Miss Fisher, telle une Indiana Jones en jupons, la plus glamour des détectives nous embarque dans un périple mouvementé de Londres au Moyen-Orient. Suspense, charme et humour toujours au rendez-vous de cette formidable reconstitution des années folles, dans des décors splendides et des costumes fastueux.
Nous en parlions il y a déjà quelques temps ici. Il faut savoir que Le Tombeau des Larmes est disponible en streaming sur la plateforme Amazon Prime.
Avis subjectif
DĂ©tournez vos yeux si vous craignez d’ĂȘtre un peu spoilĂ©s !
Les avis sont partagés sur cette version de Miss Fisher dans un long métrage, suite directe du dernier épisode de la 3Úme saison de la série.
Le résumé :
Dans les années 1920, aprÚs avoir libéré une jeune Bédouine Shirin, injustement emprisonnée à Jérusalem, Phryne Fisher tente de percer un mystÚre concernant des émeraudes inestimables, des malédictions anciennes et la vérité derriÚre la disparition suspecte de la tribu oubliée de Shirin.
J’ai beaucoup aimĂ© revoir Phryne Fisher ! Et la revoir dans un autre contexte que celui de la sĂ©rie. En effet, Miss Fisher est toujours cette enquĂȘtrice qui fourre son nez partout et surtout quand on lui demande le contraire. Mais on quitte ici complĂštement l’Australie, et les enquĂȘtes « classiques ».
Alors, on pourrait regretter qu’en quittant l’Australie et Melbourne, les comparses habituels de Miss Fisher ne lui donnent plus un coup de main. Certains personnages finalement sont un peu rĂ©duits Ă un camĂ©o. Mais on retrouve bien Jack Robinson, l’alliĂ© favori, et l’amoureux transi.
Entre enquĂȘte policiĂšre classique et Ă©nigmes façon Indiana Jones, on retrouve des Ă©lĂ©ments vraiment hyper intĂ©ressants : de l’action, du mystĂšre, des personnages troubles. Et mĂȘme un peu de fantastique… Beaucoup de choses, et en fait cela peut parfois donner le sentiment que ce n’est que survolĂ©. Mais bon, on est dans un film, pas dans une sĂ©rie, qui a le temps de s’appesantir sur des thĂšmes bien spĂ©cifiques Ă chaque Ă©pisode.
Il faut donc ĂȘtre attentif pour retrouver certaines rĂ©fĂ©rences, comme le fait que Phryne Fisher soit australienne, et pas anglaise. Le systĂšme de classes rigides Ă l’anglaise y est ici encore plus tĂ©nue, et Phryne l’affronte avec encore plus de malice. La situation politique de la Palestine est au centre d’une partie de l’intrigue et c’est assez bien vu.
Pour un film financĂ© grĂące Ă Kickstarter, la rĂ©alisation n’a pas Ă rougir. Alors, oui, il ne faut pas s’attendre Ă du gros budget d’un blockbuster de Spielberg, mais on a ce qu’il faut.
C’est un film que je me regarderai Ă nouveau avec plaisir.
