Wild Frontera : Le crossover dont vous ne saviez pas que vous aviez besoin !

Projet de supplément pour Mega 5e Paradigme : un crossover entre Les Mystères de l’Ouest et Mega. Univers steampunk kitsch, aventures avec James West et Artemus Gordon contre des renégats dimensionnels. Gadgets, tétraèdres, et réflexion sur l’adaptation idéale, avec une touche western des années 1960.

Amis rôlistes, explorateurs de l’infini et bricoleurs de gadgets excentriques, aujourd’hui, on vous dévoile un projet qui mijote tranquillement mais sûrement dans nos cerveaux et qui pourrait bien exploser dans l’univers de Mega 5e Paradigme. Prêts pour un petit saut dimensionnel ? Imaginez un crossover entre Mega et la série culte Les Mystères de l’Ouest ! Oui, oui, vous avez bien lu.

Pourquoi Mega et Les Mystères de l’Ouest ?

Parce que franchement, qui n’a jamais rêvé de voir James West et Artemus Gordon faire équipe avec des agents de la Guilde des Messagers Galactiques ? On parle d’un univers où les cowboys ont des gadgets improbables, où les trains regorgent de pièges secrets et où un certain Dr Loveless pourrait bien être encore plus dangereux qu’on ne le croyait. Dans l’univers de Mega, tout est possible. On se balade de dimension en dimension avec des tétraèdres, on joue les psions un peu mystiques, et là… bam ! On tombe sur un univers parallèle qui ressemble un peu à notre bonne vieille Terre des années 1870, mais en plus cool, plus kitsch, et carrément plus steampunk. On l’appelle Wild Frontera. Rien que le nom, ça sent la poudre, l’aventure, et un peu la fumée d’un moteur à vapeur.

Un western pas très réaliste, mais carrément stylé

On vous voit venir : « Un supplément Mega dans le Far West, mais pourquoi faire ? » Parce que ça va être épique, voilà pourquoi. L’idée, c’est de rester fidèle à l’esprit Les Mystères de l’Ouest, avec un côté western, mais pas du tout réaliste. On parle de gadgets steampunk, de méchants théâtraux, et d’aventures qui sont un mix parfait entre Brisco County Jr., Wild Wild West, et The League of Extraordinary Gentlemen. Imaginez des saloons poussiéreux, des chevaux qui galopent dans le désert, et puis, au milieu de tout ça, un laboratoire d’Artemus Gordon plein de gadgets en cuivre, de trucs à ressort et de lunettes multi-spectres.

On a aussi ce petit côté séries TV des années 1960 : des décors colorés, des vilains un peu trop sûrs d’eux, et une tonne de gadgets qui parfois ne fonctionnent pas comme prévu (parce qu’on ne veut pas rendre la vie facile aux joueurs, hein). On parle ici de western « années 60 » avec des héros qui roulent des mécaniques, des dialogues un peu cheesy, mais qui claquent, et des méchants qui font des rires machiavéliques avec beaucoup, beaucoup de flair.

Gadgets, tétraèdres et… Artemus Gordon qui bricole

On vous rassure tout de suite : Artemus Gordon ne devient pas un agent de la Guilde des Megas (on tient à éviter l’ingérence galactique qui pourrait déstabiliser tout le folklore local). Par contre, on peut imaginer qu’en voyant les gadgets des Megas, Artemus soit tellement inspiré qu’il essaie d’en bricoler des versions maison. Disons que les résultats ne sont pas garantis… Imaginez une sorte de communiquant inter-dimensionnel, version 1870 : plus gros, plus encombrant, et qui tombe en panne toutes les deux heures. Mais on l’aime quand même, Artemus !

Artemus Gordon

Quant aux tétraèdres, ils restent fidèles à leur mission : voyager entre les univers. On ne va pas les transformer en dispositifs à tout faire, mais imaginez la tête de James West en découvrant que ces trucs permettent de traverser la réalité. Ça promet des scènes mémorables de découverte, entre curiosité et scepticisme à la James Bond du Far West.

Dr Loveless, renégats et perturbations dimensionnelles

Ah, Dr Loveless. Impossible de parler des Mystères de l’Ouest sans ce génie maléfique aux plans toujours plus farfelus. Dans notre vision de Wild Frontera, on le rend encore plus menaçant en ajoutant une petite touche Mega. Imaginons que Loveless entre en contact avec des Megas renégats – ou qu’il mette la main sur une technologie galactique par accident (ou pas ?). Là, ça devient sérieux. Les Megas doivent alors intervenir pour éviter que ce type ne finisse par faire des ravages dans plusieurs univers à la fois. De quoi pimenter les aventures et rendre chaque confrontation avec Loveless imprévisible.

Miguelito Loveless

Un petit retour en arrière… Jusqu’en 2012 !

En fait, on ne se lance pas dans Wild Frontera par hasard. En 2012, on avait déjà fait une semaine thématique sur Les Mystères de l’Ouest sur scriiipt.com. À l’époque, on se demandait bien quel jeu de rôle serait le plus adapté pour rejouer des aventures à la Wild Wild West. Les années ont passé, mais la série est restée dans un coin de notre tête, et on l’aime toujours autant. Puis, en 2019, on a même proposé une adaptation des personnages principaux – Jim West, Artemus Gordon, et bien sûr Miguelito Loveless – pour Mega 5e Paradigme. Ça donnait envie de plus !

Mega 2, Mega 3, ou Mega 5e ?

Quand on a commencé à réfléchir sérieusement à ce crossover, la question du choix de la version de Mega s’est posée. Mega 2 ? Mega 3 ? Chacune a son charme, mais au moment de la rédaction finale, c’est la version Mega 5e qui a remporté l’adhésion. Alors, oui, on sent bien que parfois, les règles de Mega 5e Paradigme ne font pas l’unanimité : jugées trop complexes, ou peu intuitives. Mais honnêtement, une fois qu’on a tenté d’adapter le tout à Mega 2, on se dit que Mega 5e est quand même un poil plus simple. Et puis, soyons francs : avec tous ces gadgets et ces voyages dimensionnels, il nous fallait une base solide.

Un mot sur le film « Wild Wild West » (1999)

On ne pouvait pas ne pas en parler. Le film de 1999, avec Will Smith et Kevin Kline, reste une adaptation déjantée et fun. Sans être totalement mauvais (en fait, il est plutôt sympa pour son côté steampunk débridé), il respecte assez peu l’esprit de la série originale. Mais bon, c’est toujours le cas avec les adaptations de série TV, n’est-ce pas ? En tout cas, il reste une source d’inspiration pour les gadgets fous et l’ambiance décalée.

On se pose des questions (Mais c’est ça qui est fun !)

Pour l’instant, on est en plein dans la phase des questions existentielles. Quelle ambiance doit-on privilégier ? On vise ce côté campy des années 1960, avec des méchants plus grands que nature et des gadgets ridicules mais géniaux ? Comment les Megas vont-ils réussir à collaborer avec James West et Artemus Gordon sans trop perturber leur univers ? Et comment intégrer des personnages comme le Président Grant sans dénaturer la politique de l’époque ? Tout ça, c’est en cours de réflexion.

On ne veut pas tout dévoiler, mais on vous le dit : l’objectif est de proposer un supplément qui vous fasse vivre des aventures entre deux mondes, dans un Ouest décalé, où chaque ville est un potentiel point de départ vers une nouvelle dimension, et où les méchants ne se contentent pas de braquer des trains, mais cherchent aussi à bouleverser la trame de la réalité.

Alors, restez connectés ! Il va y avoir des tétraèdres, des coups de révolver, des inventeurs farfelus, et surtout… beaucoup, beaucoup d’aventure. On espère vous avoir mis l’eau à la bouche, ou au moins, vous avoir donné envie de mettre vos bottes, votre chapeau, et de vous lancer avec nous dans cette Wild Frontera. Parce que bon, les westerns c’est cool, mais les westerns avec des gadgets, des Megas et des renégats inter-dimensionnels, c’est encore mieux !



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Commentaires

2 réponses à “Wild Frontera : Le crossover dont vous ne saviez pas que vous aviez besoin !”

  1. Avatar de Fred
    Fred

    Super, 10/10, idée géniale (même si mes joueurs ne vont pas adhérer, les sots), j’adore. Hâte de suivre ça
    Juste, un truc : cheesy et campy, ça veut dire quoi ? Inclure les djeunzs, c’est hype ; mais oublier les boomers, c’est pas bath…

    1. Avatar de Iso

      On a hâte de terminer le projet aussi. J’espère que ça plaira.
      Pour Cheesy et Campy, on va dire que c’était pour varier les termes autour de la notion de kitsch… Cheesy pour dire mielleux par exemple (et risible).
      Campy pour un kitsch un peu plus farfefu (façon Batman des années 60).

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