Aussi beau que la rencontre fortuite d’un parapluie et d’une machine à coudre sur une table de dissection.

Les Chants de Maldoror – Lautréamont

La phrase résonne encore, sortie des Chants de Maldoror, livre halluciné qu’Isidore Ducasse signa sous un autre nom : Lautréamont.

On ne sait presque rien de lui, sinon qu’il est mort à vingt-quatre ans, à Paris, en 1870. Ses textes circulèrent comme des échos souterrains, retrouvés plus tard par les surréalistes, fascinés par cette voix venue d’ailleurs. Anonyme, précoce, éclatée : Lautréamont devint un spectre littéraire.

Certains prétendent qu’il hante les bibliothèques, mais seulement quand il pleut. Alors ses phrases apparaîtraient sur les marges de vieux livres, comme gravées par une main invisible. À vous de vérifier, si vous osez tourner les pages.



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