Au détour d’une page Facebook d’un photographe (Felix Wong), je tombe sur la photo d’un cosplayer qui incarne un Panzer issu du film « Jin-Roh, la brigade des loups« .
Et c’est là que l’envie me reprend de revoir à nouveau ce film étrange, à l’ambiance poétique mais explosive.
Le synopsis de Jin-Roh
Tokyo, fin des années 1950, après la défaite du Japon durant la Seconde Guerre mondiale. La ville est secouée par des troubles sociaux fomentés par un groupe d’opposition appelé La Secte. Les autorités, confrontées à des émeutiers de plus en plus violents créent la Posem (police de securité metropolitaine) une brigade d’élite de répression lourdement armée. Lors d’une émeute, le lieutenant Kazuki Fuse, une jeune recrue de cette brigade, se retrouve cependant incapable de faire feu sur une fille porteuse d’une bombe « un petit chaperon rouge ». L’enfant déclenche l’engin explosif et meurt devant ses yeux. Traumatisé par cet événement, Fuse se recueille sur la tombe de la victime et rencontre la sœur aînée de celle-ci.
L’impression
Le film est différent des anime auxquels on est habitué, tant par le dessin des personnages que par son rythme. Un rythme lent, qui parfois peut être ressenti comme trop lent, mais qui nous laisse le temps de rentrer dans cette histoire.
Une histoire parfois complexe dans le sens où il y est beaucoup question de politique. Pas évident par moment de comprendre les motivations réelles de chacune des factions en présence, mais finalement est-ce si important ? Dans le sens : « est-ce qu’il faut prendre parti pour un camp ? » Non pas forcément. Et c’est aussi pour cela que Jin-Roh n’est pas spécialement à la portée des plus jeunes.
Le parallèle avec l’histoire du « Petit Chaperon Rouge » de Charles Perrault va très vite vous sauter aux yeux, comme une bombe saute à la figure des Panzers de la Posem. Et l’on se prend à suivre les remises en question de ce loup de Fuse qui petit à petit tombe amoureux de la sœur d’un Chaperon Rouge qui est morte devant lui.