Normalement tout le monde connait Indiana Jones, mais on ne sait jamais. Il fallait aussi que l’on aborde ce personnage et ces films car il entre de plein droit dans notre catégorie de genre Pulp.
Les Aventuriers de l’arche perdue (Raiders of the Lost Ark) est sorti au ciné en 1981. C’est un film d’aventures fantastique réalisé par Steven Spielberg et coproduit par George Lucas.
En 2000, le film « change » de nom, il sera désormais exploité sous le nom Indiana Jones et les Aventuriers de l’arche perdue (Indiana Jones and the Raiders of the Lost Ark).
Il s’agit donc du premier volet de la saga Indiana Jones, mais le deuxième dans la chronologie, en effet les aventures d’Indiana Jones dans le Temple Maudit se déroulent quelques années auparavant.
Le film est succès critique et commercial (c’est le film le plus rentable de l’année 1981 et un des plus rentables de tous les temps), il mène à la réalisation de trois suites : Indiana Jones et le Temple maudit (1984), Indiana Jones et la Dernière Croisade (1989), Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal (2008), à une série télévisée, Les Aventures du jeune Indiana Jones (1992-1996), à quinze jeux vidéo depuis le début de la franchise et à un jeu de rôle. Un cinquième volet est même en tournage actuellement.
En 1999, le film est sélectionné par le National Film Registry pour être conservé à la Bibliothèque du Congrès pour son « importance culturelle, historique ou esthétique ».
Pour certains, le personnage d’Indiana Jones est une évocation du personnage de Harry Steele, le héros du film Le Secret des Incas (Secret of the Incas, interprété par Charlton Heston) dont il reprend la tenue (pantalon, blouson, chapeau), ce sera une source d’inspiration de George Lucas et Steven Spielberg.
Le film, l’histoire
Bon, je vous spoile le truc, mais normalement vous devriez l’avoir vu plusieurs fois.
Pérou, 1936. Le professeur Henry Walton Jones Jr (dit « Indiana », ou « Indy »), un éminent archéologue américain et expert en occultisme, est sur le point de mettre la main sur une idole Chachapoyan.
Après avoir échappé à une série de pièges mortels dans un ancien temple, il se fait dérober la relique de façon déloyale par son principal concurrent, un archéologue français, René Belloq.
Indy parvient à semer les indiens Hovito à bord d’un hydravion mais rentre bredouille aux États-Unis.
De retour de son voyage au Connecticut, Jones est mandaté par des agents des services secrets américains cherchant à décrypter un câble des partisans du IIIe Reich. Les nazis semblent être sur les traces de l’Arche d’alliance, contenant les Tables de la Loi, sur le site de Tanis en Égypte. L’Arche étant censée conférer le pouvoir de mener n’importe quelle armée à la victoire, elle ne doit en aucun cas tomber entre les mains d’Adolf Hitler. Dans leur quête de pouvoir occulte, les nazis recherchent Abner Ravenwood, ancien mentor de Jones et expert sur la question. Ravenwood possède le médaillon de Râ, un artefact permettant selon la légende de localiser précisément la relique sainte dans le « Puits des âmes ».
Indiana Jones s’envole pour le Népal pour retrouver Ravenwood, auquel il n’a plus parlé depuis des années. Il apprend de Marion, la fille de son mentor et ancien amour au caractère bien trempé, que le vieil homme est décédé.
Marion possède le médaillon tant convoité qu’Indy propose d’acheter 3 000 dollars, plus 2 000 pour lui permettre de rentrer aux États-Unis. Marion accepte la vente mais la taverne est prise d’assaut par des brigands menés par l’officier de la Gestapo Arnold Toht. Au cours de l’altercation, l’établissement prend feu et Toht se brûle la main en voulant s’emparer du médaillon. Indy et Marion s’échappent avec l’artefact et partent pour l’Égypte.
Arrivés au Caire, le couple retrouve Sallah, figure emblématique de la ville et vieil ami de Jones.
Ce dernier informe Indy que Belloq s’est allié aux nazis, sous les ordres du colonel Dietrich, pour fouiller le site de Tanis grâce aux inscriptions du médaillon incrustées dans la paume brûlée de la main de Toht.
Dans le souk de la ville, Marion est kidnappée et emmenée de force dans un camion que Jones fait accidentellement exploser. L’aventurier est bouleversé par la mort de son ancien amour, mais décide avec l’aide de Sallah de continuer les recherches. Ils se rendent compte que les nazis ne creusent pas au bon endroit car l’autre face du médaillon fournit une précision cruciale que Toht n’a pas. Indiana s’infiltre sur le site des fouilles et découvre que Marion n’est pas morte mais retenue captive par Belloq.
L’Arche d’alliance est bientôt découverte au cœur du « Puits des âmes » grouillant de serpents. Les nazis s’emparent de l’artefact sacré et scellent le puits en y laissant Indy et Marion.
Le couple s’échappe et découvre que l’Arche est sur le point d’être transportée à Berlin à bord d’une aile volante, un avion expérimental. Indy tente de saboter l’opération en détruisant l’appareil, après un duel aux poings avec l’un des mécaniciens qui se solde par la mort de celui-ci, déchiqueté par une hélice.
Dietrich, Toht et Belloq embarquent avec l’Arche et leur troupe à bord d’un convoi de camions. Après une course-poursuite haletante dans le désert, Jones réussit à s’emparer du camion contenant l’Arche, mais au prix de multiples blessures et contusions. Marion le soigne, et ils reprennent leur relation amoureuse.
Indiana et Marion quittent l’Égypte à bord d’un cargo commandé par le capitaine Katanga. Mais alors qu’ils se croient en sécurité hors des eaux territoriales, ils sont rattrapés par un sous-marin allemand.
Dietrich reprend une nouvelle fois possession de l’Arche et Belloq kidnappe Marion. Jones parvient à s’enfuir et les suit jusqu’à une île de la mer Égée où Belloq prévoit d’ouvrir le coffre doré.
L’archéologue stoppe la marche des nazis en les menaçant de tout détruire avec un lance-roquettes.
Mais il est raisonné par Belloq qui le pense incapable de détruire un tel témoignage de l’Histoire. En effet, Jones n’en a pas le courage. Il est désarmé, capturé et ficelé à un poteau avec Marion. Belloq procède à une antique cérémonie pour ouvrir l’Arche et il s’avère qu’elle ne contient que du sable…
Mais soudain, des esprits ressemblant à des séraphins de l’Ancien Testament émergent du coffre. Indiana, connaissant le danger pour avoir étudié la relique avec son mentor, ordonne à Marion de fermer les yeux et de ne pas regarder cela. Les esprits prennent l’apparence terrifiante d’anges de la mort et des rayons aveuglants se mettent à frapper les nazis. Belloq, Dietrich et Toht connaissent une terrible mort à cause du regard des esprits.
Lors de l’épilogue, situé à Washington, des agents du gouvernement certifient à Indy que l’Arche est étudiée en lieu sûr par des experts et qu’elle ne sera pas accessible aux chercheurs. L’archéologue est furieux.
L’Arche est en réalité étiquetée « Top Secret » et vulgairement entreposée dans un gigantesque hangar poussiéreux rempli de centaines de caisses au contenu incertain.
Un jeu de rôle ?
Et oui, il existe bel et bien un jeu de rôle des Aventures d’Indiana Jones, édité par TSR en 1984.
Le jeu de rôle tiré de cette franchise est principalement destiné à des fans d’Indiana Jones ne connaissant rien au JDR. Le système de jeu est une version simplifiée des règles utilisées par Marvel Superheroes et Conan, autres jeux publiés par TSR à la même époque. Aucune règle de création de personnage n’est fournie, les joueurs étant censés incarner Indiana Jones et ses alliés (chaque scénario officiel mentionnant les héros qui peuvent y participer).
Chaque personnage est défini par six attributs dont la valeur est exprimée par un pourcentage :
– Strength détermine la puissance musculaire du personnage
– Movement représente la vitesse de course, d’escalade et de natation
– Prowess mesure l’adresse du personnage lors des combats
– Backbone est un amalgame de la volonté et de l’endurance
– Instinct regroupe la perception, l’intellect et le sixième sens
– Appeal représente le charme, le charisme et la beauté.La plupart des actions des personnages sont gérées par des jets d’attributs : le joueur lance 1d100 et croise le résultat sur une table avec la colonne de difficulté déterminée par le meneur de jeu. La couleur de la case correspondante indique le degré de réussite ou d’échec : maladresse, échec normal, succès normal, succès supérieur ou succès critique.
Un personnage peut également disposer de Connaissances. A l’instar de Warhammer, aucune valeur ne leur est associée : pour utiliser une Connaissance, le personnage effectue simplement un jet dans l’Attribut le plus approprié. Lorsqu’un personnage tente une action pour laquelle il ne possède pas la Connaissance adaptée, il procède de même mais doit alors obtenir un succès critique pour réussir.
Le système de combat repose lui aussi sur l’utilisation des attributs, qui sont tous mis à contribution afin de créer des affrontements colorés et mouvementés. Les dégâts sont gérés par un système de niveaux de blessure correspondant à la qualité de réussite des attaques, mais leurs effets sont différents selon qu’il s’agit de dégâts de bagarre (qui conduisent à l’inconscience) ou avec des armes (qui peuvent provoquer la mort).
Fiche du GROG
Honnêtement ce jeu de casse pas des briques. S’il s’avère que les règles sont assez simples finalement et relativement faciles à jouer. L’idée de jouer forcément comme personnages soit Indiana Jones soit un de ses alliés, fait plus ressembler ce jeu à un jeu d’aventures pour fans de la saga. Si on ne peut pas créer un personnage, c’est quand même moins intéressant.
Et bien entendu il existe un module (scénario) qui permet de rejouer quasiment scène pour scène Les Aventuriers de l’Arche Perdue.
Inspiration Rôlistique ?
Ce film a remis sur les rails le genre Pulp au cinéma. Et si le jeu de rôle sous licence n’a pas eu un grand succès, Indiana Jones a pourtant influencé les tables de jeu, surtout celles de l’Appel de Cthulhu.
En effet, le jeu de rôle de l’Appel de Cthulhu se prêter assez facilement à intégrer une ambiance pulp. Et si ce n’était pas prévu ainsi dans les premières éditions, cela a fini par en devenir une option au fil des années.
Si Indiana Jones est un professeur et un archéologue émérite sur le papier, il fait plutôt figure de chasseur de trésors. Son but est souvent de trouver un objet « mythique », de s’en emparer et ensuite de le ramener pour en faire don (ou le vendre) à un musée. Et on constate bien qu’il ne fait pas cas de tout ce qui entoure l’objet en question, qui fini la plupart du temps détruit. Donc, il n’a pas grand chose à voir avec l’idée que l’on se fait de l’archéologie aujourd’hui.
Commentaires
1 réponse à “Indiana Jones et les Aventuriers de l’arche perdue”
Je me souviens encore de ma 1ere fois avec le.professeur Jones :), pas vu au cinéma mais en VHS, Je devais avoir 10 12 ans .
En tt cas, un très bon pnj à n en.point douter