
« J’étais née pour venger mon sexe, et je m’en suis fait un plaisir. »
Marquise Isabelle de Merteuil
Cette phrase, attribuée — à tort ou à raison — à la marquise de Merteuil, pourrait résumer une vie de calculs, de plaisirs et de survie dans un monde qui n’offrait aux femmes que deux issues : le couvent ou le mariage.
Une stratégie féminine
Merteuil n’a pas attendu les manuels modernes pour théoriser l’autonomie. Ses armes : la lettre, l’esprit, et la maîtrise de l’apparence. Derrière la poudre et les rubans, une règle simple : ne jamais montrer son cœur, toujours façonner son image.

Une légende apocryphe
Certains prétendent qu’elle aurait tenu un salon secret, réservé aux femmes, où l’on s’échangeait recettes de séduction et pamphlets interdits. D’autres assurent qu’elle possédait des carnets codés, où chaque conquête masculine était consignée avec la rigueur d’un notaire.

Une modernité troublante
Anachronisme volontaire : on l’imagine aisément publier aujourd’hui dans les colonnes de magazines féministes ou donner des conférences TEDx sur “la revanche de l’esprit sur la force”.

Utilisation en JdR
- Modèle ou adversaire : une Merteuil imaginaire peut inspirer un PNJ brillant, manipulateur, parfois allié, souvent danger.
- Source de travers : l’imiter trop littéralement impose au PJ de n’avoir confiance en personne.
- Objet de rumeur : les “carnets de Merteuil” peuvent devenir un McGuffin convoité.