Equalizer (The Equalizer) – la série TV de 1985

Robert McCall est The Equalizer, agent des services secrets américains en retraite, tente de racheter ses actions passées en offrant (presque) gratuitement ses services aux plus démunis face aux criminels de toutes sortes.

equalizer

Equalizer ou Le Médiateur au Québec (The Equalizer) est une série télévisée américaine qui a connu 4 saisons avec 88 épisodes de 45 minutes. La série créée par Michael Sloan et Richard Lindheim et diffusée entre 1985 et 1989 sur le réseau CBS.

En France, la série a été diffusée à partir 1991 sur M6 en seconde partie de soirée.

The Equalizer

Le pitch

Robert McCall, agent des services secrets américains en retraite, tente de racheter ses actions passées en offrant (presque) gratuitement ses services aux plus démunis face aux criminels de toutes sortes.

When the scales of justice become unbalanced; only one man can set them straight. Edward Woodward is The Equalizer

La phrase d’accroche

The Equalizer

Quand les plus faibles n’ont plus aucun espoir contre une adversité puissante, leur dernière chance s’appelle Equalizer, un justicier pas comme les autres.

Le casting (les personnages récurrents)

Edward Woodward : Robert McCall

McCall lui-même est divorcé, il a longtemps été séparé de son fils, Scott (William Zabka). Scott revient dans sa vie en tant que jeune adulte. D’abord il critique amèrement le monde de son père, mais devient ensuite attiré par ce monde à la consternation de ses parents.

The Equalizer

McCall a été amoureux d’une autre femme, une collègue nommée Manon Brevard. Il découvrira qu’elle a secrètement donné naissance à une fille, Yvette.

The Equalizer

McCall semble être indépendant financièrement, assez riche, car bien qu’il ne prenne presque jamais de paiement pour son travail, il possède un bel appartement, est toujours bien habillé et conduit une Jaguar XJ6.

The Equalizer

Il aime la musique classique, le bon vin et la gastronomie. McCall essaye de vivre une vie « normale », mais seulement le travail ou son passé finissent par le rattraper.

Keith Szarabajka : Mickey Kostmayer (56 épisodes)

Robert Lansing : Control (29 épisodes)

William Zabka : Scott McCall (12 épisodes)

Chad Redding : Sergent Alice Shepard (11 épisodes)

Maureen Anderman : Pete O’Phelan (9 épisodes)

Melissa Sue Anderson : Yvette Marcel / Yvette Manon (4 épisodes)

Saul Rubinek : Jason Mazer (3 épisodes)


A savoir

La musique du générique a été composée par Stewart Copeland, le batteur du groupe The Police.

Lors de l’été 1987, l’acteur principal Edward Woodward a été victime d’une crise cardiaque. Le temps de son absence, Robert Mitchum (La Nuit du chasseur, Le Jour le plus long…) a accepté de rendre service à son ami en prenant le rôle de Richard Dyson, dans un épisode en deux parties, où lui et le fils du héros partent à sa recherche.

Armes et gadgets

L’arme de poing principale de Robert McCall est un Walther PPK/S à glissière nickelée en calibre .380 ACP.

The Equalizer

Bien sûr, McCall peut puiser d’autres types d’armes prêtées par l’Agence.

The Equalizer

Fait à noter : tous les outils de surveillance électronique et optiques utilisés dans la série font partie de l’inventaire de la plupart des organisations policières et gouvernementales : il n’y a aucun gadget futuriste à la James Bond – ce qui est une particularité intéressante dans ce genre de série.

Une autre époque

La série a vieilli, et comme toujours les souvenirs sont meilleurs que la réalité. Néanmoins, Robert McCall joué par Edward Woodward, en impose. Tous les épisodes ne se valent pas, et les deux dernières saisons sont un peu plus faibles, mais ça passe.

The Equalizer

Le New-York de la série a aussi bien changé. La ville c’est l’autre personnage important de la série.

Il faut aussi se souvenir que The Equalizer c’est à peu près la même époque de l’Agence Tous Risques (1983-1987), que MacGyver (1985-1992), Magnum (1980-1988), ou Stingray (1985-1987)… Séries qui reprennent à peu près les mêmes éléments : passé de militaire ou d’agent secret, aide les pauvres gens sans défense, un peu d’espionnage durant la Guerre Froide. Et Dans ce style, c’est bien The Equalizer qui fait le plus réaliste et le plus sérieux.


Adaptations et reboot

La série a fait l’objet de deux remakes au cinéma avec Denzel Washington dans le rôle principal : Equalizer en 2014 et Equalizer 2 en 2018.

Ces films reprennent le nom du héros, une partie de son passé d’agent de la CIA et le titre de The Equalizer. Pour le reste, cela n’a pas grand chose à voir. En effet, ici cela ressemble beaucoup plus à un remake de Taken, avec un personnage dans le style de Bryan Mills (Liam Neeson), avec un peu de John Wick aussi.

La série vient de connaitre un reboot en 2021, avec Queen Latifah dans le rôle titre.

The Equalizer

Ici donc, il ne s’agit plus de Robert, mais de Robyn McCall. Ancienne espionne, Robyn McCall revient vivre à New York, près de sa fille adolescente Delilah. Elle décide d’utiliser ses talents pour les mettre gratuitement au service de ceux qui n’ont plus aucun recours ou personne vers qui se tourner, face aux puissants ou criminels de ce monde.

Jeux de rôle ?

Je recommanderai vivement Trauma, le jeu de rôle dans sa version années 80-90 qui correspond assez bien à l’ambiance « réaliste » de The Equalizer. Je ne cite pas James Bond, car bien entendu, la série se veut à l’opposé de cette ambiance.

Pour faire du moderne et du récent, il faudrait piocher dans Chroniques Oubliées Contemporain, bien que je ne recommande pas vraiment.

The Equalizer a ce coté « vintage » qui convient bien au BRP (Basic Roleplaying) de Chaosium. Et pourquoi pas du Café Noir ?


Un article de :

Commentaires

3 réponses à “Equalizer (The Equalizer) – la série TV de 1985”

  1. Avatar de Fred
    Fred

    Et pourquoi pas le système Gumshoe ? En français existent Cthulhu, traduction du jeu Trail of Cthulhu ; ainsi que Night’s Black Agents, traduction du jeu… heu du même titre
    Ce dernier comporte tout ce qu’il faut pour jouer de l’espionnage, y compris des propositions pour jouer sans fantastique (parce que NBA offre de combattre des vampires)
    Ça pourrait être un excellent choix pour jouer dans une telle atmosphère

  2. Avatar de Iso

    Oui…
    Pourquoi je n’y avais pas pensé ? Le système Gumshoe semble tout à fait adapté !

    Le principe de base est d’éviter qu’une enquête ne s’enlise à cause d’un jet de dés raté : typiquement, avec un échec sur un jet de type « trouver objet caché » (« TOC », compétence célèbre de L’Appel de Cthulhu), les investigateurs peuvent passer à côté d’un indice important, ce qui peut bloquer la narration.
    Dans le système Gumshoe, certains indices sont « gratuits » mais les joueurs doivent penser à les relever, d’autres indices ne peuvent être trouvés si le joueur dépense un « point d’enquête ». Ainsi, sur une scène de crime, le joueur peut annoncer « je cherche une douille » ou bien « je cherche une douille en dépensant un point d’enquête » ; ce dernier est dépensé inutilement s’il n’y a pas de douille ou bien si l’indice était gratuit.
    Ainsi, plutôt que de faire intervenir le hasard, le système d’enquête fait intervenir un système de « pari », de prise de risque avec gestion de ressource : soit le joueur prend le risque de passer à côté d’un indice, soit il prend le risque de manquer de ressource plus tard.
    Les actions ne relevant pas des enquêtes utilisent quant à elles un mécanisme de hasard classique (jet de dés).

    C’est vrai que Nigth’s Black Agents serait une bonne base pour commencer :
    Night's Black Agents
    Je trouve un peu étrange qu’il n’y ait que des jeux Gumshoe à base de fantastique…
    Night's Black Agents

  3. Avatar de Fred
    Fred

    Les rolistes boudent les jeux sans fantastique : il n’y a qu’à voir les réactions quant aux jeux historiques
    Ça permet de clairement se placer hors de la réalité, avec une distance à laquelle nous, rolistes, ne faisons plus guère attention mais qui est pourtant bien réelle.
    Alors les auteurs s’adaptent et mettent des monstres et de la magie – mais bon, affronter des vampires, c’est cool 😉