Ne nous fâchons pas

Ne nous fâchons pas est un film réalisé par Georges Lautner, sorti pour la première fois au cinéma le 20 avril 1966 ( non je ne l’ai pas vu à sa sortie 😀 )… Ce film multirediffusé à la télévision est un des nombreux films de Lautner dialogué par Michel Audiard. Sans être aussi bon…

Ne nous fâchons pas est un film réalisé par Georges Lautner, sorti pour la première fois au cinéma le 20 avril 1966 ( non je ne l’ai pas vu à sa sortie 😀 )…

Ce film multirediffusé à la télévision est un des nombreux films de Lautner dialogué par Michel Audiard. Sans être aussi bon et savoureux que « Les Tontons Flingueurs » ou « Les Barbouzes« , il se laisse regarder avec plaisir.

Le Commissaire : Mon pauvre ami ! Vous êtes la perpétuelle victime de l’esprit querelleur de vos contemporains. Hein ! On vous cherche, on vous provoque, on vous persécute ! Une sorte de fatalité. C’est bien ça ?
Antoine : Oui !
Le Commissaire : Il n’en est pas moins vrai, monsieur Beretto, que c’est la troisième fois cette année, et la dernière, j’espère, que vous êtes poursuivi pour coups et blessures.
Antoine : À qui la faute, monsieur le Commissaire, hein ? Moi, Je roulais tranquillement, doucement, à ma droite, et c’est monsieur qui brûle un stop et qui m’emplâtre ! Bon, je souligne poliment l’infraction, je souris, quand cette espèce de possédé commence à me dire un tas de gros mots que je n’ose même pas vous répéter, Monsieur le Commissaire ! Bon, j’ai peut-être eu tort de le tirer par la cravate à l’intérieur de ma décapotable mais…. mais c’est tout monsieur le Commissaire !
Le Commissaire : Et c’est ainsi que vous lui avez fendu le cuir chevelu et ouvert l’arcade sourcilière.
Antoine : J’avais changé de voiture et j’ai oublié qu’elle n’était pas décapotable. Voilà !
Le Commissaire : Voilà ! Et les deux autres, les témoins ?
Antoine : Mais, ils m’ont traité de brute, Monsieur le Commissaire !

Le début du film Ne nous fâchons pas (1965)
Serge Sauvion, Lino Ventura, dialogues de Michel Audiard

La bande annonce

Un résumé

Antoine Beretto, alias « Tonio », est un ancien gangster qui s’est recyclé dans un commerce de location de bateaux, ski nautique, et école de plongée à Collioure.

Antoin Beretto (Lino Ventura)

Deux anciens complices, traqués par la brigade anti-gang, lui rendent visite pour lui emprunter de l’argent et lui demander de les faire passer en Italie par la mer.

Beretto, d’abord réticent, finit par accepter et leur avance quatre millions (c’est-à-dire 40 000 nouveaux francs ou 57 000 € de nos jours).

Afin qu’il puisse récupérer son argent, les deux malfrats en cavale lui donnent le nom de Léonard Michalon, un escroc qui s’est évaporé avec l’argent d’un pari placé à l’hippodrome de Cagnes-sur-Mer. Michalon est un bookmaker véreux. Il prend des paris clandestins aux courses en faisant miroiter des gains mirobolants mais s’escamote en fait avec l’argent.

Antoine Beretto retrouve Michalon par l’intermédiaire d’un ami, Jeff, comme lui gangster rangé. Celui-ci le met en garde : Michalon est lâche et traître. C’est un parasite qui fait profession d’escroquer les autres pour des sommes minables. Il ne mérite pas l’effort qu’on aille le chercher et il risque de causer plus de problèmes que d’en résoudre.

Une fois débusqué, Léonard se révèle conforme à la description de Jeff : passif, geignard, poissard, déloyal et insolvable. Mais surtout, il est recherché par le gang excentrique du mystérieux « colonel » McLean, sujet britannique qui, soupçonnant Michalon de connaître ses plans de braquage d’un énorme convoi d’or, semble déterminé à le tuer. Antoine et Jeff vont devoir tout mettre en œuvre pour protéger Léonard des essais destructeurs du colonel.

Et n’oublions pas la charmante Eglantine Michalon, l’épouse de Léonard…

Eglantine Michalon (Mireille Darc)

Un avis qui en vaut bien un autre… et une inspiration rôlistique…

Ne nous fâchons pas est un petit plaisir coupable, un bijoux un brin burlesque, qui pour moi vaut surtout pour sa musique. Les boys du colonel McLean accompagnés systématiquement par le morceau « Rosbif attack » signée de Bernard Gérard.

Pour le JdR, il n’y a que peu de choix, voire un seul : The Troubleshooters. The Troubleshooters : les Risque-Tout, un jeu de rôle d’action, d’aventure et de mystères dans la tradition des bande dessinées franco-belges. The Troubleshooters : les Risque-Tout prend place au milieu des années 1960. 

Donc, parfait pour les films de Lautner de cette époque : Le Monocle noir, L’Œil du Monocle, Les Tontons flingueurs, Le Monocle rit jaune, Les Barbouzes, Ne nous fâchons pas, La Grande Sauterelle… Pour ne citer que quelques titres des années 60 qui mêlent action et humour.



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