Ursula K. Le Guin (1929-2018)

Ursula Le Guin a écrit des romans, des nouvelles, des poèmes, des livres pour enfants et des essais. Elle est surtout connue à partir des années 1960 pour ses nouvelles et romans de fantasy et de science-fiction dans lesquels elle s’est distinguée par son exploration des thèmes anarchistes, taoïstes, féministes, ethnologiques, psychologiques ou sociologiques.

Ursula K. Le Guin

Ursula Kroeber Le Guin est une écrivaine américaine de science-fiction et de fantasy, née le 21 octobre 1929 à Berkeley en Californie et morte le 22 janvier 2018 à Portland en Oregon.

Ursula Le Guin a écrit des romans, des nouvelles, des poèmes, des livres pour enfants et des essais. Elle est surtout connue à partir des années 1960 pour ses nouvelles et romans de fantasy et de science-fiction dans lesquels elle s’est distinguée par son exploration des thèmes anarchistes, taoïstes, féministes, ethnologiques, psychologiques ou sociologiques.

Ursula Le Guin a remporté un grand nombre de prix littéraires pour ses romans, nouvelles et recueils, dont aux États-Unis sept prix Hugo, six prix Nebula et vingt-deux prix Locus. En France, elle a notamment reçu le Grand prix de l’Imaginaire.

Une biographie d’Ursula K. Le Guin

Née à Berkeley, Ursula Kroeber Le Guin est la fille des anthropologues Alfred Louis Kroeber et Theodora Kroeber, spécialisés dans les cultures amérindiennes. Son père est considéré comme le premier diplômé en anthropologie aux États-Unis. Sa mère a eu sa propre carrière littéraire.

Ursula vit à Portland en Oregon à partir de 1958. Son intérêt pour la littérature se déclare très tôt, puisqu’à onze ans elle soumet déjà une première histoire (refusée) au magazine Astounding Science Fiction.

Ses études d’ethnologie et de littérature se déroulent au Radcliffe College, à l’université Columbia de New York puis en France où elle rencontre son mari, Charles Le Guin.

Elle présente en 1952 une thèse sur Les idées de la mort dans la poésie de Ronsard. Ses premiers écrits ne concernent pas l’histoire fantastique de contrées imaginaires mais ce sont ces derniers qui lui permettront de publier régulièrement à partir des années 1960. Son premier roman remarquable est Le Monde de Rocannon en 1966. Ursula K. Le Guin est devenu célèbre à partir de la publication en 1969 de son roman La Main gauche de la nuit qui reçoit les prix Hugo du meilleur roman et prix Nebula du meilleur roman.

Elle remporte à nouveau ces deux prix en 1974 avec Les Dépossédés.

Elle revient à la littérature de fiction et de fantasy dans les années 1990, donnant des continuations au Cycle de Terremer, avec Tehanu et Le Vent d’ailleurs, et au Cycle de l’Ekumen avec Quatre chemins de pardon et Le Dit d’Aka.

Entre 2004 et 2007 elle publie la trilogie Chronique des rivages de l’Ouest, dont Pouvoirs qui reçoit le prix Nebula.

En 2010, à l’âge de 81 ans, elle commence un blog, dans lequel elle publie jusqu’en septembre 2017. Certains de ses articles seront réunis dans la collection d’essais No Time to Spare: Thinking about What Matters (2017).

Ursula K. Le Guin a été traduite en quarante langues. On la considère politiquement comme marquée à gauche et même anarchiste.

Analyse de l’œuvre

Ursula K. Le Guin a abordé trois genres littéraires : la science-fiction, la fantasy, ainsi que la littérature jeunesse. Elle a écrit également six recueils de poésie, 150 nouvelles et 4 volumes d’essais.

Sa science-fiction n’est pas tournée vers la technique : la plupart de ses écrits se distinguent par l’importance qu’ils accordent aux sciences sociales comme la sociologie ou l’anthropologie. Ses œuvres délivrent souvent un message sur notre époque par le biais des cultures extraterrestres inhabituelles qu’elle invente. Un exemple typique est l’étude de l’identité sexuelle dans La Main gauche de la nuit.

Par ailleurs, l’autrice est connue pour sa capacité à créer des mondes crédibles, des utopies « réalistes et pragmatistes ». À ce titre on l’a souvent comparée à Jack Vance.

c’est en réintroduisant l’utopie dans la science-fiction, qui avait surtout cultivé l’anti-utopie, qu’elle affirme son ambition : faire ou plutôt refaire de la science-fiction une littérature expérimentale sur le terrain social et renouer par là avec la tradition de H.G. Wells.

Gérard Klein

Ses utopies sont profondément humaines: ainsi ses œuvres dans le domaine de la fantasy (Cycle de Terremer) sont beaucoup plus centrées sur la condition humaine que celles d’autres auteurs comme J. R. R. Tolkien.

Même si la question du féminisme apparaît de temps à autre dans ses œuvres, certains critiques ne la considèrent pas entièrement comme une autrice féministe en tant que telle. Il faut noter d’ailleurs que ses premiers romans sont situés dans des mondes d’hommes, exprimant un point de vue masculin. Elle avoue avoir dû faire un certain cheminement pour « prendre la plume à la première personne du singulier féminin », à partir dans L’œil du Héron en 1978. Son dernier roman, Lavinia aborde la vie d’une femme, celle d’Énée : à ce titre il est possible que cela explique en partie qu’elle le considère comme son meilleur roman.

Elle est également une très grande styliste, la forme reflétant le fond, comme dans Terremer ou dans Les Dépossédés.

Son travail reste malgré tout particulièrement atypique, sans vraiment d’équivalent, de par la précision de ses écrits, leurs foisonnements et les réflexions qu’ils nourrissent. Elle reconnaît dans la genèse de son œuvre l’influence de Charles Darwin, pour la pureté de son raisonnement, ainsi que Virginia Woolf (en particulier Une Chambre à soi et Trois Guinées) et Charles Dickens. Elle avoue une grande admiration pour l’œuvre de Philip K. Dick avec qui elle entretint une correspondance très importante. Elle a, en revanche, en partie fait l’impasse sur les œuvres de « l’âge d’or » de la science-fiction, qu’elle trouvait archétypales, ce qui a préservé à la fois son originalité et lui a permis de trouver des portes éditoriales.

Elle ne s’est réclamée en outre d’aucun genre :

je doute que science-fiction soit le meilleur terme possible, mais c’est celui dont nous disposons. Pour ma part, je peux devenir susceptible et agressive si l’on me qualifie uniquement d’auteure de SF. Chose que je ne suis pas. Je suis romancière et poétesse. Ne me mettez pas dans une fichue case, où je ne rentrerai pas d’ailleurs car j’en déborde.

Ursula K. Le Guin

Son œuvre, à la frontière du réalisme et de la fantasy, a pu ainsi inspirer un certain nombre d’auteurs américains même si elle a pu s’agacer que quelques-uns d’entre eux se réclament de la littérature de l’imaginaire mais publient en littérature générale, comme Don DeLillo ou encore Cormac McCarthy avec La Route.

Regrettant le manque de reconnaissance de la fantasy et de la science-fiction, elle a ainsi défendu ardemment ces genres, notamment lorsqu’on lui a remis le National Book Award :

les écrivains qui ont été exclus de la littérature pendant si longtemps, mes camarades auteurs de fantasy et de science-fiction, les écrivains de l’imaginaire qui au cours des cinquante dernières années ont regardé les grands prix décernés aux soi-disant « réalistes ».

Ursula K. Le Guin

Réception critique

Plusieurs critiques français classent Ursula K. Le Guin parmi les auteurs de fantasy et de science-fiction de premier plan. Ainsi dès 1975, Henri-Luc Planchat rapproche Ursula K. Le Guin, de par ses qualités d’écriture et ses thématiques, de Marguerite Yourcenar. André-François Ruaud parle de Terremer comme l’un des « premiers chefs d’œuvre de la Fantasy moderne », appréciant chez Ursula K. Le Guin sa profondeur et son souci de réalisme. Irène Langlet, professeure de littérature contemporaine à l’Université de Limoges, considère que Ursula K. Le Guin « fait partie des grands classiques de la science-fiction, au moins à égalité avec Philip K. Dick », même si elle reconnait que ses derniers romans des années 2000 semblent un peu en dessous du reste de sa production. Jacques Sadoul présente un avis beaucoup plus mitigé, dans les années 1980 en tout cas, évoquant une œuvre « pesante, ennuyeuse et écrite dans un style désespérément universitaire ».

En réaction à l’annonce de son décès, Stephen King affirme la considérer comme « une icône de la littérature ».

Elle a remporté sept fois le prix Hugo, six fois le prix Nebula (dont le jury lui décerne en 2002 le titre de grand maître de la science-fiction) et vingt-deux fois le prix Locus. Elle a été mentionnée plusieurs fois comme possible lauréate du prix Nobel de littérature. Elle a reçu en 2014 le National Book Award pour l’ensemble de sa carrière.

Œuvres traduites en français

Cycle de Terremer

  • Le Sorcier de Terremer, OPTA, coll. « Aventures fantastiques », 1977 (A wizard of Earthsea, 1968), trad. Philippe R. Hupp (ISBN 2-7201-0081-1)
  • Les Tombeaux d’Atuan, OPTA, coll. « Aventures fantastiques », 1977 (The Tombs of Atuan, 1970), trad. Françoise Maillet (ISBN 2-7201-0082-X)
  • L’Ultime Rivage, OPTA, coll. « Aventures fantastiques », 1977 (The Farthest Shore, 1972), trad. Françoise Maillet (ISBN 2-7201-0083-8)
  • Tehanu, Robert Laffont, coll. « Ailleurs et Demain », 1991 (Tehanu, 1990), trad. Isabelle Delord (ISBN 2-221-06939-0)
  • Contes de Terremer, Robert Laffont, coll. « Ailleurs et Demain », 2003 (Tales From Earthsea, 2001), trad. Pierre-Paul Durastanti (ISBN 2-221-09597-9)
    • Le Trouvier, 2003 (The Finder, 2001)
    • Rosenoire et Diamant, 2003 (Darkrose and Diamond, 1999)
    • Les Os de la terre, 2003 (The Bones of the earth, 2001)
    • Dans le grand marais, 2003 (On the High Marsh, 2001)
    • Libellule, 1999 (Dragonfly, 1997)
  • Le Vent d’ailleurs, Robert Laffont, coll. « Ailleurs et Demain », 2005 (The Other Wind, 2001), trad. Patrick Dusoulier (ISBN 2-221-09703-3)

Cycle de l’Ekumen

  • Le Monde de Rocannon, OPTA, coll. « Club du livre d’anticipation », 1972 (Rocannon’s world, 1966)
    • Incluant la nouvelle Le Collier, 1978 (Semley’s Necklace, 1964)
  • Planète d’exil, OPTA, coll. « Club du livre d’anticipation », 1972 (Planet of Exile, 1966)
  • La Cité des illusions, OPTA, coll. « Club du livre d’anticipation », 1972 (City of illusion, 1967)
  • La Main gauche de la nuit, Robert Laffont, coll. « Ailleurs et Demain », 1971 (The Left Hand of Darkness, 1969)
  • Le Roi de Nivôse, 1978 (Winter’s King, 1969)
  • Plus vaste qu’un empire, 1975 (Vaster Than Empires and More Slow, 1971)
  • Le nom du monde est forêt, Robert Laffont, coll. « Ailleurs et Demain », 1979 (The Word for World is Forest, 1972)
  • Les Dépossédés, Robert Laffont, coll. « Ailleurs et Demain », 1975 (The Dispossessed, 1974)
  • À la veille de la Révolution, 1975 (The Day Before the Revolution, 1974)
  • Le Dit d’Aka, Robert Laffont, coll. « Ailleurs et Demain », 2000 (The Telling, 2000)
  • Pêcheur de la mer intérieure, Souffle du Rêve, 2010 (A Fisherman of the Inland Sea, 1994) – Le recueil L’Effet Churten, ActuSF, coll. « Hélios », reprend les trois nouvelles relevant du cycle
    • L’Histoire des Shobies, 2010 (The Shobies’ Story, 1990)
    • La Danse de Ganam, 2010 (Dancing to Ganam, 1993)
    • Le pêcheur de la mer intérieure, 2010 (Another Story or a Fisherman of the Inland Sea, 1994)
  • Quatre chemins de pardon, L’Atalante, coll. « La Dentelle du cygne », 2007 (Four Ways to Forgiveness, 1995)
    • Trahisons, 2006 (Betrayals, 1994)
    • Jour de pardon, 2007 (Forgiveness Day, 1994)
    • Un homme du peuple, 2007 (A Man of the People, 1995)
    • Libération d’une femme, 2007 (A Woman’s Liberation, 1995)
  • L’Anniversaire du monde, Robert Laffont, coll. « Ailleurs et Demain », 2006 (The Birthday of the World and Other Stories, 2002)
    • Puberté en Karhaïde, 2006 (Coming of Age in Karhide, 1995)
    • La Question de Seggri, 2006 (The Matter of Seggri, 1994)
    • Un amour qu’on n’a pas choisi, 2006 (Unchosen Love, 1994)
    • Coutumes montagnardes, 2006 (Mountain Ways, 1996)
    • Solitude, 2005 (Solitude, 1994)
    • Musique Ancienne et les Femmes esclaves, 2000 (Old Music and the Slave Women, 1999)
    • L’Anniversaire du monde, 2005 (The Birthday of the World, 2000)
    • Paradis perdu, 2005 (Paradises Lost, 2002)

Cycle des chats volants

  1. Les Chats volants, Gallimard, coll. « Folio Cadet », 2005 (Catwings, 1988)
  2. Le Retour des chats volants, Gallimard, coll. « Folio Cadet », 2006 (Catwings Return, 1989)
  3. Alexandre et les chats volants, Gallimard, coll. « Folio Cadet », 2007 (Wonderful Alexander and the Catwings, 1994)
  4. Au revoir les chats volants, Gallimard, coll. « Folio Cadet », 2008 (Jane on her Own, 1999)

Chronique des rivages de l’Ouest

  1. Dons, L’Atalante, coll. « La Dentelle du cygne », 2010 (Gifts, 2004)
  2. Voix, L’Atalante, coll. « La Dentelle du cygne », 2010 (Voices, 2006)
  3. Pouvoirs, L’Atalante, coll. « La Dentelle du cygne », 2011 (Powers, 2007)

Romans indépendants

  • L’Autre Côté du rêve, Marabout, coll. « Marabout Science-Fiction », 1975 (The Lathe of Heaven, 1971)
  • Loin, très loin de tout, Actes Sud, coll. « Littérature », 1984 (Very Far Away From Anywhere Else, 1976)
  • L’Œil du héron, Presses de la Cité, coll. « Futurama », 1983 (The Eye of the Heron, 1978), trad. Isabelle Delord (ISBN 2-258-01246-5)
  • Malafrena, Actes Sud, coll. « Littérature », 1990 (Malafrena, 1979)
  • Le Commencement de nulle part, Actes Sud, coll. « Babel », 1989 (The Beginning Place, 1980)
  • La Vallée de l’éternel retour, Actes Sud, coll. « Littérature », 1994 (Always Coming Home, 1985)
  • Lavinia, L’Atalante, coll. « La Dentelle du cygne », 2011 (Lavinia, 2008)

Autres recueils de nouvelles

  • Aux douze vents du monde, Le Bélial’, 2018 (The Wind’s Twelve Quarters, 1975)
    • Les Maîtres, 1982 (The Masters, 1963), trad. Lorris Murail et Natalie Zimmermann
    • La Boîte d’ombre, 1978 (Darkness Box, 1963), trad. Marc Duveau
    • Le Mot de déliement, 2015 (The Word of Unbinding, 1964), trad. Pierre-Paul Durastanti
    • Voyage, 1972 (The Good Trip, 1970), trad. Alain Le Bussy
    • Les Choses, 1985 (The End / Things, 1970), trad. Henry-Luc Planchat
    • La Forêt de l’oubli, 1978 (A Trip to the Head, 1970), trad. Henry-Luc Planchat
    • Le Collier de Semlé, 1978 (Semley’s Necklace, 1965), trad. Jean Bailhache
    • Avril à Paris, 1978 (April in Paris, 1962), trad. Jean Bailhache
    • La Règle des noms, 1978 (The Rule of Names, 1964), trad. Jean Bailhache
    • Le Roi de Nivôse, 1978 (Winter’s King, 1969), trad. Jean Bailhache
    • Neuf vies, 1976 (Nine Lives, 1969), trad. Jean Bailhache
    • Plus vaste qu’un empire, 1975 (Vaster Than Empires and More Slow, 1971), trad. Claude Saunier
    • Étoiles des profondeurs, 1978 (The Stars Below, 1974), trad. Jean Bailhache
    • Champ de vision, 1974 (Field of Vision, 1973), trad. Jacques Polanis
    • Le Chêne et la Mort, 1978 (Direction of the Road, 1973), trad. Jean Bailhache
    • À la veille de la révolution, 1975 (The Day Before the Revolution, 1974), trad. Jean-Pierre Pugi
    • Ceux qui partent d’Omelas, 1975 (The Ones Who Walk Away from Omelas, 1973), trad. Henry-Luc Planchat
  • Le Livre d’or de la science-fiction : Ursula Le Guin, 1978
  • Les Quatre Vents du désir, Pocket, coll. « Pocket Science-fiction », 1988 (The Compass Rose, 1982)
    • L’Auteur des graines d’acacia, 1988 (« The Author of the Acacia Seeds » and Other Extracts from the Journal of the Association of Therolinguistics, 1974)
    • La Nouvelle Atlantide, 1980 (The New Atlantis, 1975)
    • Le Chat de Schrödinger, 1988 (Schrödinger’s Cat, 1974)
    • Deux retards sur la ligne du Nord, 1988 (Two Delays on the Northern Line, 1979)
    • Le Test, 1983 (SQ, 1978)
    • Une pièce d’un sou, 1988 (Small Change, 1981)
    • Premier rapport du naufragé étranger au Kadanh de Derb, 1988 (The First Report of the Shipwrecked Foreigner to the Kadanh of Derb, 1978)
    • Le Journal de la rose, 1976 (The Diary of the Rose, 1976)
    • L’Âne blanc, 1988 (The White Donkey, 1980)
    • Le Phœnix, 1988 (The Phoenix, 1982)
    • Intraphone, 1977 (Intracom, 1974)
    • L’Œil transfiguré, 1988 (The Eye Altering, 1974)
    • Labyrinthes, 1988 (Mazes, 1975)
    • Les Sentiers du désir, 1988 (The Pathways of Desire, 1979)
    • La Harpe de Gwilan, 1988 (Gwilan’s Harp, 1977)
    • Malheur County, 1988 (Malheur County, 1979)
    • L’eau est vaste, 1988 (The Water Is Wide, 1976)
    • Le Récit de sa femme, 1988 (The Wife’s Story, 1982)
    • Quelques approches au problème du manque de temps, 1988 (Some Approaches To The Problem of The Shortage of Time, 1979)
    • Sur, 1988 (Sur, 1982)
  • Chroniques orsiniennes, Actes Sud, coll. « Babel », 1989 (Orsinians Tales, 1976)
    • Les Fontaines, 1989 (The Fountains, 1976)
    • Le Galgal, 1989 (The Barrow, 1976)
    • La Forêt d’Ile, 1989 (Ile Forest, 1976)
    • Conversation dans la nuit, 1989 (Conversations At Night, 1976)
    • La Route vers l’est, 1989 (The Road East, 1976)
    • Frères et Sœurs, 1989 (Brothers and Sisters, 1976)
    • Une semaine à la campagne, 1989 (A Week In The Country, 1976)
    • An Die Musik, 1989 (An Die Musik, 1961)
    • La Maison, 1989 (The House, 1976)
    • La Dame de Moge, 1989 (The Lady of Moge, 1976)
    • Pays imaginaires, 1989 (Imaginary Countries, 1973)
  • Pêcheur de la mer intérieure, Souffle du Rêve, 2010 (A Fisherman of the Inland Sea, 1994)
    • Première rencontre avec les Gorgonides, 2010 (The First Contact with the Gorgonids, 1991)
    • Le Sommeil de Newton, 2010 (Newton’s Sleep, 1991)
    • L’Ascension de la face nord, 2010 (The Ascent of the North Face, 1983)
    • La Première Pierre, 2009 (The Rock That Changed Things, 1992)
    • Le Kerastion, 2010 (The Kerastion, 1990)
    • L’Histoire des Shobies, 2010 (The Shobies’ Story, 1990)
    • La Danse de Ganam, 2010 (Dancing to Ganam, 1993)
    • Le pêcheur de la mer intérieure, 2010 (Another Story or a Fisherman of the Inland Sea, 1994)
  • Autres nouvelles
    • Les Maîtres, Pocket, coll. « Pocket Science-fiction », 1982 (The Masters, 1963)
    • La Boîte d’ombre, Pocket, coll. « Pocket Science-fiction », 1978 (Darkness Box, 1963)
    • Voyage, L’Aube enclavée, 1972 (The Good Trip, 1970)
    • La Forêt de l’oubli, 10/18, 1978 (A Trip to The Head, 1970)
    • Les Choses, Le Livre de poche, coll. « La Grande Anthologie de la science-fiction », 1985 (The end / Things, 1970)
    • Petites bufflesses, voulez-vous sortir ce soir ?, OPTA, coll. « Fiction », 1989 (Buffalo Gals, Won’t Uou Come Out Tonight ?, 1987)
    • Les Voltigeurs de Gy, Le Bélial’, coll. « Bifrost », 2002 (The Flyers of Gy, 2000)
    • La Construction, Flammarion, coll. « Imagine », 2004 (The Building, 2001)
    • La Fille feu follet et autres textes, Goater Éditions, coll. « Rechute » no 7 (The wild girls, 2011), trad. Nardjès Benkhadda, 136 p. (ISBN 979-10-97465-48-3)
    • la nouvelle La Fille feu follet, parue initialement en 2002 dans Asimov Science Fiction Magazine, est suivie de deux essais, dont Lire sans s’endormir (2008), de quatre poèmes, et d’une interview d’Ursula K. Le Guin par Terry Bisson.

Essais

  • Le Langage de la nuit – Essais sur la science-fiction et la fantasy, Aux Forges de Vulcain, 2016 (The Language of the Night: Essays on Fantasy and Science Fiction, 1979)
  • Conduire sa barque : l’écriture, ses écueils, ses hauts-fonds : un guide de navigation littéraire à l’usage des auteurs du XXIe siècle, Antigone 14, 2018 (Steering the Craft, 1998)
  • Danser au bord du monde : paroles, femmes, territoires, L’Éclat, 2020 (Dancing at the Edge of the World, Thoughts on Words, Women, Places, 1989), trad. Hélène Collon



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