Gazette Blindée n°13 — Spécial Southern Gothic : Plongée dans les marais moites de l’imaginaire

Le numéro 13 de la Gazette Blindée est sorti, et cette fois, on s’est aventurés dans un terrain glissant, humide, et délicieusement poisseux : le Southern Gothic.

Dans ce numéro spécial, pas de fiches de personnages, pas de stats, pas de mécaniques de jeu. C’est pas un catalogue de données prêtes à l’emploi, mais une exploration de l’ambiance, des clichés, des inspirations et des précautions narratives quand on veut jouer avec le Southern Gothic autour d’une table de jeu de rôle.

Au sommaire :

• Southern Gothic, un marécage pour l’imaginaire : un tour d’horizon des racines littéraires et de ce qui rend ce genre si fascinant.
• Le Southern Gothic à l’écran : une esthétique de la décomposition : comment le cinéma s’est emparé du genre et a su le magnifier, le transformer et parfois le tordre.
• Les films de Russ Meyer : Lorna et Mudhoney : Meyer s’invite dans le marécage avec deux films atypiques, loin de son image habituelle, mais parfaitement à leur place dans cet univers de déliquescence et de pulsions.
• Southern Gothic et L’Appel de Cthulhu : l’occasion de croiser le Southern Gothic et les horreurs indicibles du Mythe. On en profite pour évoquer comment le genre peut enrichir vos scénarios lovecraftiens.
• Bonus Cinéma : 10 films Southern Gothic pour rôlistes : une sélection de films visuels, puissants et dérangeants, accompagnée d’idées d’inspiration pour le jeu de rôle.
• Entre la peau et l’invisible : une réflexion nécessaire sur la sensualité, les précautions à prendre, et l’importance des outils de sécurité émotionnelle quand on aborde certains thèmes en jeu.
• Glossaire Southern Gothic : pour mieux parler le Sud sans s’y perdre. Des rednecks aux haints en passant par les swamp folk.
• Clichés et stéréotypes du Southern Gothic : Les connaître pour mieux les utiliser (ou les subvertir) : parce qu’un cliché, bien utilisé ou bien retourné, peut créer des moments mémorables.

Ce numéro, c’est une porte d’entrée vers une ambiance, pas un système. C’est pas un bestiaire ni une boîte à chiffres. C’est une invitation à suer, à écouter les grenouilles, à respirer la vase, et à fouiller sous le vernis pour trouver ce qui pourrit dessous.

Les données chiffrées et les idées de scénarios concrets viendront peut-être dans de prochains numéros (ou dans le eZine Scriiipt en préparation depuis un moment, qui sait ?). Mais pour l’instant, place à l’atmosphère.