S’il y a bien un jeu et un univers que j’adore c’est RuneQuest, et surtout l’édition Oriflam de RuneQuest dont j’ai acheté au début des années 90 la première impression (sous forme de boite).
J’ai fini avec le temps par acquérir un sacré paquet de suppléments… Les deux premiers étant « Les Dieux de Glorantha » et « Genertela« … Ils ont certes leurs défauts ces deux là, mais ils se révèlent totalement indispensables.
Des heures de jeu
Avec ça et les premiers magazines Tatou, il y en a eu des heures et des heures de jeu…
Ci-dessous en photo, une partie de la collection accumulée…
Pourquoi cela m’a semblé si bien ?
Pour le système d100 (BRP), en premier lieu.
Bien qu’il soit considéré comme lourd, c’est un système que je trouve vraiment intuitif.
Et les combats sont finalement très fluides. Probablement qu’il faut zapper quelques points de règles, mais l’aspect Attaque vs Parade, c’est quand même super pratique, et cela laisse des options tactiques assez fun.
Bon, attention, c’est assez « mortel » comme système, les points de vie étant localisés, on se retrouve vite avec des amputations à la pelle.
Le système est bon, et il permet également de ne pas être figé dans le classique « Classe de Perso/Race/Niveau », on peut inventer à peu près tout ce que l’on veut.
Quand j’ai découvert RuneQuest, on était très fan du Conan de John Milius, et il faut dire que le système de RuneQuest se prête tout à fait à ce style de fictions.
Glorantha
Mais RuneQuest c’est aussi (et surtout) Glorantha. Un univers mythologique créé par Greg Stafford proche du genre de l’heroic fantasy mais très inspiré de l’antiquité classique.
« Contrairement à la plupart des contextes merveilleux, Glorantha tire son inspiration de l’ancien monde. Il a bien plus à voir avec Babylone, la Grèce antique, la Chine antique, Hybrid et Lankhmar qu’avec l’Europe médiévale, Le Morte d’Arthur ou la Guerre de cent ans. Ses héros sont Achille, Conan, Gilgamesh et Rostum, pas Galahad, Lancelot ni Roland. »
— Greg Stafford, Welcome to My World…
Glorantha, c’est bien, ça tient debout, c’est beau, ça donne envie… Seulement des fois, c’est trop !
En effet, un tel univers si bien détaillé, et surtout avec une chronologie, une histoire bien remplie, ça peut parfois laisser penser qu’il y a peu de place pour les inventions et les créations nouvelles.
Et ce qui a pu manquer également ce sont également les références graphiques fortes. En effet, l’inspiration de Greg Stafford n’est pas tournée vers Tolkien, et il n’est pas toujours évident de se représenter les paysages Gloranthiens et leur peuplades en dehors des publications « officielles ».
Mais les illustrations de Guillaume Sorel et Alain Gassner marquent tout de même les esprits !
Et les cartographies, bien des années après sont de toute beauté !
Petit coucou à Pierrick Auger qui avec ses articles de blog sur Sartar m’ont replongé dans la nostalgie…. (Sur Mon blog Figurines et Jeux de rôles)