Le principe ?
Raconter une bonne tranche de fantasy en moins de 50 lignes.
Paragraphe II – En route pour l’aventure (2)
Vous poussez la porte de la taverne.
– « Salut taulier ! »
– « Salut Ă toi l’Ă©tranger. Je te souhaite le bon jour. J’espĂšre que tu n’amĂšnes pas de vent mauvais avec toi. »
– « A part l’odeur de mes pieds usĂ©s par la marche et mes aisselles qui suintent l’acide, j’ne crois pasâŠÂ ».
– « Bien. Bien. Que puis-je pour toi, voisin ?  »
– « En dehors d’un bon vin d’noix, j’voudrais savoir s’il y a du boulot dans l’coin pour un aventurier aguerri ? ».
– «Ah, z’ĂȘtes pas du bourg, vous ? Vous tombez en plein dans la trĂȘve des confiseurs, les grands mĂ©chants sont chez leur mĂšre. En famille, quoi⊠Vous trouverez personne, pas un pelĂ©, pas un tondu. Tous les donjons sont closâŠÂ».
– « Mais !? Comment j’remplis ma bourse, moi ? »
– « Ah, ça… Par contre, la mienne…Si vous voulez, ce soir, c’est soirĂ©e gnĂŽle ragoĂ»t de pied de porc et fĂšves ! Vous restez ? »
– « Mais, c’est pas possible ça, une semaine de marche Ă braver vents et marĂ©es depuis la capitale, deux,âŠnon,trois embuscades pour me farcir au moins cinq gobelins, trois gnolls et sept goules, dont une qui puait tellement que jâai failli tourner de lâĆil en lui faisant les poches. Et pour quoi, au final ? Arriver au niveau du trou du cul du monde, un lieu rĂ©putĂ© jusque dans les royaumes voisins pour ses cryptes malĂ©fiques, ses donjons labyrinthiques, ses trĂ©sors hyper sympathiques et tout ça pour RIEN ?! »
*essuyant ses verres*
– « Jâoubliais. C’est servi avec une tranche de lard ».
– « ……… Deux portions, siouplĂ© ! »