Le livre de Sandy : Les carnets de Lovecraft Dagon

Océan Pacifique, Première Guerre mondiale. Intercepté par un destroyer allemand, un officier de la marine marchande parvient à fausser compagnie à ses geôliers.

Lovecraft - Dagon
Le livre de Sandy (petit point geek) : Les carnets de Lovecraft Dagon

La nouvelle de H.P. Lovecraft illustrée par Armel Gaulme

Océan Pacifique, Première Guerre mondiale. Intercepté par un destroyer allemand, un officier de la  marine marchande parvient à fausser compagnie à ses geôliers. Après des jours d’errance sur les flots du sud de l’Équateur, il échoue sur un continent inconnu, comme surgi des eaux. C’est sur cette terre sinistre jonchée de carcasses qu’il croisera le chemin d’une créature gigantesque, qu’on nommera Dagon, le Dieu-poisson. Miraculeusement sauvé mais hanté par des visions cauchemardesques, il témoignera de l’expérience qui l’a laissé aux portes de la folie.

Les carnets de lovecraft

Armel Gaulme (l’illustrateur)

Né en 1981, Armel Gaulme est diplômé de Penninghen/Académie Julian (Paris), où il enseigne aujourd’hui le dessin classique et la perspective. Initié au dessin par Alan Lee, John Howe et les illustrateurs européens des années 1900, il se consacre surtout à la création de carnets dessinés.

A la suite de ses études, il illustre plusieurs séries d’ouvrages jeunesse aux éditions Adam Biro/Le Baron Perché sous la direction de Maylis de Kerangal, puis chez d’autres éditeurs (Casterman, Bayard, etc.) avant de se tourner vers la production audiovisuelle, jeu vidéo/animation/publicité, pour laquelle il produit de très nombreux dessins de préproduction et des matte paintings. En parallèle, il commence à enseigner dans plusieurs écoles d’art et dans son propre atelier.

Lassé par le travail d’illustration numérique, il entreprend en 2014 d’illustrer, sous forme d’un carnet et d’aquarelles, une nouvelle de Rudyard Kipling, L’Homme qui voulut être roi . Son prochain projet est une anthologie de croquis d’après plusieurs nouvelles fantastiques de H.P. Lovecraft.

Les carnets de lovecraft

Comme beaucoup, j’ai grandi avec le bestiaire parlant de Beatrix Potterle Chat Botté et Fantastique Maître Renard. Vers sept ans, je guettais la diffusion de Noël des films de Wolfgang Reitherman, l’un des « Nine Old Men » des studios d’animation Disney.

Je n’ai jamais cessé depuis d’être émerveillé par les dessinateurs qui se sont plu à saisir les caractères de leurs semblables et à les transcrire sur des physionomies animales choisies pour la circonstance, au premier rang desquels Charles Le BrunJ.J. GrandvilleHeinrich Kley et Benjamin Rabier.

Quand je songe à ces animaux parlants qui m’enchantaient quand j’étais enfant, je me souviens de créatures réalistes, plausibles, dotés de vrais visages et d’expressions authentiques. C’était des personnages que j’aurais aimés connaître, bien éloignés des caricatures stylisées, anguleuses et grimaçantes que l’on croise parfois dans le « character design » contemporain…

Bien des années plus tard, je me suis mis à mon tour à croquer ces « animaux » (mais en sont-ils vraiment ?) pour m’amuser et je remercie mes enfants de m’avoir demandé d’en faire naître un grand nombre pour les amuser à leur tour. »

Armel Gaulme

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