1972. Au plus fort des combats au Viêtnam, les hélicoptères américains sont contraints d’abandonner des soldats dans la jungle. Parmi eux, un jeune GI, Frank Rhodes. Un an plus tard, certains prisonniers américains sont renvoyés dans leur pays, mais Frank ne figure pas sur la liste des hommes libérés. Onze ans ont passé et son père, le colonel Rhodes (Gene Hackman), reste persuadé que Frank est toujours vivant, retenu en captivité dans un camp. Grâce à des renseignements officieux, il repère la geôle de son fils. L’aide financière de MacGregor (Robert Stack), un milliardaire dont le fils est également porté disparu, lui permet d’organiser une expédition pour libérer Frank…
RETOUR VERS L’ENFER
- Réalisateur : Ted Kotcheff
- Genre : Film d’aventures
- Année : 1983
- Durée : 108 min
- Acteurs : Gene Hackman, Patrick Swayze, Robert Stack
Comme le dit drelium sur Sens Critique à propos de ce film :
Et alors l’équipe c’est que du culte, Robert Stack en Général (classe), Fred Ward en adepte du couteau, Reb Brown le surfeur bodybuildé, Randall Tex Cob, Tim Thomerson (une filmo nanarde pléthorique !), Harold Sylvester (très grand black de service de pr.. judicieux, judicieux second choix), tous anciens du Vietnam que Gene va réunir un par un et remettre à niveau dans un camp d’entraînement de fortune.
Retour vers l’enfer est un classique ! Il pose les bases de ce qui va être maintes fois repris par la suite, tout en reprenant à son compte d’autres éléments déjà vus et revus :
- Le retour des soldats anciens du Vietnam dont la vie ne revient pas tout à fait à la normale (Rambo, Voyage au bout de l’enfer,…)
- Le recrutement et l’entrainement de gars un peu à la masse pour en faire ou refaire des foudres de guerre (Les 7 Mercenaires, Les 12 salopards, Full Metal Jacket, …)
- Le sauvetage de prisonniers des Vietcongs (Portés disparus, Voyage au bout de l’enfer, Rambo 2)
De nombreux films plus ou moins sérieux reprendront les mêmes ingrédients jusqu’à nos jours comme avec la saga Expendables…
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Attention spoilers ci-dessous :
Le colonel Jason Rhodes ne trouve plus le sommeil. Savoir que son fils Frank est prisonnier au Viêt-nam depuis maintenant des années le rend fou. Après avoir épuisé toutes les ressources de la diplomatie officielle qui le rejette, il fait appel à des aventuriers et des mercenaires pour obtenir des renseignements à la source. Le plus souvent trompé par des escrocs, il persévère jusqu’à ce qu’un de ses anciens collègues lui apporte une preuve de vie de son fils. Grâce au richissime MacGregor qui, lui aussi, a un fils prisonnier, il recrute les anciens frères d’armes de son fils afin de monter une opération de sauvetage. Après un entrainement intensif, dirigé par un jeune ex-marine trop prétentieux pour ces vétérans, le commando passe à l’action.
Mais, sitôt arrivé en Thaïlande, la C.I.A. leur tombe dessus et fait confisquer toutes leurs armes avant de les faire arrêter. Bloqués et presque sans argent, ils réussiront malgré tout à se rééquiper et partiront vers la frontière avec un ancien trafiquant déchu et ses filles.
Arrivés sur place, les uns partiront dans une base dérober des hélicoptères tandis que les autres vont attaquer le camp de prisonniers et libérer les américains. Après une bataille épique, ils sauveront quelques hommes dont le fils de MacGregor qui révélera que Frank est mort quelques semaines plus tôt de maladie. Rentré au pays, le colonel, ayant rendu son fils à MacGregor, retrouvera sa femme, soulagé d’avoir fait ce qu’il fallait et d’enfin savoir la vérité.
Inspiration rôlistique ?
Ce type de scénario c’est la base de la mission merdique : allez libérer des prisonniers en territoire ennemi, mais attention, je vous file une équipe de bras cassés et il se peut que notre gouvernement nous mettent des bâtons dans les roues… Et du coup c’est ce qui se passe.
Ca ressemble donc un peu à un épisode de l’Agence Tout Risques quand finalement la fine équipe se retrouve sans équipement. D’ailleurs cette seconde partie du film est aussi très intéressante parce qu’au lieu du super équipement qu’ils avaient au début, les joyeux mercenaires se retrouvent avec des armes datant de la seconde guerre mondiale.