Halloween : La nuit où tout devient possible (surtout les déguisements bizarres)

Ah, Halloween, cette fête où les citrouilles s’illuminent, où les bonbons deviennent une monnaie d’échange universelle, et où tout le monde devient soudainement fan de films d’horreur, même ceux qui sursautent devant une porte qui grince. C’est la période où les enfants se transforment en mini monstres hyperactifs et où les adultes, eux, trouvent toujours une excuse pour ressortir ce déguisement de pirate qui traîne dans le placard depuis cinq ans.

Mais Halloween, c’est quoi au juste ? Pourquoi cette obsession pour les déguisements, les films d’horreur et les kilos de bonbons ? Accrochez-vous, on plonge dans l’histoire et l’humour décalé de cette fête où tout devient possible (même réussir un maquillage de zombie avant la soirée).

Halloween : des origines celtes à la course aux bonbons

Halloween, c’est d’abord une histoire d’ancêtres Celtes. Il y a quelques siècles, avant qu’on ne transforme tout ça en fête commerciale, ils célébraient Samhain (prononcé [sɑː.wɛn], pour te la péter en soirée), une fête marquant la fin des récoltes et le début de la saison sombre. Et qui dit saison sombre, dit esprits et créatures cheloues qui viennent traîner autour des vivants. D’où l’idée de porter des costumes effrayants pour passer inaperçu parmi les fantômes. Parce qu’après tout, qui soupçonnerait un mort-vivant déguisé en mort-vivant ?

Mais bon, comme avec toutes les traditions sympas, les Romains puis les chrétiens sont passés par là et ont fait un joyeux mélange entre Samhain et leurs propres fêtes. Résultat, on se retrouve avec All Hallows’ Eve, la veille de la Toussaint, qui est ensuite devenu Halloween. Et on a gardé les déguisements, mais cette fois pour impressionner les voisins ou les effrayer en frappant à leur porte en criant « Trick or Treat » (en gros, « Donne-moi des bonbons ou je te maudis à vie avec mes toiles d’araignée en plastique »).

Pourquoi Halloween est la meilleure fête (ou presque)

Tout le monde peut être une star du déguisement : Que tu sois un expert en maquillage ou que tu sois incapable de découper une paire d’yeux dans un masque, Halloween, c’est ta soirée. Du moment que tu portes quelque chose de vaguement ressemblant à un costume, c’est validé. Que tu sois une sorcière sexy, un vampire dépressif ou même une simple citrouille ambulante, tu fais partie de la fête.

Les bonbons à volonté : Que tu sois du côté des enfants ou des adultes (soyons honnêtes, on adore aussi les sucreries), Halloween est la seule nuit où la consommation excessive de bonbons est socialement acceptable. Et si tu n’es plus en âge de faire du porte-à-porte pour collecter des bonbons, pas de problème, il te suffit d’en acheter toi-même et de faire semblant de les distribuer (spoiler : personne ne viendra).

Les films d’horreur : C’est la saison parfaite pour revoir ces chefs-d’œuvre de l’épouvante… ou ces nanars de série B qui font plus rire que peur. Qu’il s’agisse du dernier film sur des poupées possédées ou de l’inénarrable Sharknado (oui, des requins volants), c’est le moment de s’emmitoufler sous une couverture, pop-corn à la main, et de se rappeler pourquoi on n’aime pas vraiment les sous-sols et les cabanes isolées.

Les citrouilles : Taquiner une citrouille et lui sculpter un sourire aussi déformé que celui d’un film d’horreur, c’est un peu la version artisanale et funky de la décoration de Noël. Et puis, ça te donne une excuse pour te mettre en cuisine avec des recettes à base de citrouille que personne ne connaît mais tout le monde adore soudainement.

Un peu de surnaturel, pourquoi pas : Halloween, c’est aussi l’occasion de se rappeler qu’on est fasciné par les histoires de fantômes, les esprits frappeurs et autres légendes urbaines. On allume des bougies, on sort la planche de Ouija (avec précaution), et on tente de contacter l’esprit de… ah non, c’était juste le chat qui a fait tomber un truc.

Les déguisements : entre créativité et drôlerie involontaire

Ah, les déguisements d’Halloween, cette partie géniale où on se retrouve avec des personnages de Star Wars, des sorcières, des clowns et même des objets inanimés (oui, toi, la personne déguisée en brosse à dents). Mais il y a aussi le festival des déguisements ratés, ceux qu’on a bricolés en dernière minute avec des draps, du scotch et un peu de maquillage douteux. Il y a quelque chose d’extrêmement amusant à voir quelqu’un qui a clairement passé des heures à préparer son costume à côté d’un pote déguisé en… sac poubelle (parce que ça fait peur, OK ?).

Petite règle d’or : Si tu peux respirer et bouger sans que tout s’écroule, c’est un bon déguisement. Et si tu arrives à terrifier quelqu’un, même par accident, c’est encore mieux.

Halloween, ou comment se faire peur (pour rire)

Finalement, Halloween, c’est un peu un grand carnaval où on joue à se faire peur, mais dans la bonne humeur. Que tu sois plutôt du genre à rester en pyjama devant des films d’horreur, à organiser des soirées déguisées ou à arpenter les rues avec des enfants surexcités en quête de bonbons, Halloween, c’est surtout une occasion de lâcher prise.

Et puis, c’est le seul moment de l’année où tu peux légitimement croiser un squelette avec un sourire de 32 dents en train de commander un café sans que personne ne s’étonne. Profites-en !

Bon Halloween, que tes bonbons soient nombreux et que tes costumes ne tombent pas en morceaux avant la fin de la nuit !