Serpico est un film de Sidney Lumet sorti en 1973, d’aprĂšs le livre de Peter Maas sur la vie de Franck Serpico.

Le film raconte l’histoire vraie du policier Frank Serpico, qui a entrepris de dĂ©noncer la corruption gĂ©nĂ©rale qui rĂ©gnait au sein de la police de New York. Il a notamment tĂ©moignĂ© Ă cet effet devant la commission Knapp qui avait comme mission d’enquĂȘter sur ces allĂ©gations.
Une sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e du mĂȘme nom qui n’a connu qu’une seule saison de 14 Ă©pisodes a Ă©galement crĂ©e en 1976.
L’histoire
Franck Serpico est un policier new-yorkais qui refuse obstinĂ©ment la corruption de ses pairs. Policier de terrain, il s’habille en civil et adopte dans ses fonctions un style vestimentaire qui lui permet de se fondre dans la population qu’il surveille. De plus en plus isolĂ© par ses prises de position, il finit par traverser une vĂ©ritable descente aux enfers. AprĂšs onze ans d’une lutte quasi solitaire, Serpico voit son intĂ©gritĂ© officiellement reconnue par ses responsables.
Inspiration
Serpico fait parti des classiques Ă voir. On peut essayer de le regarder comme un film policier classique, mais on risque d’ĂȘtre déçu. C’est plutĂŽt une sorte de biopic sur le personnage assez atypique de Franck Serpico. Un flic tellement intĂšgre qu’il se retrouve vite entourĂ© d’ennemis voulant sa mort.
C’est un film d’ambiance, l’ambiance de la corruption qui gangrĂšne la plupart des commissariats de police Ă New-York dans les annĂ©es 1960 Ă 70.
Dans un jeu de rĂŽle ?
Alors vous pouvez aussi bien prendre un jeu de rĂŽle pour simuler le monde contemporain des annĂ©es 60… Ou de nos jours ou dans un futur proche, ou mĂȘme dans un monde mĂ©dieval-fantastique… Qu’importe.
La corruption revĂȘt de nombreuses formes et elle se retrouve dans de nombreuses administrations, dont la police.
Dans un jeu de rĂŽle oĂč tous les personnages seraient majoritairement membre des forces de l’ordre qui mĂšnent des enquĂȘtes, la corruption est un Ă©lĂ©ment qui va ajouter Ă la paranoĂŻa ambiante et Ă la dĂ©fiance.
Cela peut ĂȘtre l’objet d’une campagne de jeu de longue haleine. Qui mĂšne , soit Ă la perte des PJs, soit Ă la victoire de la justice… Dans le cas de Serpico, il a failli en mourir et il a quittĂ© la police. Certes, la police de New-York a fini par petit Ă petit faire le mĂ©nage dans ses rangs… Ce qui ne veut pas dire que les mauvaises pratiques ont cessĂ© du jour au lendemain.
Des jeux ?
Comme on le disait plus haut, n’importe quel jeu peut ĂȘtre utilisĂ©… Chroniques OubliĂ©es Contemporain, SimulacreS, L’Appel de Cthulhu ou ACPD.
Et d’un autre cotĂ© la corruption peut s’ĂȘtre installĂ©e dans n’importe quel de vos jeux… James Bond 007, Mega 5e, pour ne citer qu’eux.
Commentaires
2 rĂ©ponses Ă “Serpico”
Revu trĂšs rĂ©cemment, ce film est une dĂ©nonciation, que dis-je… un mĂ©gaphone contre la corruption. Al Pacino est (dĂ©jĂ ) magistral et ce pauvre flic n’est juste pas Ă sa place, mais… il s’accroche. Je n’ai jamais eu/pensĂ© Ă jouer ou Ă faire jouer la corruption. Ca doit poser une sacrĂ© saletĂ© d’ambiance ^_^
Un excellent film et oui, de quoi bien poser une ambiance dans un JDR contemporain sans fantastique.
Et jouer la corruption dans n’importe quel autre type d’univers (y compris avec du fantastique) ça peut donner des rĂ©sultats trĂšs surprenants.