MEGA III – Un peu d’archéorôlisme (2ème partie : Le Voleur d’Ygol)

Nous avons déjà abordé sur Scriiipt MEGA III, mais dans sa version magazine hors-série de Casus Belli. Il est temps maintenant d’évoquer la version livre cartonné, avec la campagne Le Voleur d’Ygol, une édition des Jeux Descartes qui date de 1993.

Mega III Le Voleur d'Ygol

Nous avons déjà abordé sur Scriiipt MEGA III, mais dans sa version magazine hors-série de Casus Belli. Il est temps maintenant d’évoquer la version livre cartonné, avec la campagne Le Voleur d’Ygol, une édition des Jeux Descartes qui date de 1993.

Un bouquin tant attendu

Comme dit précédemment, cette édition de MEGA III était très attendue. Il s’agit de la version livre cartonné de la troisième édition de MEGA.

208 pages, vendu 139 FF.

Le manuel reprend à l’identique à l’original le contenu de la version Casus Belli hors-série du jeu jusqu’à la page 95, mais sans le cahier de scénarios. Un écran 3 volets est aussi fourni et il collé à la fin de l’ouvrage… A partir de la page 100 c’est que du nouveau

Dans la version que je possède, il y avait un autre écran fourni, qui n’est pas collé et qui est corrigé… En effet, la marque de fabrique de ce MEGA III, c’est qu’il est émaillé de coquilles…

Le plus de cette édition étant :

  • les erratas (4 pages, il fallait bien ça) + un écran (ou deux), un avec des erreurs, et l’autre sans ;
  • Les carnets du major MacLambert ;
  • la Campagne « Le Voleur d’Ygol ».

Le feuilletage

Le truc en plus

Heureusement que Mega III contient vraiment des trucs en plus. C’est toute la partie background qui pouvait tant manquer dans les éditions précédentes. Ici l’on retrouvera tout ce qui va faire la petite ambiance bien nécessaire à la vie des Mégas.

F. Les carnets du major MacLambert

F.1 Préface : C’est la présentation des carnets, écrits par un ancien Mega d’origine terrienne. et F.2 Terriens ! : des considérations sur les Mégas terriens. Tout ça sur une page.

F.3 Les hauts lieux de l’AG : 4 pages de présentation de quelques mondes notables de l’Assemblée Galactique.

F.4 Infos : doit-on s’y fier ? : 3 pages de considérations sur les sources d’informations dont disposent les Megas pour préparer leurs missions.

F.5 Vous êtes ici (locaux) : Près de 5 pages d’informations sur les locaux de la Guilde des Megas, ainsi que sur les bases de l’Assemblée Galactique (la Garde Galactique et la FRAG).

F.6 Vie des Megas : 8 pages bien pratiques contenant des précisions sur la vie des Mégas, en mission ou hors mission.

G. Conseils d’usage :

G.1 Matériel de mission : 4 pages avec des informations supplémentaires sur le matériel décrit dans la mini-encyclopédie, et des nouveaux équipements.

G.2 Véhicules : 2 pages consacrés aux véhicules (roulants ou volants).

G.3 Armes et protections : Une page avec des détails et considérations sur l’armement, comme des prix par exemple.

G.4 Cyberaccessoires : Une page et des brouette pour donner quelques règles sur les prothèses façon cyberpunk.

G.5 Quelques animaux terrestres (en référence) : 2 pages de caractéristiques de divers animaux terriens (cheval, chimpanzé, loup, tyrannosaure).

La campagne Le Voleur d’Ygol

Une campagne pour Méga III de Pierre Lejoyeux et Tristan Lhomme. Pour faire court, c’est une campagne d’un peu plus de 60 pages en plusieurs parties :

Le recrutement : Cela peut se jouer comme le scénario d’introduction à Méga III, il n’a pas de lien direct avec la suite, mais c’est une façon d’entrer dans le mondes des Mégas. Il y a un petit coté Men In Black assez sympathique qui ne sera pas forcément repris dans d’autres scénars.

« Opération Ygol éternel » : Une grosse aventure d’enquêtes pour les Mégas fraichement recrutés. C’est du Space Opera avec un peu de James Bond par dessus. Cela va donner l’occasion de beaucoup bouger entre plusieurs planètes, par des moyens classiques et d’autre moins classiques.

« L’homme aux favoris » : Ici, on est déjà dans ce qui est souvent le classique de Méga, les voyages sur sur des univers parallèles. Grosse enquête aussi dans la lignée de la première partie.

« En Terre étrangère » : La Terre étrangère, c’est un peu la marque de fabrique de Méga, c’est les voyages vers des univers parallèles sur une Terre ressemblant à la notre, mais avec de petites (ou grandes) différences… Aux mégas de trouver lesquelles.

Un avis

Les avis sont en général très partagés sur Mega, et sur Mega III, c’est pareil. Le background, la toile de fond, est tout simplement géniale, il n’y a rien à redire la-dessus.

Les règles, quant à elles, sont souvent assez décriées… Je ne vais pas rajouter grand chose à ce qui a été dit dans le précédent article : MEGA III – Un peu d’archéorôlisme (1ère partie).

Les règles ne sont qu’un appui, avec de la pratique, elles deviennent assez aisées et fluides d’utilisation… Et puis, il reste toujours la bonne vieille méthode dite « au doigt mouillé« .

Pour revenir ici à cet ouvrage, les erratas sont vraiment bienvenus. Même si avec du temps et de l’expérience, les lecteurs finissent par trouver ce qui ne va pas. Et les pages supplémentaires des Carnets du Major MacLambert sont une vraie mine d’or. C’est tout plein de détails sur la vie quotidienne des Mégas et des autres habitants de l’Assemblée Galactique.

La campagne Le Voleur d’Ygol est un gros morceau, un vrai gros morceau. Elle est loin d’être évidente à jouer et demande énormément de subtilité de la part des joueuses et de la meneuse de jeu.

En effet, on est bien loin du coté parfois bourrin des jeux de space opera, ici, c’est l’enquête qui prime, le recueil d’infos, et des bonnes infos.


Un article de :