Découverte d’une cité ancienne en Afrique de l’Ouest

Située dans la partie occidentale de l’Afrique, cette région est l’un des plus anciens sites d’occupation archéologiques connus. Cette zone du Sahara qui était autrefois une savane, a été peuplée par près de 500 campements de pierre.

Dhar Tichit

Une équipe d’archéologue a découvert ce qui s’apparente à de grands villages de pierre dans la région de Tichitt-Walata en Mauritanie. Ces constructions datant de 1100 avant Jésus-Christ.

Ces villages se composaient de rues formant des cercles entrelacés

Tichitt-Walata

Dhar Tichitt est dans la zone sud-ouest du désert du Sahara en Mauritanie, c’est un site historique néolithique réputé.

Dhar Tichitt est l’un des nombreux sites de peuplement de la région le long des falaises de grès. Ces falaises étaient habitées par un peuple de pasteurs environ 2500 à 500 ans avant notre ère, bien avant l’avènement de l’Empire du Ghana (Empire Ouagadou).

Tichitt-Walata

Située dans la partie occidentale de l’Afrique, cette région est l’un des plus anciens sites d’occupation archéologiques connus. Cette zone du Sahara qui était autrefois une savane, a été peuplée par près de 500 campements de pierre.

Tichitt-Walata, Dhar Tichitt
Évolution de l’occupation du Sahara et du Sahel à la fin du Néolithique en Afrique de l’Ouest (1 – Banc d’Arguin, 2 – Région de Nouakchott, 3 – Adrar, 4 – Dhar Tichitt, 5 – Delta intérieur du Niger, 6 – Azaouad, 7 – Erg Ine Sakana-Tessalit, 8 – Tilemsi, 9 – Azawagh, 10 – Région d’Agadès, 11 – Zarmaganda)
carte : https://journals.openedition.org/nda/994
Dhar Tichitt

En plus de l’élevage du bétail (de bovins, ovins, caprins), les habitants chassaient, pêchaient, ramassaient des céréales sauvages et cultivaient du millet.

Vers 2500 av. JC, la région de Dhar Tichitt était habitée par des pasteurs. L’occupation se serait concentrée sur le plateau pendant la saison des pluies, où existent de lourdes structures de maçonnerie en pierre sèche. Les colonies auraient été situées dans des camps plus petits et plus temporaires dans les basses terres pendant la saison sèche, où l’eau aurait été disponible.

Dhar Tichitt

Plusieurs complexes en pierre contenant des maisons et des greniers sont constitués de villages de plateau, souvent avec des tracés de rues. A proximité de certains sites, de grands enclos à bétail ont été construits.

Des murs en pierre plus grands ont été construits autour de certains villages.

Dhar Tichitt
Dhar Tichitt

Source : https://theafricanhistory.com/1090

Inspiration ludique

Pourquoi ? Parce qu’il faut savoir qu’il n’y a pas que l’Egypte et ses pyramides qui vont attirer toutes sortes d’explorateurs et d’archéologues. Le continent Africain recèle bien des mystères…

Ici, ces découvertes archéologiques sont faites dans l’actuelle Mauritanie.

Durant la préhistoire, de nombreuses peintures pariétales ou gravures rupestres, ont été faites au fond de grottes ou sur des falaises, témoignant de présence humaine sur l’actuel territoire mauritanien. L’environnement a donc été différent de ce que l’on connaît actuellement : autrefois, la Mauritanie n’était pas un désert mais une région humide avec des cours d’eau et du gibier.

La présence humaine est attestée au Néolithique par des habitats structurés pendant deux millénaires dans la région du Dhar Tichitt. Des pointes de flèches ont également été retrouvées.

Des populations noires, les Bafours, en partie sédentaires, se sont établies en Mauritanie, plus particulièrement dans la région de l’Atar. Ils étaient chasseurs-pêcheurs puis ils ont développé une civilisation agro-pastorale. Ensuite le Sahara s’est étendu, d’autres populations venant de l’est sont parvenues dans cette région comme les Peuls (des pasteurs qui suivent leurs troupeaux) ainsi que d’autres nomades du nord qui sont venus dès le premier millénaire avec leurs dromadaires.

Si vous compter jouer dans les années 20 ou 30 ?

Le traité du 20 octobre 1891 entre Léon Fabert et le roi Ahmed Ould Sidi Ahmed, roi de l’Adrar établi un protectorat français sur la vaste région d’oasis étendue du Sénégal au Sud-marocain. La colonisation française peut être présentée selon la chronologie :

  • 1902 : début de la pénétration coloniale française.
  • 1903 : la Mauritanie est placée sous protectorat de la France.
  • 1904 : rattachement de la rive droite du fleuve Sénégal à la Mauritanie sous protectorat de la France ; arrêté du 10 avril 1904 prononçant l’éclatement du cercle de Kayhayzi et le rattachement de sa rive droite au nouveau protectorat.
  • 1920 : la Mauritanie est décrétée colonie française.
  • 1934 : fin de la résistance armée (deux ans après la bataille d’Oum Tounsi qui eut lieu en août 1932).

Les Français s’établissent dans l’Adrar en 1908 puis au Hodh en 1911. Les frontières sont fixées à la suite d’un accord franco-espagnol en 1912, attribuant à l’Espagne le territoire du Río de Oro (Wadi al-Dahab) et de la Saguia El Hamra (actuel Sahara occidental). En 1920, la Mauritanie devient une des colonies de l’Afrique-Occidentale française (AOF). 1934 sonne le glas de la résistance, alors que 1936 marque l’achèvement de l’occupation militaire de la Mauritanie.

Il n’y aura pratiquement pas de développement du pays, seulement une domination militaire en s’appuyant sur les chefs traditionnels afin de sécuriser le territoire (les antagonismes entre les différentes tribus seront utilisés avec profit par les Français). Saint-Louis du Sénégal — capitale de l’AOF et du Sénégal — fera donc office de capitale administrative de la Mauritanie. Il faudra attendre l’indépendance pour voir s’ériger des installations portuaires ou des aéroports. Durant cette période, les populations nomades s’appauvrissent.

Un pays, et de nombreux forts dans les années 20 et 30

Du fait de l’histoire coloniale agitée du pays, celui-ci est bien rempli de forts et bâtiments militaires.

Chinguetti

Le mystère de la météorite de Chinguetti

C’est à proximité de Chinguetti que le capitaine français Gaston Ripert, alors résident (représentant de l’administration française) de la ville, a dit avoir été conduit par des autochtones, en 1916, à une météorite géante (haute d’une quarantaine de mètres), sur laquelle les forgerons locaux venaient se fournir en fer, qui était donc du fer météorique. Ce témoignage était complété d’un échantillon effectivement météoritique qu’il fit parvenir (indirectement) au Muséum national d’histoire naturelle (qui le reçut a priori en 1921).

Cette découverte retint l’attention de la communauté scientifique, sans que ne puisse être localisée précisément cette fameuse météorite. Théodore Monod y a consacré plusieurs expéditions (1934, 1987, début 1988, fin 1988, 1989, 1991) et d’autres scientifiques s’y sont intéressés (A. Lacroix en 1924 à la réception de l’échantillon, mission A. Pourquié en 1938, travaux sur photographies aériennes de J. Gallouédec et M.-F. Courel en 1980, à 20° 11’ N – 12° 06’ W).

L’enquête de T. Monod n’a pas pu prouver l’existence de cette météorite (dont les dimensions annoncées étaient déjà fortement mises en doute du fait de l’absence de cratère d’impact, en particulier) et a souligné les nombreuses incertitudes ou imprécisions entourant le témoignage de G. Ripert (localisation, conditions de « découverte », connaissance locale, connaissances a priori avancées de G. Ripert en géologie rendant peu probable une mauvaise interprétation…). T. Monod a cependant identifié que la localisation transcrites par A. Lacroix en 1924 (citant G. Rippert) ne correspondait pas à celle d’une météorite, mais plutôt à l’extrémité d’une longue arête rocheuse.

Chinguetti
Chinguetti

Chinguetti compte une quelques bibliothèques, et de nombreux foyers y possèdent aussi quelques manuscrits. Certaines pièces de ces collections datent du ixe siècle, ont parfois été rédigées sur des peaux de gazelles, ou sont protégés par des couvertures en peau de chèvre. La majorité de ces ouvrages traitent de religion et du Coran, mais beaucoup parlent de science ou de littérature. Ceci est à comparer aux manuscrits de Tombouctou (au Mali). On estime à environ 300 000 le nombre de manuscrits présents dans les régions nord du Mali, dont peut-être 50 000 à Tombouctou, et à 900 000 ceux d’une région plus vaste englobant une partie de la Mauritanie et du Niger



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