Adrian Shine a une ambition : dĂ©nouer les mystĂšres du loch Ness. Le responsable du Loch Ness Project a publiĂ© de nombreux ouvrages sur l’importance scientifique, naturelle et archĂ©ologique du loch.
Il a engagĂ© une collaboration avec des chercheurs dune bonne vingtaine d’universitĂ©s, ce qui permet la mise au point d’Ă©quipements et de techniques d’Ă©chantillonnage innovantes.
Adrian Shine rĂ©ussit Ă©galement Ă communiquer la teneur de ses travaux de recherche au grand public avec beaucoup de succĂšs : le Loch Ness Exhibition Centre, qui a Ă©tĂ© conçu par Adrian, laisse le visiteur curieux de savoir ce que recĂšlent les profondeurs du loch. Pour Adrian, la rĂ©solution de cette question est devenue le travail de toute une vie : « J’Ă©tais venu en conquĂ©rant, mais c’est le loch qui a eu raison de moi. »
Le monstre du Loch Ness, que l’essor du tourisme a surnommĂ© dans les annĂ©es 1930 Nessie (parfois orthographiĂ© Nessy) pour supprimer le cĂŽtĂ© effrayant qu’il avait jusque-lĂ , dĂ©signe une crĂ©ature lacustre lĂ©gendaire supposĂ©e vivre, ou avoir vĂ©cu, dans le Loch Ness, un lac des Highlands en Ăcosse. Ce fruit de l’imaginaire humain est devenu emblĂ©matique de la cryptozoologie et Robert H. Rines et le naturaliste Sir Peter Scott le dotĂšrent mĂȘme en 1975 d’un nom binominal, Nessiteras rhombopteryx, comme on le fait pour une espĂšce animale attestĂ©e.
Il est gĂ©nĂ©ralement dĂ©crit comme ressemblant Ă un serpent de mer ou Ă un plĂ©siosaure. De nombreux enthousiastes se rendent sur les eaux du Loch depuis le dĂ©but des annĂ©es 1930, date de la premiĂšre apparition « moderne » du monstre, afin de le rechercher. Des photos et des films sont rĂ©guliĂšrement prĂ©sentĂ©s et les trucages tout aussi rĂ©guliĂšrement cassĂ©s (oĂč la supercherie finalement avouĂ©e par leurs auteurs). La crĂ©ature lĂ©gendaire est au centre de nombreuses Ćuvres de fiction ou de reprĂ©sentations imaginaires comme certains dessins animĂ©s ou bandes dessinĂ©es.