Adaptations, jeux de rôle, personnages de fiction et parfois nos erreurs…

Vous avez certainement remarqué que nous faisons régulièrement (plus ou moins régulièrement) des publications où nous adaptons des héros de fiction et leur faisons des fiches de personnages. Bien entendu, si on le fait, c’est parce qu’on aime bien ces personnages et/ou les séries ou films dont ils sont tirés. C’est une tendance depuis quelques…

Vous avez certainement remarqué que nous faisons régulièrement (plus ou moins régulièrement) des publications où nous adaptons des héros de fiction et leur faisons des fiches de personnages.

Bien entendu, si on le fait, c’est parce qu’on aime bien ces personnages et/ou les séries ou films dont ils sont tirés. C’est une tendance depuis quelques années et finalement les héros qu’on a choisi ne sont pas si nombreux, on retrouve par exemple :

Et en plus, vous l’aurez peut-être remarqué aussi, sinon, c’est pas grave, on va vous le faire remarquer : pour un même personnage nous avons fait souvent plusieurs fiches pour des jeux de rôle différents. Et là encore, les choix sur les jeux de rôle sont assez orientés, il s’agit de jeux qu’on aime bien et qu’on connait bien.

Et là aussi, il y a des jeux qui reviennent plus que d’autres :

C’est là où justement on veut en venir…

En revenant un peu sur ces créations passées avec un œil neuf et un regard critique, on remarque plus facilement certaines choses. Alors oui, on aime bien nos réalisations et on est pas mal content… Mais, c’est très perfectible, et on fini par remarquer des erreurs. Des erreurs ponctuelles, et aussi des erreurs de choix.

Les erreurs ponctuelles ?

Bon, les coquilles et autres erreurs d’inattention, il y en a souvent. On corrige quand on les remarque… Et parfois on oublie. Donc, oui, ces fiches ne sont pas parfaites sur la forme. Et il ne faut absolument pas les tenir pour des objets officiels, approuvés et tout et tout… Déjà, même par nous, elles sont approuvées du bout des lèvres… Si on voit une coquille énorme, on fini par la corriger assez vite. Néanmoins sur la masse de créations, il en reste peut-être…

Les erreurs de choix ?

Là, le sujet est beaucoup plus vaste à évoquer. En effet, avec du recul, on se dit que certaines fiches sont clairement des erreurs de choix de notre part. Si on prend par exemple Phryne Fisher ou Hercule Poirot, deux personnages que l’on aime bien, nous avons fait des fiches pour Mega… Pourquoi Mega ? Un jeu de rôle sur les univers parallèles… A priori ça ne fait pas sens par rapport au personnage et au contexte. Ce genre de réalisation nous a surtout permis de tester un jeu et sa méthode de création de personnage. Mais en choisissant un personnage relativement déconnecté de l’univers du jeu en question pour en faire un PJ ou un PNJ on se heurte fatalement à certains écueils. Et c’est là où nous faisons probablement erreur : ce sont des personnages hors normes, des héros ou des héroïnes « trop bons » dans leurs domaines de compétences (et dans d’autres. Alors oui, c’est très pratique pour un test, cela permet de connaitre les limites de ce que l’on peut faire avec un jeu donné. Mais finalement ça n’est pas si utilisable que ça, et parfois c’est clairement inutilisable.

Et en plus, pour être honnête, en tant que MJ, cela nous saoulerait un peu si jamais une joueuses ou un joueur se pointait à une table de Méga en voulant jouer Phryne Fisher ou Hercule Poirot… Même si ça peut être drôle ne le nions pas.

L’autre erreur récurrente dans laquelle on tombe aussi avec facilité c’est de choisir un jeu par rapport au contexte historique du personnage… Et là encore on reprend l’exemple de Miss Fisher et Hercule Poirot.

Miss Fisher est un personnage qui évolue dans les années 1920, donc forcément on lui a fait des fiches de perso pour l’Appel de Cthulhu, pour Chroniques Oubliées Cthulhu, et pour d’autres trucs en rapport… Mais ça reste aussi pour nous une erreur : il n’y a pas de fantastique dans la série, donc on sous utilise le potentiel des jeux en question. Idem pour Hercule Poirot bien entendu.

Récemment nous avons fait aussi la même chose avec des personnages de la série de films « La 7ème Compagnie ». Pareil, c’est aussi une erreur car nous avons choisi Achtung!Cthulhu… Et on est quand même bien loin du style.

A l’avenir, nous essayerons d’être plus vigilants, même si on continuera à faire ces expériences. Peut-être que le mieux sera de le faire avec des personnages plus adaptés ou alors avec des jeux de rôle plus adaptés.

Adapter des personnages de fiction n’est vraiment pas une chose facile, mais c’est un exercice intéressant. On pousse un peu plus sur les règles de tel ou tel jeu. Bien entendu, le choix du jeu est limité par rapport à nos propres connaissances, nos gouts et nos envies du moment. Par exemple, on a tendance à presque tout adapté avec les règles de l’Appel de Cthulhu, le fameux BRP. Parce que c’est un peu plus intuitif, et parce que c’est le système qui nous semble le plus souple pour faire des personnages « déséquilibrés ». On entend par là, le fait de pouvoir faire des personnages très forts ou même très faibles, tout cela en restant relativement jouable et gérable par le système. Dans d’autres jeux, clairement c’est impossible : on ne peut jouer QUE des héros. C’est beaucoup moins intéressant et c’est terriblement limitant.

Au final, on se rend compte que l’on va plus souvent utiliser le BRP (plutôt que L’Appel de Cthulhu), et Simulacres (ancienne et nouvelle version) pour adapter (ou tenter d’adapter) des séries TV ou des personnages de film… Et aussi pourquoi pas Trauma (oui !) pour certains cas où il faut vraiment jouer les personnages « ordinaires ». Pour le fantastique et le pulp, bien évidemment là on n’aura que l’embarras du choix.

Mais si vous avez des idées aussi, n’hésitez pas à nous dire !



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