Encore une chronique musique et jeu de rĂŽle ce soir ? Oui, pour mieux vous aider Ă illustrer avec de bonnes ambiances musicales vos diverses parties de jeu de rĂŽle, nous vous proposons aujourd’hui de dĂ©couvrir ULVER, un groupe norvĂ©gien. Et en particulier l’album Perdition City (que nous recommande Vladkergan du site vampirisme.com).
Ulver est un groupe norvĂ©gien fondĂ© en 1993. Le chanteur Kristoffer Rygg, alias « Garm », est le seul membre du groupe ayant participĂ© Ă l’intĂ©gralitĂ© de la discographie d’Ulver.
Le groupe a une page bien documentée sur wikipédia, alors autant suivre :
Le style musical d’Ulver a Ă©normĂ©ment Ă©voluĂ© depuis sa fondation. Le groupe pratiquait aux dĂ©buts des annĂ©es 1990 un black metal satanique, trĂšs violent et trĂšs cru comprenant de nombreux passages dark folk. AprĂšs une trilogie d’albums consacrĂ©s Ă ce style, le groupe change quelque peu d’orientation en 1998 Ă l’occasion d’un album-concept consacrĂ© Ă la poĂ©sie de l’auteur britannique William Blake. La musique Ă©lectronique fait alors son irruption dans lâĆuvre d’Ulver. L’annĂ©e 1999 voit le groupe amorcer un changement radical, puisque le groupe abandonne dĂ©finitivement le monde du metal extrĂȘme et devient un groupe de musique avant-gardiste, aux confluents du trip hop et de l’ambient.
Ulver n’a â quasiment â jamais donnĂ© de concerts entre 1993 et 2009. Il s’agissait d’un groupe uniquement studio. Le groupe a mis fin Ă cette pratique en donnant ses premiers concerts en 2009 et en continuant depuis de partir en tournĂ©e en Europe.
« Ulver » signifie « loups » en norvégien.
[…] (En 2000)… sort Perdition City, album de musique Ă©lectronique (certains diront trip-hop, Ă raison d’ailleurs, cela est bien relatif) aux ambiances proches de celles que l’on retrouve sur les albums « Lifeforms » et « Dead Cities » du groupe The Future Sound of London – deux morceaux font d’ailleurs rĂ©fĂ©rence au duo britannique, Ă savoir « The Future Sound of Music » et « Dead City Centres ». Un saxophoniste est invitĂ© pour l’ouverture. Ce Perdition City est gĂ©nĂ©ralement considĂ©rĂ© comme le meilleur album de la pĂ©riode Ă©lectronique d’Ulver. Le son est un tant soit peu « psychĂ©dĂ©lique » et nombreux sont ceux qui associent la conception de cet album Ă un usage de drogue de la part des musiciens d’Ulver. […]
Assez trip-hop ce morceau qui porte le titre de l’album, minimaliste et pourtant… L’ambiance est Ă©lectronique, aseptisĂ©e, mais nerveuse et tendue, avec une montĂ©e en pression Ă mesure que les minutes avances, pour redevenir calme Ă nouveau (faussement calme)…
A utiliser avec prĂ©caution au cours d’un scenario, mais trĂšs utilisable.
Les morceaux chantĂ©s sont beaucoup moins intĂ©ressants Ă utiliser comme musique d’ambiance. Dans ce cas, il faut plutĂŽt rechercher, comme souvent, Ă crĂ©er une ambiance propice Ă l’inspiration


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