[JDR Contemporain] Mercenaries Spies & Private Eyes

Mercenaries, Spies & Private Eyes (MSPE) est un jeu de rôle (JDR) qui permet de jouer de l’aventure contemporaine à n’importe quel point du vingtième siècle.

Mercenaries, Spies & Private Eyes (MSPE) est un jeu de rôle (JDR) qui permet de jouer de l’aventure contemporaine à n’importe quel point du vingtième siècle. L’ambiance générale est plutôt mise sur la période d’après la seconde guerre mondiale des années 50 jusqu’au début des années 80. Le système de jeu est un dérivé de celui de Tunnels & Trolls, le premier jeu de Flying Buffalo Inc.

Ce jeu de rôle est une création datée de 1983, édité comme beaucoup de JDR de l’époque sous forme d’une boite contenant une multitude de matériel.

Le livret contenant le jeu en lui-même est expédié en 112 pages. Et c’est ce livret que vous pouvez toujours acquérir aujourd’hui (au format pdf) sur le site de DriveThruRPG..

Les règles sont simples et le système s’apprend assez vite :

  • Le jet de base (« Saving Roll ») correspond à deux dés à 6 faces dont le total doit être supérieur à la différence entre la difficulté d’une action (débutant à 20) et l’Attribut (modifié le cas échéant par une ou plusieurs compétences). Si on fait un double on relance les deux dés et on les ajoute encore.
  • L’expérience est notée en niveaux pour chaque compétence,
  • Les « Points d’Aventure » gagnés par le personnage permettent de faire évoluer le niveau du personnage et donc de rajouter deux points dans ses Attributs (Force, Intelligence, Chance, Dextérité, Constitution, Charisme, Vitesse).
  • En augmentant la caractéristique d’Intelligence, le personnage pourra apprendre de nouvelles compétences.

Mercenaires ? Quelques inspirations ?

Grand classique des années 70, le film « Les Oies Sauvages » (The Wild Geese en vo) est une source d’inspiration à privilégier.

Les oies sauvages
Les Oies sauvages (The Wild Geese) est un film britannique réalisé par Andrew V. McLaglen, sorti en 1978.

Les Oies sauvages est un film d’action du sous-genre  :  film de mercenaires.

Avant lui, Le Dernier Train du Katanga abordait le même thème : une mission militaire en Afrique, la corruption et la manipulation des gouvernements colonialistes, des actes de bravoures et des scènes spectaculaires souvent très violentes (pour l’époque). On retrouve ce pitch dans d’autres films comme « Les Chiens de Guerre » ou plus récemment « Expendables : Unité Spéciale« .

Dans ces films le personnage du mercenaire est un héros maudit, sans patrie, uniquement motivé par l’argent. Mais en cours de route, il prend conscience qu’il y a aussi des causes pour lesquelles cela vaut la peine de se battre « gratuitement ».

Dans la plupart des scénarios (tous ?), après la phase du recrutement, l’entrainement, l’exécution du plan, les mercenaires sont finalement trahis et manipulés par leur commanditaire. Et le plan parfait qui était établi au début devient souvent une fuite sous la mitraille où les survivants sont peu nombreux.

Le dernier train du Katanga
Le Dernier Train du Katanga (The Mercenaries)
Le Dernier Train du Katanga (The Mercenaries) est un film britannique de Jack Cardiff sorti en 1968.

En 1960, dans l’Afrique en pleine décolonisation, le capitaine Curry, un mercenaire, est chargé par Mwamini Ubi, le président de la toute nouvelle République démocratique du Congo, de conduire un train de militaires dans une région éloignée, le Katanga, pour rapatrier les colons occidentaux menacés par les rebelles du général Moses. Il doit aussi récupérer 50 millions de dollars en diamants bloqués dans les coffres d’une compagnie minière. Il s’entoure d’une équipe de mercenaires (un bras droit, congolais d’origine, un ex-officier nazi, un jeune lieutenant inexpérimenté, un médecin alcoolique), dont l’épopée ne se déroulera pas comme prévu.

Les chiens de guerre

L’Agence Tous Risques (A-Team)

Et puis, il y a l’Agence tous risques ! Cette série TV reprend à son compte la plupart des poncifs et clichés des mercenaires, mais sans la violence des films. De l’action, des cascades, des bagarres et des coups de feu, mais pas de morts…


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