Alpiniste – une occupation pour l’Appel de Cthulhu

Catégorisé comme Appel de Cthulhu
Alpinistes 1920

Cet alpiniste est une traduction d’un article d’un blog brésilien entièrement consacré à l’Appel de Cthulhu – Mundo Tentacular. Voilà qui permettra de patienter en attendant « les Montagnes hallucinées »…

Occupation : Alpiniste

Alpiniste

L’escalade de montagne est devenu un sport populaire du XIXe siècle. Beaucoup de grimpeurs étaient des athlètes du week-end, seuls quelques-uns avaient la réputation d’attirer les commanditaires pour financer ses expéditions.

En 1920, pratiquement toutes les grands sommets des États-Unis et les montagnes d’Europe ont été conquis. Après de longues négociations avec le Tibet, des grimpeurs ont finalement reçu la permission d’escalader les montagnes de l’Himalaya. Les tentatives de conquête du Mont Everest, le plus haut sommet du monde, eurent des répercussions considérables dans les journaux et les médias.

Dans les années 20

Des expéditions en 1921, 1922 et 1924, n’ont pas réussi à atteindre le sommet de l’Everest et ont fait au moins 13 morts.

En Europe

En Europe, le sport est très répandu dans les pays alpins comme la Suisse, l’Italie, la France et l’Autriche, les nations voisines comme l’Allemagne ont également des grimpeurs de renom. Les massifs fréquentés par les athlètes comprennent le Caucase, les Pyrénées, les montagnes de Rila, Tatra et les montagnes des Carpates.

En Amérique du Nord

En Amérique du Nord les alpinistes fréquentent les Rocheuses, la Sierra Nevada en Californie, la chaîne des Cascades dans le Midwest et les sommets de l’Alaska. Le pic de Pike et les monts Selkirk offrent les plus grands défis d’escalade.

En Amérique du Sud

Il y a une longue tradition d’expéditions dans les chaînes de montagne de l’Amérique du Sud, connue sous le nom de Cordillère, où les Andes sont sans aucun doute celui qui offre le plus grand défi. Le point culminant des Amériques, l’Aconcagua fut conquis en 1897 par une expédition britannique.

En Afrique

En Afrique, le Kilimandjaro conquis en 1889, le mont Kenya en 1899 et le Ruwenzori en 1900. Dans tous les cas,  le drapeau britannique flotte sur le sommet des montagnes de l’Afrique.

En Asie

En Asie, les chaînes de montagnes du Pamir et du Tien Shan attirent les plus aventureux. Aucune autre n’offre de danger comparable à l’Himalaya, où les plus hauts sommets comme le Kinchinjunga, le Mont Gurla,  le mont Jumnotri ou Mont Kauffman. Cependant, aucun n’est plus dangereux que l’Everest.

En Antarctique

En Antarctique, nous soulignons le massif Vinson, qui n’était pas encore entièrement connues dans les années 20. La mythologie Lovecraftienne de l’Antarctique offre également le Mont Miskatonic, qui dans la fiction de Lovecraft serait connu sous le nom «The Mountains of Madness».

Les clubs d’alpinisme

Les Clubs d’alpinisme et les Sociétés Géographiques étaient responsables des campagnes d’exploration. Ils jouaient également le rôle de sponsors de ces expéditions audacieuse. Parmi les associations les plus importantes qui se détachent, on note le Sierra Club et l’Alpine American aux États-Unis, le Rucksack Club de Manchester, en Angleterre, La Société Royale de cartographie et le Royal Climbers tous deux basés à Londres et la Société Alpine qui a des filiales en Italie, France et Suisse .

Les compétences de l’Alpiniste

Compétences : Ecouter, Grimper, Langues, Orientation, Pister, Premiers soins, Sauter, Survie (montagne ou un autre terrain approprié)

Spécial – Les grimpeurs ne souffrent pas de la peur liée à l’altitude, sauf s’ils sont victimes d’une phobie.

[Source : http://mundotentacular.blogspot.com/2010/06/montanhista-nova-ocupacao-para.html]

LES FEMMES BIEN PRÉSENTES

femmes alpinistes

Alice Damesme

Dès 1913, en France, au sein du Groupe des Rochassiers, elle avait été la première à s’extraire du commun, et à réaliser ses courses d’abord en autonomie – sans Guide – et bientôt en tête de cordée…

À la création du Groupe de Haute Montagne en 1919, elle en est naturellement l’une des personnalités fondatrices.

En septembre 1919, après l’ascension du Trident du Tacul, 3639m Jacques de Lépiney écrira ne rien avoir fait de plus dur. Alice Damesme, qui participait à l’exploit, est qualifiée « de rochassière remarquablement adroite, intrépide et endurante »…, à une époque où les éloges étaient rares dans les relations écrites des ascensions… La voie nouvelle, réalisée sans l’usage des pitons, est jugée comme étant la plus difficile de cette époque (5 sup), par André Contamine en 1972.

Dès les années mil neuf cent vingt, les femmes veulent aussi être autonomes et responsables « d’abord en se montrant aussi habiles que les hommes dans l’art de suivre un Guide » ironise Micheline Morin, ensuite en conduisant leur cordée…

Alice Damesme, Loulou Boulaz, Tina Bozzino, Una Cameron, Evelyne Dalmais, Yvonne Millière, Micheline et Néa Morin, Miriam O’Brien-Underhill, Nini Pietrasanta, Dorothy Thomson, Mary Varale et Paula Wiesinger sont parmi les plus entreprenantes. Certaines paieront au prix fort leur passion ( voir le dossier du CFD : L’alpinisme au féminin ).

Ce sont souvent des cordées avec Guides qui se présentent

Les femmes figurent en bonne place dans les chroniques alpines de l’entre-deux-guerres. Ce sont souvent, comme pour beaucoup d’hommes, des cordées emmenées par des Guides, mais bientôt l’autonomie viendra rehausser leurs exploits. Le dynamisme des cordées féminines ou mixtes guidées est souligné dans le dossier consacré.

Un ascensionnisme résolument féminin

Avec la recherche de l’autonomie, c’est la formation de cordées féminines qui va être suggérée par les plus actives. Redisons que les premières cordées féminines, évoluant en autonomie, reviennent en 1900 à Elizabeth Le Blond et Evelyn McDonnell en traversant le Piz Palü (Alpes centrale) en hiver, et aux sœurs Ilona et Rolanda Eötvös vers 1907, pour l’ascension de la Cima Grande di Lavaredo dans les Dolomites.

Miriam O’Brien-Underhill

Dès 1925, l’Américaine Miriam O’Brien-Underhill sera celle qui œuvra le plus pour un ascensionnisme résolument féminin, d’abord en allant devant, suivie par son Porteur et son Guide… puis en cherchant à constituer des cordées autonomes.

Bien sûr, il y a eu de nombreuses collègues femmes de ces époques-là qui réaliseront de belles carrières d’alpinistes, avec ou sans Guide, mais sans avoir les qualités requises pour aller devant, pour conduire la cordée, même si leur assistance et leur attitude venaient souvent renforcer le potentiel de la cordée…

Les performances les plus notoires, où les femmes alpinistes mènent, alternent ou relayent dans la cordée sont soulignées dans le dossier consacré ( voir le dossier : L’alpinisme au féminin ).

[Source : https://centrefederaldedocumentation.ffcam.fr/]

Par Iso

Tenancier et créateur de scriiipt.com Rôliste de très longue date et amateur de fantastique. Rien à ajouter.

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