Du grondement dâorage de âBlack Sabbathâ (1970), oĂč tout commence dans un riff lourd comme la fin du monde, jusquâau hurlement spectral de Bark at the Moon (1983), Ozzy traverse sa premiĂšre mĂ©tamorphose.
Avec Black Sabbath, il jette les bases dâun nouveau langage : sombre, Ă©lectrique, dĂ©sespĂ©rĂ©. Câest le metal Ă lâĂ©tat brut, nĂ© des rues de Birmingham et des angoisses de toute une gĂ©nĂ©ration. Sa voix nâest pas belle â elle est hantĂ©e. Et câest ça, le choc.
VirĂ© du groupe en 1979, on le dit fini. Il revient pourtant en solo avec Blizzard of Ozz (1980) et sâentoure du gĂ©nial Randy Rhoads. Le son est plus mĂ©lodique, plus fou aussi. Crazy Train, Mr. Crowley, Over the Mountain… Ozzy devient une icĂŽne, un survivant. Bark at the Moon achĂšve cette mutation : il ne chante plus seulement le monstre, il est le monstre, maquillĂ©, possĂ©dĂ©, indomptable.
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