The Orville est une série télévisée créée par Seth MacFarlane diffusée depuis le 10 septembre 2017 sur le réseau Fox et en simultané sur Citytv au Canada. En France, la série est diffusée depuis le 1er octobre 2018 sur Warner TV.
Le pitch de cette série, qui est vendue comme une comédie de science-fiction :
Au 25Ăšme siĂšcle, la Terre fait partie de lâUnion PlanĂ©taire : une civilisation Ă©tendue, avancĂ©e et surtout pacifique, possĂ©dant une flotte de 3000 navires. Parmi eux, Orville, un vaisseau spatial plus de toute fraĂźcheur, dirigĂ© par le capitaine Ed Mercer.
Pour poser un peu le truc de la comédie :
Ed Mercer (jouĂ© par Seth MacFarlane) est un capitaine de la Flotte de lâUnion PlanĂ©taire dont la carriĂšre a subi un revers depuis son divorce – en raison de l’adultĂšre de son ex-Ă©pouse, Kelly Grayson – et qui reçoit son premier commandement avec l’Orville ; il dĂ©couvre alors que son ex-femme sera son officier en second…
Parodie ? Ou pas Parodie ?
La série est une création de Seth MacFarlane qui est aussi entre autres, le créateur des séries animées American Dad!, Les Griffin et The Cleveland Show. Il a également écrit et dirigé les films Ted et Ted 2 dans lesquels il double le personnage de Ted.
Bon si la bande annonce et les extraits font la part belle au cotĂ© dĂ©lirant, aux gags et Ă l’aspect parodique… en fait il n’y a pas que ça.
Un avis comme ça..
Pour l’instant je n’ai vu que les 6 premiers Ă©pisodes, et j’en pense du bien. Mais je ferais tout de mĂȘme quelques remarques.
C’est certes une sĂ©rie de comĂ©die, mais ça n’est pas non plus du burlesque-dĂ©lire-n’importe quoi tout le temps, ça n’est pas « La folle histoire de l’espace« ou de la grosse parodie. En fait, j’ai plutĂŽt l’impression que l’on est dans un hommage Ă Star Trek, avec des sujets sĂ©rieux que l’on fait passer avec une dose de comĂ©die.
En fait, oui c’est plutĂŽt ça, les thĂšmes de « The Orville » sont vraiment assez ancrĂ©s sur l’actualitĂ© sociĂ©tale et politique contemporaine, mais traitĂ©e au travers de la vision de la sociĂ©tĂ© du 25Ăšme siĂšcle (comme le faisait Star Trek).
Et tout ça avec une bonne dose d’humour… parfois… Parce que certains Ă©pisodes de The Orville, s’il n’y avait pas cette dose de dĂ©rision, seraient finalement trĂšs sombres.
Inspiration rĂŽlistique
Le traitement de « The Orville » est vraiment un cas d’Ă©cole d’inspiration pour des JDR qui se passent dans le futur et/ou l’espace.
En gros, prenez des sujets de sociĂ©tĂ©, d’actualitĂ©, des sujets qui font dĂ©bat, des sujets clivants : les rapports femmes-hommes, les questions de genre, le racisme, la religion, la colonisation, l’Ă©cologie, etc… Pousser la logique de certains jusqu’au bout et vous en faites une gĂ©nĂ©ralitĂ© pour une culture d’une autre planĂšte (alliĂ©e ou ennemie de la FĂ©dĂ©ration, ou membre de celle-ci)…

Et ensuite, laissez faire les joueurs qui sont donc confrontĂ©s Ă quelque chose qui ne correspond pas Ă leurs valeurs…
VoilĂ , dit comme ça, vous comprenez pourquoi dans « The Orville » c’est traitĂ© sur le ton de la comĂ©die.
Si vous voulez en savoir plus sur The Orville
The Orville : non, la sĂ©rie de Seth MacFarlane n’est pas une simple parodie de Star Trek