Écrans muets, voix plurielles

Le cinéma muet a façonné des icÎnes inoubliables. DerriÚre leurs regards intensément photographiés, ces femmes ont incarné modernité, scandale, diversité ou transgression.

Certaines ont Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©es, d’autres oubliĂ©es, d’autres encore rĂ©duites Ă  un archĂ©type. Les invoquer, c’est rappeler que l’imaginaire visuel des annĂ©es 1910–1930 fut aussi une scĂšne de lutte et d’émancipation.

De Louise Brooks Ă  Theda Bara, d’Anna May Wong Ă  Anita Cornwell, ces invocations rappellent que les Ă©crans muets et la littĂ©rature queer furent des terrains d’audace et de transgression. Sept figures singuliĂšres, entre icĂŽnes cĂ©lĂ©brĂ©es et oubliĂ©es, pour nourrir l’imaginaire et rappeler que chaque image cache une histoire.

Alice Mann
Anita Cornwell
Theda Bara

Ces silhouettes ne sont pas que des images sépia. Elles sont des voix, des trajectoires, des combats.

D’Alice Mann Ă  Theda Bara, d’Anita Cornwell Ă  Anna May Wong, elles montrent comment l’art, le cinĂ©ma ou l’écriture ont pu ouvrir des brĂšches. Et en jeu de rĂŽle, elles rappellent qu’un personnage n’est jamais figĂ© : il peut danser, aimer, fuir, se rĂ©inventer.



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