Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin

Jack Burton accompagne son ami Wang Chi à l’aéroport de San Francisco afin d’accueillir Miao Yin, la fiancée de ce dernier. Mais Miao Yin est convoitée par Lo Pan, un puissant sorcier désincarné qui pense pouvoir récupérer son enveloppe charnelle en épousant une chinoise aux yeux verts

Et si on se regardait Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin (enVO : Big Trouble in Little China). Ce film réalisé par le génial John Carpenter est sorti en 1986 (que le temps passe).

L’affiche en VO dévoile déjà un peu le grand mélange des genres que pourra trouver dans ce film… Mais l’affiche est quelque peu trompeuse quand au héros du film…

Si certains ne s’en souviennent plus (ou ne l’ont jamais su), il faut savoir que ce film a été un échec commercial, rapportant seulement 11 millions de dollars en Amérique du Nord… pour un budget de 25 millions, disons que c’est un bon gros flop.

Le film est pourtant devenu culte par la suite grâce à son succès dès sa sortie en VHS et DVD.

L’histoire

Jack Burton accompagne son ami Wang Chi à l’aéroport de San Francisco afin d’accueillir Miao Yin, la fiancée de ce dernier. Mais Miao Yin est convoitée par Lo Pan, un puissant sorcier désincarné qui pense pouvoir récupérer son enveloppe charnelle en épousant une chinoise aux yeux verts. Jack, simple camionneur, se retrouve au cœur de Chinatown, au beau milieu d’une lutte surnaturelle entre les puissances du Bien et du Mal.

Ce n’est pas pour rien que Dennis Dun (qui joue Wang Chi, l’ami de Jack) est au centre…

Un « héros »

Jack Burton est un héros bien particulier, car ce qui le caractérise le mieux ce son sa maladresse et son incompétence.

Petit rappel : ce film est une comédie d’action et donc les ressorts comique autour de la personnalité de Jack sont légions : Il est souvent en décalage par rapport à l’action : il oublie d’enlever le cran de sûreté de son arme, il est à court de munitions, il perd son couteau en pleine action.

Wang Chi, n’est pas que l’acolyte, il est en fait le vrai héros…

Truffé de clichés ?

Lo Pan ressemble énormément à Fu Manchu, et donc on pourra croire que Carpenter se laisse aller à la facilité.

Pourtant, pour une fois c’est bien un acteur asiatique (le prolifique James Hong) qui s’y colle.

D’ailleurs, le film est plutôt un joyeux mélange de tout ce qui fait le cinéma d’Hong Kong (des années 70 et 80), une forme d’hommage aux films de la Shaw Brothers, de Sammo Hung ou de Tsui Hark (Zu, les guerriers de la montagne magique, 1983).

En 1h30 de film, on a droit a un concentré d’action et de comédie parfois loufoque. Tout y passe, y compris les monstres les plus bizarres.

Un vrai scénar de jeu de rôle ?

C’est tellement barré que ça ressemble à un scénario de jeu de rôle écrit en quelques minutes. Comme si on prenait quelques monstres du bestiaire et qu’on balance tout ça aux personnages au fur et à mesure qu’ils progressent dans le donjon.

D’ailleurs, si j’écris cet article, c’est parce que ça me chatouille grandement de revoir à nouveau le film, et de faire un petit scénario hommage, comme ça pour voir.

Et vous ?

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