Rien de tel pour une équipe d’agents de Delta Green que de pouvoir analyser l’ADN de « choses » trouvées ça et là au cour d’une opération. Le séquenceur d’ADN MinION de chez Oxford Nanopore Technologies offre pour un prix modique (environ 1000 $) la possibilité de pratiquer des analyses d’ADN relativement fiables…
Il n’est pas encore totalement au point pour l’analyse complète du génome humain ou de certains mammifères, mais fonctionne bien. Pour l’utiliser, il vaut mieux avoir une solide formation en biochimie et penser à l’ajout de certains accessoires comme le VolTRAX qui permettra d’analyser des fluides directement en le connectant au MinION.
Et ensuite se connecter à une base de données afin d’interpréter les résultats…
Mais il existe aussi d’autres possibilités (plus chères) plus accessibles pour les Forces Spéciales : le RapidHIT 200 d’IntegenX et la NetBio de Waltham.
Le système peut être opéré par une seule personne et nécessite uniquement 30 minutes de formation. Le produit parfait, donc, si ce n’était son prix : 250 000$ environ par machine, ce qui réserve leur usage à des opérations critiques et à fort enjeu (« juicy operations » selon le SOCOM). Autre inconvénient : le manque de données collectées sur place dans les bases de données américaines (qui concernent essentiellement des citoyens américains). Mais ces bases sont vouées à s’enrichir progressivement.
Le prochain défi : arriver à développer une version militarisée portable, opérée par batterie ; la mise au point d’un tel engin nécessitera un effort financier considérable, et nécessitera au moins 4 ans.