Se souvenir de Jean-Paul Belmondo

Quelques films m’ont marqué plus que d’autres… J’ai vraiment un faible pour les comédies d’action où Bebel excellait.

Voilà, ça devait bien arriver un jour… Ce lundi 6 septembre 2021, j’apprends au détour d’une actualité que Jean-Paul Belmondo est mort… Et voilà.

Des souvenirs plein la tête

Des souvenirs à la pelle se bousculent, des images, des trucs surtout vus à la télé. Je pense que j’étais trop jeune pour être allé le voir au cinéma. Dans les années 80, c’était plutôt les blockbusters américains qui me faisait envie au ciné…

Mais ça ne m’a pas empêché d’avoir vu un floppée de films avec Bebel… Et je suis certain que je les regarderai à nouveau avec un grand plaisir.

C’était qui Jean-Paul Belmondo ?

Jean- Paul Belmondo, né le 9 avril 1933 à Neuilly-sur-Seine et mort le 6 septembre 2021 à Paris, est un acteur français. Il a été également producteur de cinéma et directeur de théâtre.

Alternant dans les premières années de sa carrière des films populaires et d’Art et Essai avant de pencher nettement pour la première catégorie, sa gouaille de titi parisien et ses cascades sans doublure contribuent à en faire rapidement l’une des plus grandes vedettes du cinéma français. Champion incontesté du box-office au même titre que Louis de Funès et Alain Delon à la même époque, Jean-Paul Belmondo a attiré dans les salles, en cinquante ans de carrière, près de 160 millions de spectateurs ; entre 1969 et 1982, il a joué à quatre reprises dans les films les plus vus de l’année en France : Le Cerveau (1969), Peur sur la ville (1975), L’Animal (1977), L’As des as (1982), égalant le record de Fernandel et n’étant dépassé sur ce point que par Louis de Funès.

Les films (quelques-uns)

Quelques films m’ont marqué, plus que d’autres… J’ai vraiment un faible pour les comédies d’action où Bebel excellait.

Cartouche (1962)

Jean-Paul Belmondo

Un classique de film de cape et d’épée signé par Philippe de Broca, avec Belmondo dans le rôle titre, avec Claudia Cardinale, Jess Hahn et Jean Rochefort.

L’Homme de Rio (1964)

Jean-Paul Belmondo

L’Homme de Rio est aussi réalisé par Philippe de Broca. Cette comédie d’aventures met en scène les péripéties d’un militaire en permission à Paris, joué par Belmondo, qui se retrouve au Brésil pour secourir sa fiancée, jouée par Françoise Dorléac, enlevée sous ses yeux pour une mystérieuse histoire de statuettes pré-colombiennes.

Les tribulations d’un chinois en Chine (1965)

Jean-Paul Belmondo

Les Tribulations d’un Chinois en Chine est un film d’aventure encore réalisé par Philippe de Broca, sorti en 1965. C’est une adaptation très libre du roman éponyme de Jules Verne. Et on retrouve beaucoup de cette énergie que l’on voyait dans L’Homme de Rio.

Le Voleur (1967)

Jean-Paul Belmondo

Le Voleur est un film français de Louis Malle sorti en 1967. De retour à Paris après ses études, Georges Randa (Jean-Paul Belmondo) pense pouvoir épouser Charlotte (Geneviève Bujold), mais cette dernière a été promise à quelqu’un d’autre par son père. Dans un instant de folie, il se venge en dérobant les bijoux lors de la soirée de fiançailles. Commence alors pour Georges une carrière de voleur.

Le Cerveau (1969)

Jean-Paul Belmondo

Le Cerveau est un film franco-italien réalisé par Gérard Oury sorti en 1969. Inspiré par l’attaque du train postal Glasgow-Londres, ce film de casse comique met en scène plusieurs groupes de malfrats, dont un génie du crime nommé « le Cerveau », auteur fictif de l’attaque du Glasgow-Londres, tentant de dérober les fonds secrets des nations de l’OTAN lors de leur transport de Paris à Bruxelles. En tête de la distribution figurent le Britannique David Niven, les Français Jean-Paul Belmondo et Bourvil et l’Américain Eli Wallach.

La sirène du Mississipi (1969)

Jean-Paul Belmondo

La Sirène du Mississipi est un film de François Truffaut, sorti en 1969. Répondant à l’annonce d’une agence matrimoniale, une femme usurpe la place d’une autre. Tout se complique quand le demandeur s’aperçoit qu’il est amoureux de l’usurpatrice.

Borsalino (1970)

Jean-Paul Belmondo

Borsalino est un film policier réalisé par Jacques Deray en 1970 d’après Bandits à Marseille écrit par Eugène Saccomano. Le film raconte les aventures de deux jeunes voyous qui tentent de devenir les caïds de la pègre marseillaise. Il réunit Alain Delon et Jean-Paul Belmondo pour la première fois en tête d’affiche…

Les Mariés de l’An II (1971)

Jean-Paul Belmondo

Les Mariés de l’an II est un film d’aventure réalisé par Jean-Paul Rappeneau, sorti en 1971. Le titre du film fait référence aux « soldats de l’an II », une importante mobilisation populaire contre les invasions étrangères.

Nicolas Philibert (Belmondo), un français exilé en Amérique, s’enrichit et s’apprête à épouser une riche héritière. Avant cela, il doit divorcer de sa femme Charlotte qu’il part retrouver en France. Toutefois, pendant son absence la Révolution a fait rage et à son arrivée à Nantes, Philibert a bien du mal à remettre la main sur Charlotte, étroitement liée à une famille de royalistes.

Le casse (1971)

Jean-Paul Belmondo

Le Casse est un film réalisé par Henri Verneuil, sorti en France en 1971. Il s’agit d’un remake du Cambrioleur (1957), réalisé par Paul Wendkos.

La Scoumoune (1972)

Jean-Paul Belmondo

Dans les années 1930 à Marseille, victime d’une machination orchestrée par le caïd Villanova, le truand Xavier Saratov est arrêté par la police. Un cadavre se trouve dans sa voiture. Pour le sortir de ce mauvais pas, sa sœur Girogia fait appel à Roberto, ami d’enfance de Xavier surnommé « la Scoumoune », autrement dit le « porte-poisse ». Roberto parvient à décimer la bande de Villanova mais écope de quinze ans de réclusion, sans réussir à éviter la prison à son ami. Tous deux se retrouvent dans la même maison d’arrêt et se voient proposer un travail de déminage lorsque la guerre éclate. Un remake vivifiant de Un nommé La Rocca, de Becker, dans lequel Belmondo fait merveille au côté de Michel Constantin.

Le Magnifique (1973)

Jean-Paul Belmondo

Un modeste écrivain tente d’achever le dernier épisode des extraordinaires aventures du héros qu’il a créé, celui d’un agent secret invincible, en prêtant à ses personnages les traits de ceux qu’il côtoie dans la réalité.

Peur sur la Ville (1975)

Jean-Paul Belmondo

Peur sur la ville est un film policier franco-italien écrit et réalisé par Henri Verneuil, sorti en 1975.

Le film met en vedette Jean-Paul Belmondo dans le rôle d’un commissaire de police parisien traquant un tueur en série qui terrorise la capitale.

Le Corps de mon ennemi (1976)

Jean-Paul Belmondo

Des années après avoir été incarcéré pour un crime qu’il n’a pas commis, un ancien détenu revient pour se venger de la famille bourgeoise qui l’a piégé.

Le Guignolo (1980)

Jean-Paul Belmondo

Le Guignolo est un film réalisé par Georges Lautner, sorti en 1980. C’est la deuxième des cinq collaborations entre Georges Lautner et Jean-Paul Belmondo, après Flic ou Voyou, sorti l’année précédente. Suivront Le Professionnel (1981), Joyeuses Pâques (1984) et L’Inconnu dans la maison (1992).

Alexandre Dupré (Jean-Paul Belmondo) est un séducteur et surtout un voleur, expert en cambriolage et autres méthodes de larcin, et tout particulièrement en « escroquerie vaudevillesque ». Récemment libéré de prison, il fait la connaissance de Sophie Chaperon (Mirella D’Angelo), une jeune femme qui pratique le même métier que lui. Ils s’associent mais, à la suite d’un malentendu, leur première grande affaire tourne court.

L’As des As (1982)

Jean-Paul Belmondo

Jo Cavalier, entraîneur national, doit accompagner l’équipe de boxe aux J.O. de Berlin. Durant le voyage il prend en charge un enfant de dix ans poursuivi par la Gestapo.

Les Morfalous (1984)

Jean-Paul Belmondo

Les Morfalous est un film réalisé par Henri Verneuil, d’après le roman de Pierre Siniac (également co-scénariste), sorti le 28 mars 1984. Le film est un remake d’un film américain : De l’or pour les braves.

Hold-up (1985)

Jean-Paul Belmondo

Déguisé en clown, Grimm (Belmondo) dévalise la banque de Montréal. Il prend 32 otages, dont parmi eux 2 sont des complices. Le casse réussit, mais intervient Larsky, un rival, ainsi que la police, qui vont nuire au braquage parfait effectué par Grimm.



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Commentaires

2 réponses à “Se souvenir de Jean-Paul Belmondo”

  1. Avatar de princecranoir

    Ça fait drôle en effet de le savoir parti. Même s’il avait depuis longtemps disparu des écrans, on le savait toujours debout quand Marielle, Rochefort, Rich et Bedos s’en étaient allés.
    Je crois que me souvenir de cinéma le plus fort fut « le Professionnel », vu a sa sortie comme beaucoup d’autres de ma génération et surtout de celle de mes parents. Un film qui m’avait retourné par sa dramaturgie (vue aujourd’hui comme un peu forcée) et surtout par sa BO morriconienne.
    Adieu Bébel, te voilà désormais suspendu à l’helico qui t’emporte au paradis des grands acteurs.

    1. Avatar de Iso

      Oui, ça fait tellement bizarre de se dire qu’il est parti définitivement. J’adore tous ses films d’action, toutes ces comédies d’aventure. C’était un vrai grand acteur, et finalement je le préfère dans ses contre-emploi. J’ai adoré « Le corps de mon ennemi » et « Le Voleur », et c’est avec un grand plaisir que de le voir et l’entendre jouer ces répliques inoubliables, que ce soit dans « L’as des as », « les morfalous » ou « un singe en hiver » face à Gabin… Il sera toujours là !

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