Pourquoi racheter des vieux jeux de rôle ?

… s’il fallait des raisons bien spécifiques pour vendre, donc, ne pas conserver ses vieux jeux de rôle, il en faut aussi pour en racheter.

vieux jeux

Voici, comme vous pouvez vous en douter, l’article qui est la suite logique de celui sur la vente de ses jeux.

En effet, s’il fallait des raisons bien spécifiques pour vendre, donc, ne pas conserver ses vieux jeux de rôle, il en faut aussi pour en racheter.

Je ne parle pas d’acheter le dernier jeu sorti, ou la dernière édition d’un jeu ancien, mais bien d’un jeu ancien, plus édité, d’occasion même…

D’ailleurs, c’est quoi un vieux jeu de rôle ?

Comme je disais plus haut, c’est un jeu qui n’est plus édité, et dont la réédition n’est même pas d’actualité. Cela peut même être un jeu dont la version actuelle en est à sa 3ème ou 4ème, voire même 7ème édition, un jeu qui a plus de 10 ans, parfois 20 ou 30 ! 

Bon ! L’âge c’est dans la tête, surtout…

Bref…

Alors pourquoi acheter ?

Pour collectionner ?

Une étagère bien remplie, l’envie d’avoir une série complète et enfin finalisée d’un jeu bien précis et de tous ses suppléments, voilà une bonne raison. Le fait de collectionner, sans forcément jouer, a aussi son utilité : c’est la conservation du patrimoine ludique, en vue de le transmettre peut-être. C’est très louable. Bien que l’on puisse collectionner pour des tas d’autres raisons…

Par exemple : Vous voulez absolument terminer toute la collec’ de l’Appel de Cthulhu dans sa 6ème édition de Sans-Détour ? Ou avoir tous les ouvrages de Advanced Dungeons and Dragons ?

Pour régler un rendez-vous manqué ?

Un jeu sorti il y a plus de 20 ans, à l’époque, on l’a loupé, on ne l’a pas acheté, pour des tas de raisons encore. Pas les moyens, pas intéressé, pas au courant… Maintenant, 20 ans plus tard, on en a les moyens, on s’y intéresse à nouveau, et comme il est encore trouvable sur le marché de l’occasion, on craque et on l’achète…

Il arrive aussi, que l’on ait vendu ce même jeu il y a longtemps, et que l’on regrette de s’en être séparé, et dans ce cas encore, on va chercher à réparer un acte manqué.

Par exemple : La 4ème Édition de l’Appel de Cthulhu est sortie en français en 1990. A l’époque, bien qu’ayant fait quelques scénars, je ne m’y intéressais pas plus que ça. 30 ans plus tard, cette édition m’intrigue, et j’ai envie de la redécouvrir… 

Parce que ce n’était pas si mal ?

Une autre raison, qui n’efface pas les précédentes… Parfois, un jeu a beau être sorti dans diverses éditions depuis sa conception, il n’en reste pas moins que l’on puisse être attaché à sa première mouture. Parce qu’on y a beaucoup joué, beaucoup investi de temps et donc finalement on y revient après avoir goûté à la nouveauté.

Mega 2

Par exemple : Mega, en est à la 5ème édition. Fort sympathique, mais qui ouvre la porte sur de nombreuses questions et qui redonne envie de se refaire du Mega 2 ou 3 (à la limite). Bien que ces versions précédentes ne sont pas plus “simples” en termes de règles.

Par curiosité et par opportunité ?

Vous tombez par hasard dans un vide grenier, ou lors d’un déstockage sur un jeu qui vous intrigue et vous fait de l’œil, il n’est pas récent, mais c’est l’occasion pour vous de découvrir une perle (surtout si c’est pas cher). 

Là, j’ai plein d’exemples de jeux, qui fut un temps j’ai acheté d’occasion, juste parce que ça n’avait pas l’air trop cher, et que ça avait l’air bien… Finalement pas joué et finalement revendu… Sauf quelques perles (trop rares) comme Mercenaires, ou même James Bond 007, jeu auquel j’ai vraiment commencé à jouer des années après sa sortie, alors qu’il n’était plus édité.



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