Les Mondes engloutis est une série télévisée d’animation française en 52 épisodes de 26 minutes, créée par Nina Wolmark qui en a écrit la plupart des scénarios et dialogues1.
Cette série a été diffusée pour la première fois à partir de septembre 1985 dans l’émission Récré A2, et rediffusée en 1990 sur TF1 dans le Club Dorothée. Cette série, intelligente pour l’époque, est signée de Nina Wolmark, qui avait déjà participé à la création de la série Ulysse 31. On retrouve dans Les Mondes engloutis, une trace assez marquée de l’immense culture de l’autrice. Les références historiques, mythologiques et culturelles sont nombreuses tout au long des épisodes. Bien entendu, quand on était enfant à l’époque des premières diffusions, il est fort probable que cela à pu ne pas être remarqué… A revoir donc avec un autre regard.
le résumé
Le Shagma, soleil artificiel indispensable à la vie des gens du dessous dans la cité d’Arkadia, tombe malade. Guidés par Shag-Shag, antique vaisseau conscient et doté de pouvoirs magiques, les enfants d’Arkadia entrent alors dans le musée interdit et lisent les archives secrètes. Ils apprennent alors que leur peuple vivait au-dessus jusqu’au grand cataclysme qui a précipité leur île sous la surface de la Terre. Ils créent Arkana, une créature ressemblant à une humaine, et l’envoient avec Shag-Shag vers la surface pour chercher de l’aide. Elle est accompagnée de Bic et Bac, deux pangolins, créatures étranges et bienveillantes, aussi anciennes que Shag-Shag.
Dès le premier épisode, le groupe est rejoint par le jeune Bob et sa petite sœur Rebecca, des enfants venus de la surface, ainsi que par Spartakus, un voyageur qui a toujours vécu sous la surface. Le chemin de retour vers le centre de la Terre amène les héros à traverser à bord du vaisseau Shag-Shag, des mondes parallèles ou « strates ». Ils y rencontrent peuples et personnages historiques ou fictionnels issus de différentes origines qui peuvent se révéler être des alliés comme des adversaires dans leur quête.
Le générique
Depuis le Grand Cataclysme,
les Arkadiens vivaient blottis au centre de la Terre.
Ils avaient tout oublié de leur passé,
ainsi l’avaient voulu leurs ancêtres.
Jusqu’au jour où leur soleil, le Shagma, tomba malade.
Alors les enfants d’Arkadia osèrent entrer dans le musée interdit.
Ils y retrouvèrent quelques traces du passé mais aucun plan du Shagma.
Alors les enfants créèrent puis envoyèrent vers la surface de la terre
leur messagère : Arkana.
Quelques personnages principaux
Arkana : humanoïde bipède, « à l’image des gens du dessus », créée par les enfants d’Arkadia avec des bribes d’informations provenant de la mémoire d’Arkadia, et les rayons des arcs-en-ciel shagmiques, magicienne bienveillante mais naïve, capable de projeter des illusions. Elle doit demander aux gens du dessus de l’aide pour réparer le Shagma.
Bic et Bac : deux joyeux petits animaux sacrés, les plus anciennes formes de vie de la cité d’Arkadia. Ils sont des pangolins compagnons caressants, habiles, drôles et enjoués, capables de produire du feu (ou de l’électricité) en frottant leur nez ensemble. Les deux sont investis de pouvoirs shagmiques comme Arkana et Shag-shag. Il est à noter qu’ils ne possèdent pas de griffes mais des doigts.
Bob et Rebecca : frère et sœur « du dessus » qui ont décidé, profitant d’une rencontre accidentelle avec Arkana lors d’une expédition spéléologique, d’accompagner les héros sous le prétexte de connaître les secrets du Shagma avec un comportement rassurant de spectateurs. Pour ces deux enfants, l’inquiétude d’effrayer leurs parents par leur absence n’a pas de fait puisqu’ils leur semble évident que le temps s’écoule bien plus lentement à l’intérieur de la terre qu’à sa surface. Bob surnomme sa petite sœur « P’tite boule ».
Spartakus : voyageur des Strates et mondes souterrains, qu’il arpente, il ne se sépare jamais de son bracelet noir d’Orichalque bien pratique (c’est un outil multifonctions : grappin, arbalète…) et hérité de son père. Son passé est sombre : sa famille et lui ayant été attaqués à Barkar par des vendeurs d’esclaves, Spartakus y est longtemps resté comme Gladiateur avant de regagner sa liberté, et errer dans les strates…
Shag-Shag : le vieux robot-vaisseau explorateur intelligent dormait dans le musée interdit de la cité, dont il gère l’essentiel de la maintenance. Il a permis aux enfants d’Arkadia d’y accéder clandestinement. Il a la silhouette stylisée d’une tortue géante. Son ordinateur-cerveau, datant d’avant le grand cataclysme, a des trous de mémoire.
Les shagies sont une multitude de petits robots d’entretien et de réparation. Shag-Shag possède une interface de communication/énergie dédiée à l’espèce dont font partie Bic et Bac, et une culture encyclopédique des temps passés et des strates. Il prétend être impatient de retourner dans son musée une fois que sa mission vers la surface sera terminée. Mais les aventures se succèdent dans les dédales des strates.
- Christian Grenier, Joëlle Wintrebert et Michel Jeury ont également participé à l’écriture des scénarios ↩︎
Commentaires
2 réponses à “Les Mondes engloutis”
Sans doute la première occurences dans mon existence du fameux pangolin, et ce bien avant qu’on les accuse d’avoir répandu la Covid.
Le générique m’a l’air un peu familier ; pourtant, je n’ai aucun souvenir de l’avoir regardée en traduction. D’autre part, Wikipedia me dit que cette série a été diffusée aux É-U sur la même chaîne où je regardais Les Mystérieuses Cités d’Or et Ulysse 31 dans les années 80. Alors il me faudra la découvrir à nouveau !