Étonnant jdra que ce « Psychorôle » qui date de 1999. Un jeu sombre, mâtiné d’humour noir… et plein d’ironie… Curieux jeu avec une intéressante mise en abîme sur fond politique.
[quote]Nous sommes en 2020. C’est l’univers d’aujourd’hui, légèrement futuriste. Toutes les administrations et entreprises sont surinformatisées. L’Ile de France s’est hypertrophiée : le métro va jusqu’à Mantes la Jolie et le RER, jusqu’à Rouen.Le parc automobile se reconvertit lentement du pétrole vers l’électrique (plus cher). Les riches possèdent quelquefois un astronef privé (aéroglisseur), mais ça demeure encore rare, sauf dans les quartiers d’affaires (la Défense à Paris). Sinon les gens (quand ils peuvent se payer une voiture) roulent avec de l’essence à 60% d’octane (lois sur l’énergie de 2006 et 2014).[/quote]
Une note en début de jeu fait bien de préciser : Note : les faits dont il est question dans ce texte sont de pure fiction, et ne sauraient en aucun cas être imputables aux personnes dont les noms sont cités.
Dans Psychorôle vous incarnez des rôlistes… C’est bien, sauf que dans les années 2010, le jeu de rôle devient interdit dans de nombreux pays parce que les rôlistes avaient fait des appels à résister et à manifester.
Un jeu à faire au second degré (voire au 3ème ou 4ème), à adapter en fonction des évènements tels qu’ils se sont réellement déroulés ou bien en jouant le jeu de l’univers parallèle dystopique.
[quote]La droite, au pouvoir depuis 2002, doit gérer une société en crise économique. Le pouvoir s’est progressivement fascisé, et l’écart entre les riches et les pauvres s’est creusé, même si la majorité de la population (50%) se situe dans les classes moyennes, ce qui assure une certaine stabilité de la situation. Tout le nord de Paris, jusqu’à Valenciennes, est une immense banlieue-ghetto complètement prolétarisée (comme Liverpool actuellement). L’est de Paris est presque aussi sinistre, et est en outre infesté de milices de quartier dont la plupart sont pires que la police.[/quote]
Précisons aussi ce qu’est une dystopie
[quote]Une dystopie — ou contre-utopie — est un récit de fiction peignant une société imaginaire organisée de telle façon qu’elle empêche ses membres d’atteindre le bonheur et contre l’avènement de laquelle l’auteur entend mettre en garde le lecteur. La dystopie s’oppose à l’utopie : au lieu de présenter un monde parfait, la dystopie en propose un des pires qui soient. La différence entre dystopie et utopie tient moins au contenu (car, après examen, nombre d’utopies positives peuvent se révéler effrayantes) qu’à la forme littéraire et à l’intention de son auteur.
Cette forme littéraire a été popularisée par Le Meilleur des mondes (1932) d’Aldous Huxley, La Kallocaïne de Karin Boye (1940), 1984 (1948) de George Orwell, Limbo (1952) de Bernard Wolfe, Fahrenheit 451 (1953) de Ray Bradbury, La Planète des singes (1963) de Pierre Boulle, ou encore Nous autres (1920) de Ievgueni Zamiatine.
Les mondes terrifiants décrits dans ces romans ont laissé à penser qu’une dystopie était, par définition, la description d’une dictature sans égard pour les libertés fondamentales. Il existe cependant des contre-exemples, et la critique est divisée quant aux relations entretenues entre la dystopie et les régimes politiques qu’elle vise. Que la dystopie soit par nature une critique d’un système politique ou idéologique précis (et en particulier une critique du totalitarisme) est un point qui demeure débattu dans les milieux universitaires.
L’impact que ces romans ont eu sur la science-fiction a souvent amené à qualifier de dystopie tout texte d’anticipation sociale décrivant un avenir sombre.[/quote]