Gary Cooper (de son vrai nom Frank Cooper), est un acteur américain né le 7 mai 1901 à Helena (Montana) et mort le 13 mai 1961 à Beverly Hills (Californie).
Figure majeure du cinĂ©ma amĂ©ricain des annĂ©es 1930-1950, Gary Cooper est pendant ces deux dĂ©cennies un des plus grands champions du box-office aux Ătats-Unis et dans le monde. Ses films engrangent plus d’une centaine de nominations diverses et il est personnellement nommĂ© Ă cinq reprises pour l’Oscar du meilleur acteur (il reçoit la statuette deux fois, en 1942 et 1953). En 1961, James Stewart accepte en son nom un Oscar d’honneur pour l’ensemble de sa carriĂšre, et sa mort, la mĂȘme annĂ©e, sonne la fin de « l’Ăąge d’or de Hollywood ».
Enfance
Frank James Cooper est nĂ© Ă Helena dans le Montana. Il est le fils de Charles Henry Cooper (juge Ă la cour suprĂȘme du Montana, d’origine britannique), et d’Alice Cooper.
Le jeune Gary Cooper passe son enfance à Dunstable au Royaume-Uni avec sa mÚre et son frÚre aßné Arthur Le Roy. Il fait ses études primaires à la Dunstable Grammar School entre 1910 et 1913.
Alors qu’il est ĂągĂ© de treize ans, un accident de voiture l’oblige Ă prendre du repos. Il part rejoindre son pĂšre qui possĂšde un ranch de bĂ©tail au Montana. C’est lĂ qu’il apprend Ă monter Ă cheval. Il y rencontre Ă©galement une voisine de dix ans destinĂ©e Ă devenir cĂ©lĂšbre : Myrna Loy. Il obtient son diplĂŽme de Grinnell College (Iowa) en 1922.
La carriĂšre Ă Hollywood

En 1923, Gary Cooper dĂ©mĂ©nage Ă Los Angeles dans l’idĂ©e de gagner sa vie en travaillant comme dessinateur pour la publicitĂ©. AprĂšs trois mois d’insuccĂšs, il commence Ă travailler comme figurant pour le cinĂ©ma, notamment grĂące Ă son talent de cavalier. Un an plus tard, il obtient un premier rĂŽle dans un court-mĂ©trage avec Eileen Sedgwick, ce qui lui vaut d’ĂȘtre pris sous contrat par la Paramount Pictures en 1926.
Le nom de Frank Cooper étant trÚs répandu dans les couloirs de Hollywood, il change alors son prénom pour Gary sur les conseils de son agent.

Il tourne trois films d’affilĂ©e avec Clara Bow, la « garçonne » des annĂ©es 1920, et vit avec elle son premier amour hollywoodien.

Cascadeur Ă Hollywood au dĂ©but des annĂ©es 1920, il gagne 5 dollars par jour de tournage. Gary Cooper signe un contrat avec la Paramount et devient rapidement une vedette grĂące Ă ses interprĂ©tations dans Les Ailes de William A. Wellman, CĆurs brĂ»lĂ©s de Joseph von Sternberg et L’Adieu aux armes de Frank Borzage.

En 1928, il signe un contrat avec Samuel Goldwyn Productions pour cinquante dollars par semaine. En 1928, il gagne 2 750 dollars par film. C’est son premier film parlant, The Virginian, en 1929, qui fait de lui une star ; c’est aussi l’annĂ©e de sa liaison avec l’actrice Lupe VĂ©lez.

L’annĂ©e suivante, CĆurs brĂ»lĂ©s avec MarlĂšne Dietrich confirme ce statut. Il tourne sans cesse avec les plus grands, passant des rĂŽles d’aventurier (L’Adieu aux armes, Les Trois Lanciers du Bengale) Ă ceux de jeunes premiers romantiques et naĂŻfs (SĂ©rĂ©nade Ă trois, Peter Ibbetson).

Il s’impose au milieu des annĂ©es 1930 comme une vedette internationale avec des films d’aventures comme Les Trois Lanciers du Bengale ou Beau Geste et des westerns, mais aussi dans les comĂ©dies dramatiques de Frank Capra, L’Extravagant Mr. Deeds et L’Homme de la rue. Ces interprĂ©tations lui construisent dĂšs 1936 que son personnage d’amĂ©ricain au grand cĆur

En 1939, lâacteur Ă©tait le plus gros salaire du pays, salaire Ă©valuĂ© Ă 482.819 dollars (8 millions de 2017). Avec sa haute taille (1,91 m) et son jeu sobre, il incarne Ă l’Ă©cran des hĂ©ros de l’AmĂ©rique des annĂ©es 1940 : le Sergent York, le joueur de baseball Lou Gehrig (dans Vainqueur du destin), le docteur Wassell ou encore Robert Jordan dans l’adaptation au cinĂ©ma de Pour qui sonne le glas.

En 1941, il remporte son premier oscar pour Sergent York.
Si son physique est adaptĂ© Ă des rĂŽles de hĂ©ros de films d’action, il montre Ă©galement son talent dans le registre comique, notamment chez Ernst Lubitsch qui l’emploie dans SĂ©rĂ©nade Ă trois, La HuitiĂšme Femme de Barbe-Bleue, et dans le registre dramatique pour Frank Capra, King Vidor (Le Rebelle) ou Otto Preminger (CondamnĂ© au silence).

Acteur de western, Gary Cooper obtient son plus grand triomphe en 1952 en incarnant le courageux Marshal Will Kane du Train sifflera trois fois, considéré par beaucoup comme son meilleur rÎle.

Il termine sa carriĂšre avec des succĂšs comme Vera Cruz ou La Loi du Seigneur (Palme d’or Ă Cannes en 1957).

Un séducteur
SĂ©ducteur Ă la ville comme Ă l’Ă©cran, il est mariĂ© Ă la mĂȘme femme de 1933 Ă sa mort mais connait de nombreuses relations extra-conjugales, parfois avec ses partenaires, comme l’actrice Patricia Neal.
Quelques erreurs dans ses refus
En 1939, il est le premier choix de David O. Selznick pour interpréter le rÎle de Rhett Butler dans Autant en emporte le vent. Il aurait dit en refusant le rÎle :
Ce film sera le plus gros flop de l’histoire du cinĂ©ma. Je suis content que ce soit Clark Gable qui se prenne une gamelle et pas moi.
Gary Cooper
En 1940, il fait la connaissance d’Ernest Hemingway ; les deux hommes entament une amitiĂ© qui durera jusqu’Ă la mort. Voici comment Hemingway dĂ©crit Gary Cooper Ă son Ă©diteur Maxwell Perkins :
Coop est un homme bien ; aussi honnĂȘte, droit, aimable et intĂšgre qu’il le paraĂźt. Si on inventait un personnage comme Coop, personne n’y croirait. Il est juste trop bien pour ĂȘtre vrai.
Ernest Hemingway
Alfred Hitchcock lui propose les rĂŽles principaux de Correspondant 17 (1940) et CinquiĂšme Colonne (1942) qu’il refuse Ă©galement. Il admettra plus tard avoir fait une erreur.
Engagement politique ?
Comme plusieurs stars de Hollywood de sa gĂ©nĂ©ration, il s’engage politiquement aux cĂŽtĂ©s des rĂ©publicains. Membre de la Motion Picture Alliance for the Preservation of American Ideals, organisation qui souhaite s’opposer Ă toute influence fasciste ou communiste Ă l’intĂ©rieur de Hollywood, son rĂŽle lors des investigations de la commission des activitĂ©s anti-amĂ©ricaines est toutefois bien faible. En 1947, il est interrogĂ© par la commission, mais, bien qu’avouant ressentir une certaine influence communiste Ă Hollywood, il ne livre aucun nom. Le prĂ©sident de la commission lui ayant prĂ©sentĂ© un document attestant de son engagement communiste, il lui confirme que le document est un faux.
Un personnage pour Pulp Cthulhu
Kenneth Downey

En se basant sur le physique plutÎt avantageux de Gary Cooper, voici un personnage de chasseur de primes, un ruffian, dans les années 30.






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