Catégorie : Culture & Loisirs
-
Giallo : meurtres en Technicolor et frissons psychédéliques
Ah, le giallo… Ce cinéma où les assassins portent des gants en cuir noir, où les héroïnes courent en nuisette dans des couloirs aux éclairages psychédéliques, et où chaque meurtre ressemble à une peinture baroque en plein trip. Un mélange foutraque entre polar, thriller paranoïaque et proto-slasher, avec une obsession pour les traumatismes enfouis et…
-
Toxicity, System of a Down et le JdR : un cocktail instable mais hautement inspirant
Certains albums sont comme des objets magiques : puissants, instables, et à ne surtout pas utiliser sans précaution. Toxicity de System of a Down, c’est exactement ça. Une relique sonore chargée d’une énergie chaotique, explosive, parfois spirituelle, toujours dérangeante. Sorti en 2001, ce deuxième album du groupe arméno-américain continue à secouer les neurones et à…
-
Les Exilés de la Terre d’André Laurie : une science-fiction oubliée à redécouvrir
À une époque où Jules Verne incarne l’imaginaire scientifique triomphant, un autre écrivain, moins connu mais tout aussi ambitieux, imagine un projet bien plus étrange : attirer la Lune vers la Terre à l’aide d’un électroaimant géant. Paschal Grousset, ex-communard, journaliste, activiste, publie en 1888 sous le pseudonyme d’André Laurie un roman lunaire et politique…
-
Russ Meyer : du sein opulent au jeu de rôle ?
Russ Meyer, c’est un peu l’Oncle Grivois du cinéma américain. Celui qu’on cache dans le placard quand la famille débarque, mais dont tout le monde connaît le nom. Ex-photographe de guerre devenu cinéaste. Le style Meyer ? Un montage nerveux, une image ultra-composée, des dialogues volontairement outrés et des héroïnes à la personnalité hors norme.
-
Lesbians Pulps : Entre fascination, censure et renaissance
Derrière des titres aguicheurs comme Strange Sisters ou Odd Girl Out, se jouait une bataille culturelle insidieuse : entre la censure, les préjugés et la quête d’une représentation sincère. Pour beaucoup de lectrices de l’époque, ces ouvrages constituaient la seule façon de se voir reflétées dans la fiction, même si c’était au prix d’une déformation…
-
John Waters et jdr ? : mauvais goût, bons jeux
Né en 1946, il se passionne vite pour le cinéma underground et commence à tourner des films dès les années 60 avec sa troupe de fidèles, les Dreamlanders. Son credo ? Briser les tabous, choquer le bourgeois et célébrer les freaks.
-
« Relax » de Frankie Goes to Hollywood : entre scandale, subversion et inspiration rôliste
Loin d’être un simple morceau de dance-pop, Relax incarne une certaine idée de la transgression dans la musique. Le groupe lui-même, mené par le charismatique et ouvertement gay Holly Johnson, s’inscrit dans une dynamique de provocation calculée, jouant habilement avec les limites de la bienséance pour marquer les esprits
-
Josey Wales : entre histoire, mythe et inspiration JdR
À première vue, Josey Wales semble être une classique histoire de vengeance : un homme perd sa famille, rejoint les confédérés, puis devient un hors-la-loi traqué.
-
Marilyn Manson – Portrait of an American Family : naissance d’un monstre du Rock Indus
Musicalement, c’est un joyeux bordel. Une fusion toxique de metal industriel, de rock gothique et de punk crasseux, le tout enveloppé dans une ambiance de fête foraine dégénérée.