Ce n’est pas du médieval-fantastique, ce n’est pas un blockbuster… C’est un bon film français, qui se veut réaliste, tourné en décors naturels, avec des gueules… Des gueules du cinéma français, mais que l’on a pas l’habitude de voir dans ce genre de film.
Au XIIIème siècle, dans un village des Cévennes, Arnaud vit avec son épouse, Guillemette. Avant de mourir, la mère d’Arnaud lui transmet la science des plantes médicinales et de leurs bienfaits. Un jour, Arnaud se fait attaquer par un groupe de brigands.
Roué de coups d’une violence sans pareille, il en perd la mémoire. Sa femme part alors à la recherche de Thomas, le frère de son époux et vaillant guerrier. Celui-ci doit l’aider coûte que coûte à guérir Arnaud. Pour ce faire, il doit lui aussi découvrir les multiples secrets que recèle la science des plantes. Mais Thomas, farouche combattant, doit avant tout apprendre à évoluer sans armes.
Le XIIIème siècle, en France, C’est un temps rugueux, âpre, charnel. Pour vivre, pour survivre, il faut des armes, lesquelles choisir ? Thomas, le mercenaire, a choisi les armes de fer, les armes de la guerre qui donnent le pouvoir de punir, de tuer. Son cadet, Arnaud, les armes de la connaissance qui donnent le pouvoir de lire, de guérir : le pouvoir de la connaissance.
Un jour, après des années d’absence, Thomas, l’aîné, le mercenaire, le corps marqué de cicatrices plus ou moins valeureuses, revient à la ferme familiale. Sa mère, qui possédait la science des plantes médicinales – les simples -, est morte.
Tout ce qu’elle savait, elle l’a enseigné à à son cadet, Arnaud. Mais des brigands l’ont tant frappé qu’il en a perdu la mémoire. A charge pour Thomas, encouragé par sa jeune épouse, Guillemette, la boiteuse indestructible et obstinée, de retrouver le savoir perdu.
Le Frère du Guerrier
Date de sortie : 13 mars 2002, (1h 55min) Réalisé par : Pierre Jolivet Avec : Vincent Lindon, Mélanie Doutey, Guillaume Canet…
Ce n’est pas du médieval-fantastique, ce n’est pas un blockbuster… C’est un bon film français, qui se veut réaliste, tourné en décors naturels, avec des gueules. Des gueules du cinéma français, mais que l’on a pas l’habitude de voir dans ce genre de film. Le film est honnête, plein d’idées, un peu pessimiste tout de même.
C’est de la bonne inspiration pour un JdR de style un peu médiéval Il ne manque même pas grand chose si l’on veut y rajouter un peu de fantastique ou magie… La connaissance des plantes médicinales que possède Arnaud peut avoir la même valeur qu’un savoir magique dans un monde de faible niveau technologique.
