Dans un autre article nous vous disions que l‘informatique était déjà utilisée dans les année 1920, voici une étonnante vidéo qui laisse croire qu’il en était de même pour la téléphonie mobile.
Alors, vrai ou pas ?
Plutôt qu’un premier téléphone portable, pensez à la boîte qu’elles tiennent comme un premier Walkman ; car ces deux femmes de la vidéo n’ont pas de téléphone, mais plutôt une radio à cristal. La confusion vient du fait que le terme « téléphone sans fil » (Wireless Radio) était largement utilisé en 1922 pour ce que nous appelons simplement « radio » aujourd’hui.
Néanmoins, c’est assez intéressant et rien n’interdit d’imaginer un tel dispositif dans des scénarios qui se déroulent dans les années folles.
Les communications « mobiles »
Le terme private mobile radiocommunications (PMR) signifie « réseau mobile privé de radiocommunication ». C’est un système de communication mobile par ondes radio utilisé sur une courte ou moyenne distance. Le talkie-walkie, inventé dans les années 1940 par Motorola, en est le précurseur.
Pour être vraiment précis, le talkie-walkie a été inventé vers 1937 par l’ingénieur canadien Donald Hings (1907-2004), alors qu’il était expert en communications et géophysique pour la compagnie canadienne Cominco (alors CM&S). Il est devenu portatif en 1938 grâce à l’ingénieur Alfred Gross.
Le premier talkie-walkie commercialisé est le Motorola SCR-300. Créé en 1940 avec 50 000 unités en sac à dos fabriquées au cours de la Seconde Guerre mondiale, il pèse entre 15 et 17 kg selon la batterie utilisée et émet sur 48 canaux dans la bande 40 MHz à 48 MHz avec 0,3 W en modulation de fréquence permettant une portée d’environ 5 km.
Un deuxième modèle, le Motorola SCR-536 est commercialisé en juillet 1941. Le poids de 2,5 kg (avec ses deux batteries) permet de le tenir dans les mains et il est d’abord nommé « Handie-Talkie ». L’appareil, qui offre 50 canaux, fonctionne en modulation d’amplitude dans la bande 3,5 MHz à 6 MHz avec une puissance de sortie de 0,36 W délivré à une antenne télescopique d’1 mètre maximum permettant une portée moyenne d’1,6 km sur terre (la portée varie de quelques centaines de mètres en ville à environ 5 km sur l’eau). L’autonomie en fonctionnement était d’environ une journée d’usage « normal ». À la fin de la Seconde Guerre mondiale 130 000 unités avaient été fabriqués par Motorola.
[source 1]