Dans la lointaine préhistoire, Vood n’aspire qu’à prendre la tête de sa tribu. Pour cela, il tue Exay, le chef actuel mais il se retrouve banni par les siens. Son exil le conduit sur un volcan en éruption où il découvre un nouveau métal : le fer. L’esprit revanchard, Vood se forge de solides armes et retourne vers sa tribu, bien déterminé à obtenir la place tant convoitée.
La bande annonce
Ce chef-d’œuvre ?
La Guerre du fer (La guerra del ferro) est un film franco-italien sorti en 1983 et réalisé par Umberto Lenzi. Ce film est aussi parfois commercialisé sous son nom anglais Ironmaster.
C’est un film d’aventures préhistoriques s’inspirant de La Guerre du feu avec quelques éléments d’heroic fantasy qui voudraient rappeller Conan le Barbare. À la différence de La Guerre du feu, les personnages s’expriment néanmoins dans un langage contemporain.
Le casting
- Sam Pasco : Ela
- Elvire Audray : Isa
- Luigi Montefiori (sous le nom de « George Eastman ») : Vood
- Pamela Prati (sous le nom de « Pamela Field ») : Lith
- Jacques Herlin : Rag
- Danilo Mattei (sous le nom de « Brian Redford ») : Tog
- Benito Stefanelli : Iksay
- Areno D’Adderio : Zaal
- William Berger : Mogo
Des affiches et jaquettes trompeuses
Sérieusement ne regardez pas ce film !
Etant gamin, j’avais utilisé mon argent de poche durement gagné pour aller voir ce film au cinéma… Espérant qu’il serait aussi génial que Conan le Barbare (de Milius) que j’avais vu un peu plus tôt… Et bien, si je suis resté jusqu’au bout dans la salle, c’est que j’avais payé et que je ne savais pas que l’on pouvait sortir et se faire rembourser.
Sans être totalement mauvais, La Guerre du Fer est quand même sacrément trompeur sur la marchandise de bout en bout. Il n’y a pas grand chose qui tienne la route, à part les images promotionnelles du film qui m’ont servi pendant très longtemps pour décorer mon écran de MJ.
Commentaires
1 réponse à “La Guerre du Fer – IronMaster”
La Guerre du Fer, ça doit en effet être du Lenzi pur jus, du cinéma d’exploitation italien bien fauché. Les photos sont assez belles ceci dit.
A cette epoque post-Conan, je m’étais également égaré dans une salle qui projetait un très intriguant « choix des seigneurs ». Je me souviens avoir été très impressionné et en même temps assez dérouté par le côté bis du film. U’ copain l’avait vu aussi et nous partagions finalement ensemble le privilège de l’avoir découvert et finalement apprécié.