Quand ton donjon a besoin de punk et ta cybercité de blues crasseux

Parce que les ambiances, c’est une affaire de feeling, pas de précision historique. La musique est une arme d’immersion massive, et franchement, un duel médiéval sur du Iron Maiden, ça claque plus qu’une flute à bec soporifique. Ce qui compte, c’est le rythme et l’intensité.

Vas-y ! Mets du son !!!!!

Si y’a bien un truc qu’on a appris en matant Chevalier, Peaky Blinders ou même Arcane, c’est que l’anachronisme musical, ça peut envoyer du très très lourd. Parce qu’au fond, ce qui compte, c’est pas d’être fidèle à l’époque, c’est d’envoyer du ressenti brut, du pur jus d’ambiance qui prend aux tripes. Une bande-son bien sentie peut transformer une simple scène de jeu en moment épique, où les joueurs sentiront leur cœur battre en rythme avec la musique.


Pourquoi l’anachronisme, c’est la vie ?

Parce que les ambiances, c’est une affaire de feeling, pas de précision historique. La musique est une arme d’immersion massive, et franchement, un duel médiéval sur du Iron Maiden, ça claque plus qu’une flute à bec soporifique. Ce qui compte, c’est le rythme et l’intensité. Peu importe que ton viking bourrine sur du Motörhead ou que ton vaisseau spatial glisse sur du blues sale à la Tom Waits, tant que ça fait vibrer tes joueurs, c’est tout bon.

Et puis soyons honnêtes, certaines BO trop « dans le ton » deviennent vite ennuyeuses. Qui a encore envie d’entendre des chants grégoriens mollassons pour une scène de cathédrale hantée, alors qu’un bon vieux morceau de doom metal rendrait le tout mille fois plus intense ? La musique, c’est du ressenti, de l’énergie, pas un cours d’histoire. Un bon MJ, c’est un DJ qui sait quand balancer le bon son pour que ses joueurs s’imprègnent à fond de l’ambiance.


Comment bien choisir son anachronisme musical ?

  • Regarde l’émotion de la scène. Tu veux de l’épique ? Mets du heavy metal. Tu veux du stress ? Fonce sur l’industriel ou l’électro glauque.
  • Assume le contraste. Une attaque de brigands sur du punk rock, un enterrement sur du blues crade, une scène de hacking sur du jazz expérimental… Parfois, la dissonance crée une immersion encore plus forte.
  • Pense au rythme. Une scène d’infiltration n’a pas besoin d’un truc qui tabasse trop fort, tandis qu’un combat mérite des beats bien lourds.
  • Écoute ce que tes joueurs aiment. Si tout le monde kiffe le post-punk, autant l’intégrer à l’univers, même si ça se passe au fin fond de la Renaissance.

Playlists d’anachronisme rôlistique

Médiéval-Fantastique (Fini le luth, place aux décibels)

Baston de taverne : The Pogues – Dirty Old Town

Charge héroïque : Iron Maiden – Run to the Hills

Ambiance mystique : Dead Can Dance – The Host of Seraphim

Marche des héros fatigués : Johnny Cash – Hurt

Festin barbare : Dropkick Murphys – I’m Shipping Up to Boston

Assaut d’un château en ruine : Rammstein – Sonne

Cyberpunk et SF crasseuse (Parce que les néons ont besoin de feeling)

Ruelle poisseuse et deal douteux : Massive Attack – Angel

Course-poursuite en moto volante : Carpenter Brut – Turbo Killer

Exploration spatiale et solitude cosmique : Pink Floyd – Welcome to the Machine

Baston brutale dans un entrepôt sombre : Nine Inch Nails – Mr. Self Destruct

Connexion au cyberespace : Kraftwerk – The Robots

Déchéance urbaine et implants défaillants : Perturbator – Future Club

Western et Post-apo (Le désert et la poussière, version amplifiée)

Duel sous un soleil de plomb : Ennio Morricone – The Ecstasy of Gold

Balade en terres désolées : The White Stripes – Seven Nation Army

Bordel crasseux en mode Mad Max : Rage Against the Machine – Killing in the Name

Dernière chevauchée avant la mort : Tom Waits – Way Down in the Hole

Attaque de pillards motorisés : Motörhead – Ace of Spades

Caravane errante dans le désert : Blues Saraceno – The River

Horreur et Weird (Quand ça dégénère, faut du son qui glace le sang)

Rituel démoniaque : Swans – Cop

Poursuite par une abomination cosmique : Perturbator – Venger

Exploration de maison hantée : Bohren & Der Club of Gore – Midnight Black Earth

Fusion de la terreur et du métal : Einstürzende Neubauten – Halber Mensch

Lente montée de la folie : Coil – The First Five Minutes After Death

Survivre à une nuit dans une cabane isolée : Chelsea Wolfe – Carrion Flowers


Une astuce de dernière minute ?

Ben en fait, fais exactement le contraire de ce qu’on vient de te dire et mélange tout ça ! Fous un morceau speed pour une scène qui devrait être lente, mais hyper chargée en tension. Un morceau lent pour une scène d’assaut et de combat, pour simuler l’horreur du combat au ralenti. Bref, fais en fonction de l’émotion !


Jette tes flûtes à bec !

Les BO trop classiques, c’est fini. La musique, c’est une question d’énergie et de rythme, pas de fidélité historique. L’anachronisme, c’est du fun pur. Mets ce qui te fait kiffer et fais hurler les enceintes. Si tes joueurs ont des frissons, t’as gagné.



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Commentaires

2 réponses à “Quand ton donjon a besoin de punk et ta cybercité de blues crasseux”

  1. Avatar de Stephen Sevenair

    j’avais adoré : « Marie Antoinette » (2006) – Réalisé par Sofia Coppola avec beaucoup de new wave.
    Et les deux seul film de Marvel que j’avais supporter, le premier Iron Man et les gardiens de la galaxie pour leurs musique justement.

  2. Avatar de Anagrys
    Anagrys

    C’est malin, juste après la lecture de cet article ma playlist m’a proposé “Seytanu Akbar » d’Ignea… et mon esprit de battre la campagne pour voir à quel type d’ambiance ce titre pourrait contribuer

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