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Elle est nue, elle est enchaînée, elle attend qu’un homme vienne la sauver. On pourrait croire à une scène d’un vieux péplum douteux ou à une pub pour parfum des années 90. En fait, c’est juste la Grèce antique. Et si l’image d’Andromède nous dérange aujourd’hui, c’est peut-être qu’elle en dit plus long qu’il n’y…

Andromède enchaînée : mythe, genres flous et révélations ludiques

Catégorie : Histoire
Andromède, Antiquité, Éthiopie, Grèce Antique, mythologie, Persée

Elle est nue, elle est enchaînée, elle attend qu’un homme vienne la sauver. On pourrait croire à une scène d’un vieux péplum douteux ou à une pub pour parfum des années 90. En fait, c’est juste la Grèce antique. Et si l’image d’Andromède nous dérange aujourd’hui, c’est peut-être qu’elle en dit plus long qu’il n’y paraît — sur les mythes, les genres, et ce qu’on choisit de figer dans les étoiles.


I. Le mythe d’Andromède : beauté, chaînes et chaos marin

Andromède, c’est d’abord un classique bien huilé : une princesse, un monstre marin, un héros ailé, un mariage royal. Mais chez les Grecs, même les poncifs ont des arêtes. Le mythe nous arrive par Ovide, mais aussi par la constellation qui brille encore au-dessus de nos têtes — une jeune fille attachée à un rocher, offerte au chaos pour calmer des dieux capricieux.

Andromède, princesse d'Ethiopie
Andromède (en grec ancien Ἀνδρομέδα / Androméda) est une princesse éthiopienne
Céphéus Roi d'Ethiopie
Céphée (en grec ancien Κηφεύς / Kêpheús) est roi des Éthiopiens
Cassiopée Reine d'Ethiopie
Dans la mythologie grecque, Cassiopée (en grec ancien Κασσιόπεια / Kassiópeia), est l’épouse de Céphée, roi d’Éthiopie.
Images tirées des créations de YATREDA : ያጥሬዳ

Tout commence avec Cassiopée, reine d’Éthiopie, qui a le malheur d’être trop fière (ou juste honnête ?) quant à sa beauté. Elle prétend surpasser les Néréides, et paf, Poséidon punit : un monstre déferle sur les côtes. Le remède ? Un oracle misogyne recommande de sacrifier sa fille, Andromède. Littéralement : nue, enchaînée à un rocher, en pâture au monstre.

Andromède

Huile sur toile de Gustave Doré

C’est là qu’entre en scène Persée. De retour de sa virée sanglante avec la tête de Méduse, il tombe sur Andromède, en mode bondage tragique. Un deal est passé : il tue le monstre, il l’épouse. Il réussit (merci la tête de Gorgone), tue un prétendant jaloux, et ramène la princesse en Grèce pour fonder une lignée royale.

Perseus and Andromeda

oil on canvas by Titian, 1554-1556.

Mais tout ça, ce n’est que la surface. Car sous le vernis héroïque, Andromède incarne un théâtre plus vaste : celui du genre, du sacrifice, et du rôle qu’on assigne aux corps dans les récits fondateurs.


II. Le miroir symbolique : Andromède comme figure fractale

L’innocente punie pour les fautes d’autrui

Andromède ne fait rien, ne dit rien, mais c’est elle qu’on sacrifie. Elle incarne ce vieux réflexe social : on offre un corps (souvent féminin) pour calmer les dieux, les foules, les patrons. Une logique de victime expiatoire qu’on retrouve de Polyxène à Iphigénie, en passant par les « héroïnes » de films d’horreur.

Ses chaînes ? Ce ne sont pas que du fer. Ce sont les attentes sociales, la pureté sacrifiable, l’identité figée. On ne la sauve pas, on la transfère. D’un rocher à une bague.

Persée : sauveur ou recyclage de trauma ?

Avant d’arriver avec son brushing héroïque, Persée affronte Méduse : image de la peur absolue, du regard qui paralyse, de l’ombre intérieure. Le garçon n’est pas un prince charmant, c’est un survivant. Il brandit une arme pétrifiante, et tue un monstre informe. Bref, il affronte le chaos — et pas toujours avec élégance.

Symboliquement, c’est l’initié qui passe les épreuves, mais aussi celui qui impose sa volonté sur une figure passive. Son « sauvetage » est un acte d’appropriation, d’ordre restauré.

Le monstre marin : chaos liquide, inconscient collectif

Le monstre venu de la mer (souvent appelé « Cetus ») est une figure du chaos primitif. C’est le refoulé, le non-maîtrisé, l’angoisse collective. Ce n’est pas un « méchant » : c’est une conséquence. Poséidon le lâche, et hop, la structure sociale vacille.

Étude pour Persée et Andromède
par Mike Sass
Œuvre originale
Huile sur papier monté sur masonite
28 × 35,5 cm

Description de l’œuvre

« Le récit mythologique classique de Persée et Andromède.
Dans la mythologie grecque, Andromède est la fille du roi Céphée et de son épouse Cassiopée. Lorsque l’orgueil de Cassiopée la pousse à se vanter qu’Andromède est plus belle que les Néréides, Poséidon envoie le monstre marin Céto pour ravager Andromède en guise de punition divine.
Andromède est enchaînée à un rocher comme sacrifice destiné à apaiser le monstre, mais elle est sauvée de la mort par Persée.
»
– Mike Sass

Les chaînes et la mise en scène sacrificielle

À force d’être enchaînée, Andromède finit figée. Elle devient icône, image réutilisable. Mais certains manuscrits médiévaux, notamment le Tübinger Hausbuch, viennent brouiller cette image figée.

Le Hausbuch de Tübingen est un manuscrit en langue allemande contenant de nombreuses illustrations à la plume coloriées, datant de la fin du Moyen Âge, et conservé à la bibliothèque universitaire de Tübingen.
Il s’agit d’un livre-calendrier iatromathématique, c’est-à-dire un ouvrage mêlant médecine et astrologie. Il a été rédigé vers le milieu du XVe siècle, probablement dans la région d’Ulm ou d’Urach, et est entré en 1752 dans les collections de la bibliothèque universitaire, provenant de la succession de Johann Jakob Schmid, pasteur de la ville d’Ebingen. La reliure a été réalisée dans la chartreuse de Güterstein. Le manuscrit a été restauré il y a quelques années.
Le contenu de ce manuscrit est extrêmement varié :
On y trouve d’abord un calendrier avec différentes règles de saignée et des tableaux pour des calculs astronomiques et astrologiques. Il est suivi d’un traité sur les signes du zodiaque et les « enfants du zodiaque », avec des prédictions concernant les caractéristiques et le destin des personnes nées sous chaque signe.
Viennent ensuite de vastes enseignements de divination (comme la géomancie ou les livres d’oracles), ainsi que des traités sur l’astronomie et la doctrine médiévale des planètes.

III. L’Andromède hermaphrodite : entre ciel, genre et transformation

C’est là que ça devient intéressant. Dans certains manuscrits germaniques du XVe siècle, la représentation céleste d’Andromède devient floue. Traits masculins ? Barbe discrète ? Ambiguïté assumée ? On est loin de la princesse antique. Elle devient figure alchimique, un rebis en devenir — ni homme, ni femme, mais potentiel d’union des contraires.

Pourquoi ce glissement ? Parce que dans la pensée hermétique, les constellations sont des symboles mouvants. Andromède devient état intermédiaire : matière suspendue, archétype fractal, symbole d’un monde qui cherche l’unité.

Même son nom (andro-mède), involontairement masculinisé, devient prétexte à lecture queer ou non-binaire1.

Et dans la culture populaire moderne ? Saint Seiya, évidemment. Le chevalier d’Andromède (Shun) est androgyne, sensible, moqué pour sa douceur.

Jeune garçon très généreux, Shun déteste la violence et tente toujours de raisonner son ennemi avant de se sentir obligé d’utiliser la force. Cependant, l’esprit de sacrifice qui l’anime le rend capable de donner sa vie pour sauver celle d’un autre et c’est pourquoi ses attaques sont basées davantage sur la défensive que l’offensive. Néanmoins, il peut se montrer très redoutable quand il veut faire justice.
Shun est réputé comme le plus fort au combat des chevaliers de bronze. Lors de son épreuve, enchaîné à un rocher, il doit accéder au 7e sens pour provoquer une tornade et échapper à la noyade. Il est donc le premier chevalier de bronze à connaître le 7e sens, qui permet d’égaler la force des chevaliers d’or. C’est également le chevalier qui possède le plus de techniques, la plupart du temps exécutées par sa chaîne, et plus rarement en manipulant l’élément air lorsqu’il utilise le 7e sens.

Une subversion douce du virilisme ambiant… jusqu’à ce qu’une adaptation Netflix gomme tout ça en réécrivant le personnage comme une femme cis. Dommage.

Shaun est la version Netflix de Shun, désormais femme, chevalière aux chaînes électrifiées, formée par son frère et animée par des valeurs de compassion et de justice.

Le personnage conserve certaines caractéristiques (les chaînes, la sensibilité, le lien fraternel), mais perd l’impact symbolique d’un jeune homme queer et pacifiste.

La transformation a suscité des avis très partagés : certains saluent une évolution positive vers la diversité, d’autres y voient une normalisation aux dépens d’une représentation rare et précieuse.


Encadré critique

L’Andromède blanche, ou comment blanchir l’Éthiopie antique

Petit rappel historique de base : Andromède est une princesse éthiopienne. Son père, Céphée, est roi d’Éthiopie. Sa mère, Cassiopée, est reine d’Éthiopie. Ce n’est pas une métaphore, ce n’est pas « juste un nom exotique », ce n’est pas une invention moderne. Le mot grec Αἰθιοπία / Aithiopía désigne une région bien réelle, au sud de l’Égypte antique, habitée par des peuples noirs africains.

Et pourtant…

Depuis des siècles, l’iconographie d’Andromède en a fait une jeune fille blanche, souvent blonde, presque diaphane, digne cousine de Vénus. Résultat : l’un des rares personnages féminins africains de la mythologie grecque a été intégralement blanchi pour coller au fantasme européen de la « belle en détresse ».

Trouver aujourd’hui une image d’Andromède noire est un vrai défi. Il en existe, mais :

  • Elles sont rares.
  • Souvent issues de générateurs IA (ce qui n’aide pas à leur crédibilité ou à leur diffusion).
  • Et les artistes humains qui réhabilitent Andromède en tant que femme noire restent trop peu connus, peu exposés, peu relayés.

C’est frustrant — d’autant que ce silence visuel ne vient pas de nulle part.

Andromède est une princesse éthiopienne
Andromède est une princesse éthiopienne
Cette image par exemple est à 99% générée par IA
Andromède est une princesse éthiopienne
Cette image aussi est très probablement générée par IA
Andromède est une princesse éthiopienne
Gravure d’après Abraham van Diepenbeeck, Le Sauvetage d’Andromède (1632-1635), extraite de M. de Marolles, Tableaux du Temple des Muses (Paris, 1655).
Andromède est une princesse éthiopienne

Réécrire ou rétablir ? Le piège des deux bords

Dans les débats contemporains, on assiste à deux mouvements symétriques et souvent mal compris :

  1. D’un côté, le blanchiment systématique de figures non-européennes pour les rendre plus « universelles » (lire : compatibles avec les standards occidentaux).
  2. De l’autre, une tendance afrocentriste radicale qui va jusqu’à faire de Cléopâtre — une Macédonienne grecque — une reine noire africaine, ce qui est historiquement faux, même si politiquement compréhensible.

Le problème ? Ces deux démarches invisibilisent des réalités historiques différentes. Effacer la négritude d’Andromède, c’est une erreur. Mais repeindre tout l’Antique en noir uniforme, c’en est une autre.

Ce qu’il faut défendre, ce n’est pas une lecture fantasmatique ou idéologique, mais la restitution des pluralités historiques. L’Antiquité était diverse. L’Éthiopie antique était noire. Et Andromède aussi.


IV. Andromède en jeu de rôle : figures, constellations et chaos narratif

Bon. C’est bien beau les manuscrits alchimiques, mais qu’est-ce qu’on en fait à la table de jeu ? Eh bien, énormément.

Andromède comme personnage (PJ ou PNJ)

  • La captive consciente : elle sait pourquoi elle est là, et n’attend pas qu’on la sauve.

  • La prophétesse : elle accepte son sort… ou en manipule les symboles.

  • L’hybride céleste : être amnésique, tombé des étoiles, en quête d’unité.

  • L’alchimie vivante : personnage fracturé, en cours de transformation (physique, mentale, mystique).

En PJ, elle questionne la perception du groupe. En PNJ, elle interroge leurs certitudes.

Andromède comme décor narratif

  • Un rocher, un rituel, un doute : scène classique réinventée. Est-ce qu’il faut sauver la victime ? Est-elle vraiment une victime ? Le monstre existe-t-il ?

  • Une constellation : dans Rêve de Dragon ou Mage, la figure astrale d’Andromède peut devenir : clef cosmique, anomalie céleste, fragment de mémoire.

Andromède comme structure mythologique

On peut rejouer le mythe avec les curseurs déplacés :

  • Une faute d’orgueil.

  • Une victime désignée.

  • Un monstre.

  • Un sauveur.

  • Une résolution.

Mais pourquoi ne pas :

  • Faire d’Andromède la tueuse du monstre ?

  • Révéler que Persée est un imposteur ?

  • Remplacer le monstre par une illusion ? Un golem social ? Une métaphore vivante ?

Le mythe comme moteur de genre(s)

Le trouble de genre dans les représentations d’Andromède devient un levier narratif :

  • Création de personnages fluides, doubles, alchimiques.

  • Conflits de perception : qui voit quoi ? Qui comprend ?

  • Quêtes de séparation ou de réunification d’un être éclaté.

Du jeu contemporain introspectif (Monsterhearts, Dream Askew) à de la SF étrange façon Barker ou Moebius, tout y passe.


En guise de point-virgule

Andromède, c’est une princesse enchaînée, une constellation tremblante, une figure alchimique trouble, et parfois un garçon en armure rose. C’est tout ça à la fois — et c’est précisément ce qui la rend précieuse en jeu de rôle.

Ne l’enfermons pas. Faisons d’elle un espace de jeu. Un symbole mouvant. Une matière première pour briser les chaînes, même métaphoriques, qu’on traîne dans nos récits.


  1. Le nom Andromède vient du grec ancien Andromédē (Ἀνδρομέδη). Il est généralement formé de deux éléments : « andros », qui signifie « homme » (au sens de mâle adulte), et « mēdomai », un verbe grec qui peut se traduire par « penser », « prendre soin de », ou même « gouverner ». En combinant ces deux racines, on obtient un sens proche de « celle qui gouverne les hommes » ou « celle qui prend soin des hommes ».
    Mais cette étymologie n’est pas totalement simple. Il existe plusieurs interprétations possibles, car les mots grecs ont souvent plusieurs sens selon le contexte. De plus, le suffixe féminin -médē est assez rare, ce qui rend les comparaisons difficiles. Certains mots comme Médée ont une origine similaire, mais les spécialistes ne sont pas toujours d’accord sur le sens exact à retenir.
    Malgré ces incertitudes, l’étymologie la plus communément admise par les chercheurs est bien celle de « celle qui gouverne les hommes ». Ce sens peut paraître paradoxal, car dans le mythe, Andromède est enchaînée et sacrifiée, donc dans une position de faiblesse. Cela donne à son nom une sorte de tension symbolique : un nom fort pour un personnage réduit à l’impuissance… au moins jusqu’à ce que Persée la sauve.
    Enfin, il faut rappeler qu’en mythologie grecque, les noms ne sont pas toujours des mots de la langue courante. Ils peuvent avoir une fonction poétique, symbolique ou simplement sonore, sans qu’il soit toujours possible de les traduire de façon claire et définitive. ↩︎

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Ludmilla

Ludmilla, Reine Sorcière du Coven… Qui aime beaucoup le cosplay, les séries tv, les bouquins, les artistes, les geekeries, le jeu de rôle (TTRPG), les Jeux de Rôle Grandeur Nature (GN, LARP), la culture LGBTQIA+, la Wicca , la SF et la Fantasy, et aussi le metal et l’Indus de temps en temps…

Andromède Antiquité Éthiopie Grèce Antique mythologie Persée

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Commentaires

2 réponses à “Andromède enchaînée : mythe, genres flous et révélations ludiques”

  1. Avatar de cranoir ecnirPflood24@yahoo.comoolF
    11 août 2025
    cranoir ecnirPflood24@yahoo.comoolF

    Bravo Ludmilla, et merci pour ce point complet sur une figure mythologique qui recouvre une galaxie d’incarnations.

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    Répondre
  2. Avatar de Iris
    11 août 2025
    Iris

    Salutations !
    Il me semble qu’il y a moyen d’élargir le panorama et peut-être ouvrir le champ des spéculations par l’intermédiaire de la mythologie comparée. Certains ingrédients sont très largement répandus :
    ■ association {eau, au-delà, richesse}
    ■ une femme épouse (de gré ou de force)/est enlevée/est sacrifiée
    ■ l’époux (ravisseur, monstre) est haï/craint de la famille de la femme
    ■ la femme revient vers sa famille avec des trésors de son époux, provoquant une crise (jalousie ou autre)
    ■ la famille complote/réclame la mort / tue l’époux
    ■ les conséquences sont néfastes pour la famille
    ■ Option : complexification du récit avec une seconde figure masculine héroïque solaire, opposée au « dragon »
    On a ce schéma plusieurs fois dans la mythologie grecque, avec Andromède, mais aussi Korê-Perséphone. Il apparait dans d’autres zones. Je m’étais intéressée à la relation femme/dragon (ou toute créature monstrueuse) dans un article, découlant d’une lecture sur l’évolution des mythes relatifs à la mort : https://dautomne.fr/2024/11/25/du-mariage-avec-un-dragon-a-twilight/ . Bibliographie : https://dautomne.fr/2024/05/15/bibliographie-en-mythologie-comparee/
    Si on s’appuie sur les ingrédients du mythe, Andromède dans une version antérieure devenait peut-être reine des fonds marins et d’un Au-delà océanique, de quoi gouverner effectivement la destinée humaine ?

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    Répondre

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