L’Ă®le des Veilleurs… J’ai dĂ©couvert cet ouvrage dans une bibliothèque municipale, un jour par hasard, tandis que je cherchais des livres sources pour le jeu de rĂ´le Nephilim…

Comment j’ai dĂ©couvert ce livre ?
La première Ă©dition du jeu de rĂ´le Nephilim date de 1992. Le thème Ă©tant du jeu Ă©tant l’occultisme, j’ai entamĂ© Ă l’Ă©poque quelques recherches dans les bibliothèques et mĂ©diathèques pour avoir un peu de matière et d’inspiration pour maĂ®triser des parties…
J’ai trouvĂ© des tas de choses, toutes plus intĂ©ressantes les unes que les autres et un jour je tombe sur un exemplaire de L’ĂŽle des Veilleurs…
Sacrilège !
En le feuilletant, j’avais eu l’intention de crier au sacrilège et signaler ma dĂ©couverte Ă la responsable de la bibliothèque, puis je me suis retenu. En effet, presque chaque page du livre Ă©tait annotĂ©e… Au crayon, au stylo. Par de nombreux commentaires dans les marges !
D’habitude, ça fait vraiment râler contre celui qui a fait ça ! Cela semble un manque de respect total…
Mais en fait, non
Non ? Non ! Car j’ai commencĂ© Ă lire ces commentaires qui Ă©taient d’une pertinence et d’une Ă©rudition très fortes. Celui ou celle qui avait fait ça, c’Ă©tait senti un devoir de le faire, c’Ă©tait Ă©vident. Et
Mais pourquoi ? Que contient l’Ile des Veilleurs ?
son auteur
Alfred Weysen fut un ingénieur et ésotériste belge, il consacra une grande partie de sa vie à la recherche du trésor de l’Ordre du Temple dans le Haut Verdon, site classé en Provence. Alfred Weysen a commencé dans le début des années 60 sa « quête templière » dans le Verdon, démarche qui allait devenir pour lui une véritable fascination. Cette extraordinaire aventure, qui fit le tour du monde, commença avec le Polonais Georges Marcolla qui cherchait le trésor des Templiers dans le domaine du château de Valcros.
Alfred Weysen est à l’origine d’une trilogie, son premier livre « L’Île des Veilleurs » fut en son temps un véritable best seller qui eut même la caution hasardeuse de nombreux scientifiques et universitaires.
Une quĂŞte
L’Ă®le des Veilleurs raconte comment Alfred Weysen a menĂ© sa quĂŞte du Graal pour retrouver le trĂ©sor des Templiers dans les gorges du Haut Verdon. Il s’est servi pour cela du dĂ©cryptage du tableau de Celestius (voir ci-dessous).

Ce tableau cacherait une carte reprĂ©sentant une carte d’une zone du Haut-Verdon qui serait le double du mythique royaume du roi Arthur…
Ces signes zodiacaux, identifiĂ©s chacun par un lieu-dit respectĂ© par les siècles, se situent autour de l’immense figure centrale (5 km) d’un chameau-dromadaire, symbole d’Apollon-Dromas (Soleil) dans l’AntiquitĂ©, sur la tĂŞte duquel se dresse un magnifique rocher taillĂ© en forme de chameau lui aussi, dominĂ© par les ruines de la forteresse solaire Kamelaot du roi Arthur.
Une lecture qui fait mal au crâne
La lecture de l’Ă®le des veilleurs est un douloureux supplice, mais en mĂŞme temps un ravissement total…
Chaque paragraphe fait hurler de rire, de dĂ©sespoir, mais aussi comporte son lot de gĂ©nie. Surtout si vous cherchez l’inspiration pour des parties cryptĂ©es de jeu de rĂ´le, ou mĂŞme si vous ĂŞtes fan d’Escape Games.


Dans le poignet gauche serait Ă©crit AERIA…
Aeria, l’ancien nom sacrĂ© de l’Egypte, de la Crète, de l’Ethiopie. Le Royaume du PrĂŞtre Jean situĂ© en Ethiopie (Ethiopie signifie le pays des visages brĂ»lĂ©s en grec) traduit la mĂŞme situation qu’un prĂŞtre Jean Ă©tabli en Aeria, oĂą se situerait le temple du Feu.
Aeria, dĂ©formation d’Heraia-Hera, reine des dieux et de ciel, Ă©pouse de Zeus est le nom ai-je dit d’une ville antique de Provence, disparue et selon une tradition bĂ©nĂ©dictine de Saint-Maur, « de haute initiation ».
Alfred Weysen
Tout le bouquin est ainsi, chaque paragraphe ou presque… Weysen voit des symboles partout, traduit tout, procède par analogie, utilise ou dĂ©forme Ă loisir la phonĂ©tique, etc… C’est gĂ©nial ! Et horripilant Ă la fois.
Conclusion
Vous dĂ©couvrirez Ă la lecture, que ce livre a eu un impact rĂ©el et pas forcĂ©ment très bon sur la rĂ©gion dĂ©crite par Weisen. Il s’en dĂ©sole, certes, mais un peu tard.
Le livre chroniqué ici est la 4ème édition de cette monographie. La dernière en date, de 1986.
L’ouvrage est trouvable d’occasion Ă des prix bien trop Ă©levĂ©s Ă mon avis. J’ai prĂ©fĂ©rĂ© la version ebook, qui est Ă 8 ou 9 €… C’est assez cher payĂ©.